DAKARACTU.COM - Les réactions continuent de plus belle suite à l'incendie du bâtiment central de Sandaga. La dernière en date, est celle de celui qui est préposé à parler au nom et pour le compte des victimes du fameux bateau "Le Joola".
En effet, interpellé hier par Dakaractu à quelques encablures du marché Sandaga, Boubacar Bâ, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a laissé entendre qu'il est « à la fois triste et consterné par la manière dont les autorités municipales ont traité ce dossier de déguerpissement des commerçants de Sandaga ».
Il a ajouté haut et fort que même si c'est une urgence de vider Sandaga, « il me semble qu’il était aussi urgent de leur trouver un site de recasement pour nous autres, particulièrement les habitants de Dakar. On se rend compte ailleurs des investissements improductifs diligentés à coût de milliards à l’image du grand théâtre ne servent qu’à distraire les citoyens de l’essentiel, c’est à dire assurer la prospérité".
D'un ton amer, notre interlocuteur a martelé: "Ces commerçants sont la plupart des gorgorloos (débrouillards) qui ne demandent qu’à travailler en ravitaillant leurs concitoyens en denrées de première nécessité, loin des parloirs politiques ou les théories fusent au fil du temps, sans que nos conditions de vie ne soient améliorées. Nous sommes tous égaux et il est temps de se ressaisir pour faire notre l’évaluation dans l’intérêt d’un Sénégal prospère et rayonnant".
En effet, interpellé hier par Dakaractu à quelques encablures du marché Sandaga, Boubacar Bâ, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a laissé entendre qu'il est « à la fois triste et consterné par la manière dont les autorités municipales ont traité ce dossier de déguerpissement des commerçants de Sandaga ».
Il a ajouté haut et fort que même si c'est une urgence de vider Sandaga, « il me semble qu’il était aussi urgent de leur trouver un site de recasement pour nous autres, particulièrement les habitants de Dakar. On se rend compte ailleurs des investissements improductifs diligentés à coût de milliards à l’image du grand théâtre ne servent qu’à distraire les citoyens de l’essentiel, c’est à dire assurer la prospérité".
D'un ton amer, notre interlocuteur a martelé: "Ces commerçants sont la plupart des gorgorloos (débrouillards) qui ne demandent qu’à travailler en ravitaillant leurs concitoyens en denrées de première nécessité, loin des parloirs politiques ou les théories fusent au fil du temps, sans que nos conditions de vie ne soient améliorées. Nous sommes tous égaux et il est temps de se ressaisir pour faire notre l’évaluation dans l’intérêt d’un Sénégal prospère et rayonnant".
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