Atelier d’échange sur la souveraineté alimentaire : le CNCR outille les journalistes en les invitant à la vulgarisation des thèmes agricoles


Le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux a invité les journalistes à un atelier d’échange sur les enjeux de la souveraineté alimentaire dans le contexte de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. Cet atelier qui se tient sur 2 jours (13 et 14 janvier) vise à renforcer les capacités des rédactions à couvrir et à traiter les thématiques agricoles, notamment la révision de la LOASP et de favoriser une meilleure compréhension des enjeux stratégiques liés à l’agriculture et à la souveraineté alimentaire.

Pour Nadjirou Sall, président du Conseil National de concertation et de coopération des Ruraux (CNCR), la pertinence de cet atelier avec la presse est de parler de l’enjeu de la révision de la loi agro-sylvo-pastorale et l’organisation du premier conseil supérieur agro-sylvo-pastoral du Sénégal. Il considère qu’il était opportun de discuter avec les professionnels sur l'enjeu du vote de cette loi, sur son application et autres. Ceci, pour que cela soit un sujet important pour tout le Sénégal afin d’arriver à une finalité. Autrement dit, à une souveraineté alimentaire du Sénégal permettant la création de revenus et de l’emploi. 


Du point de vue du CNCR qu’il représente, Nadjirou Sall affirme que le débat a été posé depuis 1996 avant d’être repris dans les années 2000. Depuis lors, les gouvernants ont cherché à y travailler même s’il faut reconnaître que c’est un sujet qui n’est pas facile. Et pour arriver à cela, une loi a été votée sans pour autant être appliquée à 100%. Si l’on en vient à la révision de cette loi, il atteste que le Sénégal en est au bilan de la loi dont le segment de la loi agro-sylvo-pastorale halieutique. D’ailleurs, des consultations sont en train de se tenir dans les régions du Sénégal pour permettre aux acteurs ruraux d'apporter leurs contributions. Cependant pour le CNCR, ce qui est important pour le CNCR, c’est le titre 2 de la loi, en l’occurrence la reconnaissance de ce métier et de l’acteur. Le deuxième enjeu, c’est l’organisation du premier conseil agro-sylvo-pastoral qui se tiendra au mois de février.

 Au nom du ministre de la coopérative et de l’encadrement paysan, le directeur de cabinet Djibril Diop a soutenu que c’est un atelier d’échange avec les journalistes sur les enjeux liés à la révision de loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. Le but est de faire en sorte que tous les acteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’exploitation forestière mais également halieutique de puissent donner leurs préoccupations pour une intégration de la révision de cette loi. Ainsi dans le cadre de ce processus, les journalistes ont un rôle à jouer en terme de vulgarisation de l’information, mais également en terme d’appui pour l’appropriation de la loi. Cela permettra à chaque acteur de savoir ce que la loi lui permet de faire, les opportunités de l’offre, mais aussi en terme de développement pour l’ensemble des acteurs du monde agro-sylvo-pastoral.

 
Mardi 14 Janvier 2025
Dieynaba Agne



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