Après le décès du fils de Matam Samba Diallo, réparateur de chaussures extrait des décombres d’une maison effondrée à Gare Boumak près de « Jaakay Mumëh », celui de la petite fille retrouvée noyée non loin du marché Ocass ou celui encore de Sangue Tall, connu dans le mouvement associatif navétane, grand samaritain électrocuté alors qu’il venait en aide à des sinistrés à Keur Niang, une autre nouvelle malheureuse vient de nous être communiquée.
Il s’agit de la mort d’un autre enfant à Touba – Guédé. Le bout de bois de Dieu a été surpris par un mur qui s’est effondré sur lui. Le mur a été rendu moelleux par les eaux pluviales. Il s’appelait Serigne Cheikh Khouma. Il avait un peu plus d’un an. Pourtant, nous dit-on, il a lutté contre la mort pendant plusieurs heures… Hélas !
Un tour à Keur Niang et à Guédé laisse comprendre que les populations commencent à s’énerver. Du côté du gouvernement, on annonce l’arrivée imminente des ministres de la Santé et de la Solidarité. Jusque-là, les mesures prises sont très en deçà des attentes, car sur le terrain, les motopompes paraissent comme de piètres solutions.
Au moment où ces ligues sont écrites, un comité de pilotage des secours a été institué par Touba Ca Kanam, Hizbut Tarquiyah et la mairie sur indication du Khalife général des Mourides. Un compte bancaire a déjà été ouvert pour accueillir les appuis financiers en plus des 200 millions du patriarche et des 60 millions de la municipalité. Des équipes seront envoyé vers les sinistrés. Touba prend en main la situation…
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