Une semaine après ses révélations fracassantes, accusant Jacques Chirac et Dominique de Villepin d’avoir reçu des millions d’euros en liquide de la part de dirigeants africains, Robert Bourgi explique sa démarche à Jeune Afrique.
Le 11 septembre, l’affaire a remué le landerneau politique français et africain. Robert Bourgi, vieil intermédiaire de l’ombre et porteur de valises, a « balancé » ses vieux amis, l’ancien président Jacques Chirac et l’ex-secrétaire général de l’Élysée, Dominique de Villepin.
Aucune preuve matérielle, mais sa parole (contre la leur). Robert Bourgi prétend avoir, pour le compte des deux hommes, fait transiter plusieurs millions d’euros en petites coupures, entre les capitales de certains pays du pré carré et l’Élysée. Il aurait également arrosé Jean-Marie Le Pen, a-t-il ensuite rajouté.
Pourquoi cet homme de l’ombre s’expose-t-il ainsi à la lumière ? Pourquoi, des années après les faits, vouloir étaler au grand jour ce qui était censé rester bien à l’abri dans le capiton des fameuses mallettes ? A-t-il véritablement été pris de remords, Robert Bourgi, 66 ans, lui qui en a tant vu ? C’est la première raison qu’il a avancée.
Ou bien s’agit-il plutôt – comme il l’a ensuite expliqué à Jeune Afrique – d’une volonté de venger les chefs d’État africains qui ont été bien mal récompensés de leurs largesses (les affaires des biens mal acquis ont éclos sous l’ère Chirac qui n’aurait, aux dires de Bourgi, pas fait grand-chose pour les stopper) ? Bourgi, cavalier blanc, deuxième hypothèse…
La thèse du complot ourdi depuis l’Élysée pour faire tomber (un peu plus) Dominique de Villepin a été également invoquée par ce dernier. Bourgi ne serait qu’un pion destiné à salir davantage l’ennemi éternel de Nicolas Sarkozy. Une stratégie crasse, cependant, où il y a souvent autant de coups à prendre qu’à donner.
Pour démêler les dessous de cette affaire, Jeune Afrique a été voir Bourgi, enquêté auprès d’autres acteurs proches des l’Élysée et des palais africains. Et vous livre quelques clés de compréhension.
( Jeune Afrique )
Le 11 septembre, l’affaire a remué le landerneau politique français et africain. Robert Bourgi, vieil intermédiaire de l’ombre et porteur de valises, a « balancé » ses vieux amis, l’ancien président Jacques Chirac et l’ex-secrétaire général de l’Élysée, Dominique de Villepin.
Aucune preuve matérielle, mais sa parole (contre la leur). Robert Bourgi prétend avoir, pour le compte des deux hommes, fait transiter plusieurs millions d’euros en petites coupures, entre les capitales de certains pays du pré carré et l’Élysée. Il aurait également arrosé Jean-Marie Le Pen, a-t-il ensuite rajouté.
Pourquoi cet homme de l’ombre s’expose-t-il ainsi à la lumière ? Pourquoi, des années après les faits, vouloir étaler au grand jour ce qui était censé rester bien à l’abri dans le capiton des fameuses mallettes ? A-t-il véritablement été pris de remords, Robert Bourgi, 66 ans, lui qui en a tant vu ? C’est la première raison qu’il a avancée.
Ou bien s’agit-il plutôt – comme il l’a ensuite expliqué à Jeune Afrique – d’une volonté de venger les chefs d’État africains qui ont été bien mal récompensés de leurs largesses (les affaires des biens mal acquis ont éclos sous l’ère Chirac qui n’aurait, aux dires de Bourgi, pas fait grand-chose pour les stopper) ? Bourgi, cavalier blanc, deuxième hypothèse…
La thèse du complot ourdi depuis l’Élysée pour faire tomber (un peu plus) Dominique de Villepin a été également invoquée par ce dernier. Bourgi ne serait qu’un pion destiné à salir davantage l’ennemi éternel de Nicolas Sarkozy. Une stratégie crasse, cependant, où il y a souvent autant de coups à prendre qu’à donner.
Pour démêler les dessous de cette affaire, Jeune Afrique a été voir Bourgi, enquêté auprès d’autres acteurs proches des l’Élysée et des palais africains. Et vous livre quelques clés de compréhension.
( Jeune Afrique )
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