Des milliards « s’envolent » à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Dans sa parution de ce vendredi 09 août 2024, le journal Source A, a donné la parole à Djibril Sakho qui déballe que 700 milliards se sont volatilisés et des entreprises ont encaissé d'importantes sommes d'argent pour démarrer les travaux.
Le syndicaliste révèle que cette somme était prédestinée à la réalisation de 12 projets. Mais 2 ans plus tard, aucun de ces projets n'a vu le jour, dénonce-t-il dans les colonnes du journal. « Avec la volonté de faire de l'AIBD un hub aérien, près de 12 projets, d'un coût de 700 milliards, ont été ficelés. Ainsi, il était prévu de mettre en place un système de maintenance pour réparer les avions en panne au niveau même de l'AIBD, sans que nous soyons obligés d'aller ailleurs. Mais également, une Aéroville autour de l'AIBD à travers la construction d'hôtels, des immeubles, même un stade de foot, entre autres, pour justement capter davantage de recettes. Nous avons, plus tard, noté une certaine bamboula autour des financements obtenus. Des gens ont été recrutés à tour de bras et aucun des projets n'a été réalisé » , explique-t-il.
Toutefois, le secrétaire général du Syndicat des personnels des Aéroports du Sénégal (SPAS), révèle aussi que l'Aviation civile et de la météorologie (ANACIM) devait avoir son siège dans l'assiette foncière de l'AIBD pour un coût global de 7 milliards F CFA. Ainsi, 01 milliard avait été débloqué pour permettre à l'entreprise qui a gagné le marché de commencer les travaux. 2 ans plus tard, aucune brique n'a poussé sur le site.
Il précise que « c'est récemment, avec l'arrivée du nouveau régime que l'entreprise en question est revenue pour démarrer le chantier. Sauf que le nouveau directeur général, Cheikh Bamba Dièye, s'y est opposé en disant pourquoi elle a attendu maintenant pour commencer les travaux alors qu'elle avait encaissé 1 milliard pour le faire, il y a 2 ans de cela » informe le syndicaliste.
L’audit lancé, tous les délinquants sont en train de faire des pieds et des mains pour plaire aux nouveaux dirigeants. « Ce n'est pas tout. La mauvaise gestion présumée des deux derniers directeurs généraux de l'AIBD, à savoir Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, ont causé d'énormes préjudices à la boîte. Aujourd'hui, nous devons rembourser jusqu'à hauteur de 296 milliards par rapport aux financements que l'AIBD a captés pour réaliser ses chantiers » laisse-t-il entendre.
Le syndicaliste révèle que cette somme était prédestinée à la réalisation de 12 projets. Mais 2 ans plus tard, aucun de ces projets n'a vu le jour, dénonce-t-il dans les colonnes du journal. « Avec la volonté de faire de l'AIBD un hub aérien, près de 12 projets, d'un coût de 700 milliards, ont été ficelés. Ainsi, il était prévu de mettre en place un système de maintenance pour réparer les avions en panne au niveau même de l'AIBD, sans que nous soyons obligés d'aller ailleurs. Mais également, une Aéroville autour de l'AIBD à travers la construction d'hôtels, des immeubles, même un stade de foot, entre autres, pour justement capter davantage de recettes. Nous avons, plus tard, noté une certaine bamboula autour des financements obtenus. Des gens ont été recrutés à tour de bras et aucun des projets n'a été réalisé » , explique-t-il.
Toutefois, le secrétaire général du Syndicat des personnels des Aéroports du Sénégal (SPAS), révèle aussi que l'Aviation civile et de la météorologie (ANACIM) devait avoir son siège dans l'assiette foncière de l'AIBD pour un coût global de 7 milliards F CFA. Ainsi, 01 milliard avait été débloqué pour permettre à l'entreprise qui a gagné le marché de commencer les travaux. 2 ans plus tard, aucune brique n'a poussé sur le site.
Il précise que « c'est récemment, avec l'arrivée du nouveau régime que l'entreprise en question est revenue pour démarrer le chantier. Sauf que le nouveau directeur général, Cheikh Bamba Dièye, s'y est opposé en disant pourquoi elle a attendu maintenant pour commencer les travaux alors qu'elle avait encaissé 1 milliard pour le faire, il y a 2 ans de cela » informe le syndicaliste.
L’audit lancé, tous les délinquants sont en train de faire des pieds et des mains pour plaire aux nouveaux dirigeants. « Ce n'est pas tout. La mauvaise gestion présumée des deux derniers directeurs généraux de l'AIBD, à savoir Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, ont causé d'énormes préjudices à la boîte. Aujourd'hui, nous devons rembourser jusqu'à hauteur de 296 milliards par rapport aux financements que l'AIBD a captés pour réaliser ses chantiers » laisse-t-il entendre.
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