Les hommes du commissaire de police de Yeumbeul, Ibrahima Diouf, ont démasqué, puis mis aux arrêts, hier, le «colonel» de l’armée sénégalaise M. Ndiaye. Rien ne semblait pourtant évident pour «déshabiller» le faux officier supérieur de la Grande Muette, encore moins le confondre. Mais, devant le professionnalisme chevillé au corps du chef de service du commissariat de police, l’astuce de l’usurpateur de fonction a fondu comme beurre au soleil.
Tout a commencé quand un chauffeur a été verbalisé par un agent de la circulation routière. Après vérification de ses papiers, l’agent se rend compte que le véhicule n’avait pas de carte grise. L’agent lui notifie qu’il allait immobiliser la voiture. Ce qui fut fait. Conscient de son forfait, le quidam opte pour la négociation et sollicite la magnanimité du chef du bureau des contraventions. Ce dernier refuse catégoriquement de céder à sa requête et lui demande de se mettre en règle.
Le conducteur sollicite un gérant de voitures d’occasion, qui débarque et se dit colonel de l’armée
Face à l’attitude du policier, le chauffeur quitte le commissariat, se confie à un ancien enfant de troupe du Prytanée militaire, M. Ndiaye, reconverti en gérant de voitures d’occasion, et sollicite son intervention. Ce dernier arrive au commissariat, entre dans le bureau des contraventions et se présente comme un colonel de l’armée sénégalaise. Il exhibe le document-attestation à l’agent de police et réclame le permis de conduire du véhicule du chauffeur. Le limier se montre compréhensif, mais remet l’équation du défaut de carte grise sur le tapis.
«L’officier supérieur» fait un boucan de tonnerre au commissariat et exige le permis de conduire
Le «colonel» Ndiaye pique une colère noire et martèle son statut d’officier supérieur de l’armée sénégalaise au chef du bureau des contraventions. Il joue à fond la carte du trafic d’influence, fait du boucan dans le commissariat et réaffirme avec force sa demande de faveur. Le chef du bureau des contraventions met la pédale douce et s’en ouvre à son supérieur hiérarchique, notamment le commandant du corps urbain de la police, qui s’emploie à calmer le prétendu gradé de la Grande Muette. Parallèlement, il alerte le commissaire de police Ibrahima Diouf.
Le commissaire de police, Ibrahima Diouf, entre en action et met à nu la supercherie du faux soldat
Le chef de service du commissariat monte au front, prend le dossier en main et reçoit le «colonel» dans son bureau pour un tête-tête. Mais, n’étant pas né de la dernière pluie, le commissaire de police use de subtiles tactiques d’interrogatoire et découvre vite la supercherie du faux gradé de l’armée, qui réalise que la messe est dite pour lui et rend aussitôt les armes. Toute honte bue, il adopte le profil bas, ravale ses grands airs et déclare être un simple ancien enfant de troupe du Prytanée reconverti en gérant de voitures d’occasion. Il est placé en garde-à-vue et attend d’être présenté aujourd’hui devant le parquet du tribunal de Pikine/Guédiawaye pour usurpation de fonction, rapporte Les Echos.
Rewmi
Tout a commencé quand un chauffeur a été verbalisé par un agent de la circulation routière. Après vérification de ses papiers, l’agent se rend compte que le véhicule n’avait pas de carte grise. L’agent lui notifie qu’il allait immobiliser la voiture. Ce qui fut fait. Conscient de son forfait, le quidam opte pour la négociation et sollicite la magnanimité du chef du bureau des contraventions. Ce dernier refuse catégoriquement de céder à sa requête et lui demande de se mettre en règle.
Le conducteur sollicite un gérant de voitures d’occasion, qui débarque et se dit colonel de l’armée
Face à l’attitude du policier, le chauffeur quitte le commissariat, se confie à un ancien enfant de troupe du Prytanée militaire, M. Ndiaye, reconverti en gérant de voitures d’occasion, et sollicite son intervention. Ce dernier arrive au commissariat, entre dans le bureau des contraventions et se présente comme un colonel de l’armée sénégalaise. Il exhibe le document-attestation à l’agent de police et réclame le permis de conduire du véhicule du chauffeur. Le limier se montre compréhensif, mais remet l’équation du défaut de carte grise sur le tapis.
«L’officier supérieur» fait un boucan de tonnerre au commissariat et exige le permis de conduire
Le «colonel» Ndiaye pique une colère noire et martèle son statut d’officier supérieur de l’armée sénégalaise au chef du bureau des contraventions. Il joue à fond la carte du trafic d’influence, fait du boucan dans le commissariat et réaffirme avec force sa demande de faveur. Le chef du bureau des contraventions met la pédale douce et s’en ouvre à son supérieur hiérarchique, notamment le commandant du corps urbain de la police, qui s’emploie à calmer le prétendu gradé de la Grande Muette. Parallèlement, il alerte le commissaire de police Ibrahima Diouf.
Le commissaire de police, Ibrahima Diouf, entre en action et met à nu la supercherie du faux soldat
Le chef de service du commissariat monte au front, prend le dossier en main et reçoit le «colonel» dans son bureau pour un tête-tête. Mais, n’étant pas né de la dernière pluie, le commissaire de police use de subtiles tactiques d’interrogatoire et découvre vite la supercherie du faux gradé de l’armée, qui réalise que la messe est dite pour lui et rend aussitôt les armes. Toute honte bue, il adopte le profil bas, ravale ses grands airs et déclare être un simple ancien enfant de troupe du Prytanée reconverti en gérant de voitures d’occasion. Il est placé en garde-à-vue et attend d’être présenté aujourd’hui devant le parquet du tribunal de Pikine/Guédiawaye pour usurpation de fonction, rapporte Les Echos.
Rewmi
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