A la suite de l’interpellation à Paris de Maixent Accrombessi, Directeur de cabinet du Président Ali Bongo, Libération révélait l’existence d’un avis de recherche visant l’homme d’affaires sénégalo-malien, Seydou Kane. Ce dernier s’était ensuite livré à des interviews de complaisance, assurant qu’il n’avait rien à se reprocher dans cette affaire de corruption.
Hier dans la matinée, Seydou Kane a été cueilli à son arrivée à l’aéroport Charles-de-Gaulle avant d’être acheminé à Nanterre où il est interrogé sous le régime de la garde à vue.
En vérité l’homme d’affaires croyait qu’il serait protégé par son... immunité diplomatique. Au moment de son arrestation, il a brandi trois passeports diplomatiques sénégalais, malien et gabonais. D’ailleurs, il était même attendu à son arrivée par un fonctionnaire de l’ambassade du Sénégal à Paris !
Malgré ses explications, et son «immunité», Seydou Kane a été embarqué dans un véhicule avant d’être placé en garde à vue à l’Office central de lutte contre la corruption et les in- fractions financières et fiscales (Oclclif).
Comme le révélait Libération, c’est un contrat de 7 millions d’euros passé entre le ministère de l’intérieur gabonais et la société française Mark qui intéresse les policiers de l’Oclclif. Tout avait commencé avec un signalement de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy.
Les renseignements ont été intrigués par un virement de 300.000 euros effectuée par la société Mark en faveur d’une autre structure basée à Monaco du nom de Citp. Il se trouve que cette entité est géré par le sénégalo-malien, Seydou Kane, un intime de Maixent Accrombessi. Deux millions d’euros seront encore virés à une autre structure, Aikm, basée au Bénin et dont le propriétaire n’est autre que le Directeur de Cabinet du Président gabonais.
Pour les enquêteurs, ces virements ne sont rien d’autres que des pots-de-vin versés par l’entreprise française pour graisser le Directeur de Cabinet d’Ali Bongo.
Déjà, Pierre Péan avait mis en cause les liaisons douteuses entre le sénégalo-malien et le Directeur de Cabinet d’Ali Bongo dans son livre «Nouvelles affaires africaines».
En effet, écrivait Péan, «l’un des proches du Président malien, Seydou Kane, qu’on dit détenir aussi un diplôme sénégalais, se charge notamment pour le compte de Maixent Accrombessi, des transferts de fonds pour les gros investissements immobiliers et les placements dans des paradis offshore». Selon Pierre Péan, «le Malien, qui dispose de deux passeports diplomatiques et d’une carte de séjour en France, fait également l’objet d’une enquête de la part des autorités américaines sur des investissements effectués aux États-Unis. En janvier 2013, il a fait l’objet d’une brève interpellation alors qu’il était en transit au Bourget pour se rendre à Miami ; il était porteur de 2,5 millions d’euros».
Pire, Péan mettait à jour les relations entre le parrain corse Michel Tomi, sous le coup d’une mise en examen en France pour blanchiment, et Seydou Kane qui, au passage, dispose de deux sociétés au Gabon.
«Il est intéressant de rappeler qu’Ibk fut présenté à Michel Tomi par Omar Bongo. Alors qu’Ibk venait d’être nommé Premier ministre du Mali, en février 1994, Charles Pasqua et Michel Tomi avaient fait son siège pour obtenir de lui l’ouverture d’un casino. Ibk aurait accepté, moyennant une récompense. Depuis lors, les deux hommes sont liés. Tomi n’avait d’ailleurs pas oublié l’ancien Président de la République malienne, Ibk pendant sa longue traversée du désert...s’ajoutent à cette équipe quelques «hommes d’affaires» qui ont pour fonction de ramener de l’argent à partager entre Maixent et Ali Bongo. Parmi eux, Seydou Kane, Vincent Miclet, affairiste français, qui a commencé à bâtir sa fortune en Angola et, jusqu’à une époque récente, Michel Tomi, tout-puissant patron des casinos et des jeux... ».
Hier dans la matinée, Seydou Kane a été cueilli à son arrivée à l’aéroport Charles-de-Gaulle avant d’être acheminé à Nanterre où il est interrogé sous le régime de la garde à vue.
En vérité l’homme d’affaires croyait qu’il serait protégé par son... immunité diplomatique. Au moment de son arrestation, il a brandi trois passeports diplomatiques sénégalais, malien et gabonais. D’ailleurs, il était même attendu à son arrivée par un fonctionnaire de l’ambassade du Sénégal à Paris !
Malgré ses explications, et son «immunité», Seydou Kane a été embarqué dans un véhicule avant d’être placé en garde à vue à l’Office central de lutte contre la corruption et les in- fractions financières et fiscales (Oclclif).
Comme le révélait Libération, c’est un contrat de 7 millions d’euros passé entre le ministère de l’intérieur gabonais et la société française Mark qui intéresse les policiers de l’Oclclif. Tout avait commencé avec un signalement de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy.
Les renseignements ont été intrigués par un virement de 300.000 euros effectuée par la société Mark en faveur d’une autre structure basée à Monaco du nom de Citp. Il se trouve que cette entité est géré par le sénégalo-malien, Seydou Kane, un intime de Maixent Accrombessi. Deux millions d’euros seront encore virés à une autre structure, Aikm, basée au Bénin et dont le propriétaire n’est autre que le Directeur de Cabinet du Président gabonais.
Pour les enquêteurs, ces virements ne sont rien d’autres que des pots-de-vin versés par l’entreprise française pour graisser le Directeur de Cabinet d’Ali Bongo.
Déjà, Pierre Péan avait mis en cause les liaisons douteuses entre le sénégalo-malien et le Directeur de Cabinet d’Ali Bongo dans son livre «Nouvelles affaires africaines».
En effet, écrivait Péan, «l’un des proches du Président malien, Seydou Kane, qu’on dit détenir aussi un diplôme sénégalais, se charge notamment pour le compte de Maixent Accrombessi, des transferts de fonds pour les gros investissements immobiliers et les placements dans des paradis offshore». Selon Pierre Péan, «le Malien, qui dispose de deux passeports diplomatiques et d’une carte de séjour en France, fait également l’objet d’une enquête de la part des autorités américaines sur des investissements effectués aux États-Unis. En janvier 2013, il a fait l’objet d’une brève interpellation alors qu’il était en transit au Bourget pour se rendre à Miami ; il était porteur de 2,5 millions d’euros».
Pire, Péan mettait à jour les relations entre le parrain corse Michel Tomi, sous le coup d’une mise en examen en France pour blanchiment, et Seydou Kane qui, au passage, dispose de deux sociétés au Gabon.
«Il est intéressant de rappeler qu’Ibk fut présenté à Michel Tomi par Omar Bongo. Alors qu’Ibk venait d’être nommé Premier ministre du Mali, en février 1994, Charles Pasqua et Michel Tomi avaient fait son siège pour obtenir de lui l’ouverture d’un casino. Ibk aurait accepté, moyennant une récompense. Depuis lors, les deux hommes sont liés. Tomi n’avait d’ailleurs pas oublié l’ancien Président de la République malienne, Ibk pendant sa longue traversée du désert...s’ajoutent à cette équipe quelques «hommes d’affaires» qui ont pour fonction de ramener de l’argent à partager entre Maixent et Ali Bongo. Parmi eux, Seydou Kane, Vincent Miclet, affairiste français, qui a commencé à bâtir sa fortune en Angola et, jusqu’à une époque récente, Michel Tomi, tout-puissant patron des casinos et des jeux... ».
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