Vingt-trois personnes ont été tuées cette semaine dans une attaque de "mercenaires libériens" contre un village du sud-ouest de la Côte d'Ivoire voisine, selon un nouveau bilan publié dimanche par le ministère ivoirien de la Défense.
L'attaque du village de Ziriglo, proche de la grande forêt de Taï (et non dans celui de Nigré, comme indiqué initialement) a fait dans la nuit de jeudi à vendredi 23 morts, dont 13 civils ivoiriens (parmi lesquels des femmes et des enfants), six Burkinabè, trois Nigériens et un soldat des Forces républicaines (FRCI), indique le ministère.
Le précédent bilan fourni samedi de source militaire faisait état de 14 tués, dont trois "assaillants". La région fait "l'objet de bouclage et de ratissage par les FRCI et la gendarmerie nationale appuyées par des moyens terrestres et aériens de (la force onusienne) Onuci", poursuit le ministère.
"Des sections d'infanterie seront déployées au plus près des populations de l'ouest", annonce-t-il. Région la plus instable du pays déchirée depuis des années par de vives tensions interethniques, l'ouest a été l'une des zones les plus éprouvées durant la crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011), qui a fait au moins 3.000 morts.
Les affrontements dans la région ont le plus souvent mis aux prises miliciens et mercenaires loyaux à l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, et forces de son rival, le nouveau chef d'Etat Alassane Ouattara. (belga)
L'attaque du village de Ziriglo, proche de la grande forêt de Taï (et non dans celui de Nigré, comme indiqué initialement) a fait dans la nuit de jeudi à vendredi 23 morts, dont 13 civils ivoiriens (parmi lesquels des femmes et des enfants), six Burkinabè, trois Nigériens et un soldat des Forces républicaines (FRCI), indique le ministère.
Le précédent bilan fourni samedi de source militaire faisait état de 14 tués, dont trois "assaillants". La région fait "l'objet de bouclage et de ratissage par les FRCI et la gendarmerie nationale appuyées par des moyens terrestres et aériens de (la force onusienne) Onuci", poursuit le ministère.
"Des sections d'infanterie seront déployées au plus près des populations de l'ouest", annonce-t-il. Région la plus instable du pays déchirée depuis des années par de vives tensions interethniques, l'ouest a été l'une des zones les plus éprouvées durant la crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011), qui a fait au moins 3.000 morts.
Les affrontements dans la région ont le plus souvent mis aux prises miliciens et mercenaires loyaux à l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, et forces de son rival, le nouveau chef d'Etat Alassane Ouattara. (belga)
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