Qui est Mame Bara Mbacké ?
C’est un disciple de Serigne Touba qui a choisi de servir l’Islam à travers les daaras. Nous sommes certes issu de la grande famille du Cheikh, mais nous vivons cette appartenance privilégiée avec philosophie. Nous restons attachés aux valeurs qui fondent le mouridisme qui nous impose un certain comportement, un respect scrupuleux des ndiguëls du Khalife Général des Mourides et de ceux de mon guide spirituel et grand frère, Serigne Abdou Aziz Mbacké Moustapha Darou Tanzil. Nous avons pour ambition de former les jeunes Sénégalais qui développeront le Sénégal. 190 jeunes Sénégalais ont maitrisé à nos côtés le Saint Coran depuis 2002. Nous ne nous en glorifions pas. Nous rendons juste grâce à Dieu. Nous sentons que 190 Sénégalais ont été épargnés de l’ignorance, ont été extirpés de griffes du terrorisme et ont été aidés à servir leur pays. Rien que pour cela, nous continuerons à persévérer.
Vous pensez que les daaras sont vraiment utiles ?
Vous pensez-vous qu’ils devraient disparaître ? Qu’ils n’ont aucune utilité ? Pour ce pays et pour le monde, les daaras sont indispensables. Les villes religieuses que vous fréquentez et que vous adorez furent toutes des daaras. Touba, Tivavouane, Ndiassane, Médina Baye, Yoff etc…Ce sont ces daaras qui ont permis au Sénégal d’avoir cette stabilité sociale, économique et politique. Les discours de nos pères et grands pères résonnent encore dans nos oreilles et nous rappellent nos origines, nos devoirs. Dieu nous enseigne dans le Coran que l’ignorance est la mère des vices. Nous avons une obligation d’éduquer et d’instruire nos enfants pour devenir indépendants psychologiquement, culturellement, économiquement… Cette aliénation multiforme dont nous sommes victimes est la résultante du manque de considération manifesté vis-à-vis des daaras. Ils sont considérés comme des écoles réservées aux populations économiquement limitées et catégoriellement reléguées au second plan.
Mais oui et c’est parce que les daaras n’ont aucune influence sur la vie active du pays
Et c’est à tort que vous le dites. Ce pays ne fonctionnera jamais comme souhaité tant que les daaras n’auront pas fonctionné de manière convenable. L’économie de ce pays basculerait dans la déchéance si les produits des daaras n’y intervenaient plus. C’est nous qui détenons cette économie. Allez voir dans tous les secteurs de la vie réellement porteurs de dividendes, c'est-à-dire, au niveau de l’agriculture, de l’artisanat, du commerce intérieur comme international, la puissance financière des Sénégalais de la diaspora issus pour l’essentiel des écoles coraniques et vous verrez de quoi nous parlons. Au Sénégal, le riz, l’arachide… sont les principales denrées sur lesquelles notre économie repose et vérifiez. Vous vous rendrez compte que les personnes qui travaillent sont formées par des « Serigne Daara ». Les daaras forment des personnes mentalement équilibrées et physiquement performantes. Ne pensez pas que nous sommes des illettrés. Dans cette école que j’ai créée, les enfants travaillent avec des tablettes. Ils ont de l’électricité et ils sont médicalement traités par des professionnels. Ils n’ont rien à envier aux élèves des autres écoles du pays parce que nous pensons que celui qui apprend le Coran mérite plus que n’importe qui de naviguer dans un environnement sain et approprié. Ils ont logés et bien nourris. Chaque salle et chaque compartiment de l’établissement est de muni de caméras de surveillance. L’Islam ne mérite-t-il pas tous ses efforts ?
Oui, mais c’est l’Islam aussi la religion de référence des terroristes
Certes, mais jamais vous n’entendrez que tel Islamiste Sénégalais est issu d’un daara. C’est la solution d’ailleurs. Pour exorciser ce mal qu’est le terrorisme, il faut donner la part belle aux daaras. Je me trouvais à l’université de Columbia aux Etats-Unis lorsque les deux tours jumelles de World Trade Center croulaient suite aux attentats. Mais j’ai compris que les musulmans Sénégalais n’ont rien à envier aux musulmans du reste du monde. Un enfant qui n’est pas solidement formé sur le plan de la religion peut, à n’importe quel moment, tomber sous le charme des terroristes. C’est cela la réalité. Nos enfants ne seront jamais fascinés par ce discours qui est tenu et qui détourne les consciences. Nous avons méprisé la voie tracée par nos ancêtres et par l’Islam, nous en paierons les frais. Le meilleur d’entre nous, c’est celui qui a appris et qui enseigne le Coran. C’est dommage que les priorités aient été situées ailleurs.
La burqa… vous pensez qu’il faut l’interdire au Sénégal ?
Oui, absolument. L’Islam n’a jamais demandé aux femmes de se voiler intégralement. La situation, telle qu’elle est, justifie que les visages des gens soient en permanence distinguables. C’est pourquoi je dis qu’il y a un problème de formation religieuse. Ceci ne devrait même pas constituer un débat. Tant que ce qui est demandé n’est pas contraire aux recommandations de Dieu, nous acceptons de nous plier. Et là, ce n’est pas le cas.
Votre daara ?
Il s’appelle « Khidmatoul Khadim ». Il a été fondée en 2002 sous le ndiguël de Serigne Saliou Mbacké et sous le contrôle de mon chef religieux et grand frère, Serigne Abdou Aziz Moustapha. Il n’y avait que 7 élèves et le travail se faisait dans deux classes en paille. Aujourd’hui, nous avons deux bâtiments et 190 élèves ont déjà maîtrisé le Saint Coran. Les enseignants sont issus de familles bien connues. Leurs ancêtres ont servi Serigne Touba. Samedi prochain, d’ailleurs, les enfants vont réciter le livre saint...
C’est un disciple de Serigne Touba qui a choisi de servir l’Islam à travers les daaras. Nous sommes certes issu de la grande famille du Cheikh, mais nous vivons cette appartenance privilégiée avec philosophie. Nous restons attachés aux valeurs qui fondent le mouridisme qui nous impose un certain comportement, un respect scrupuleux des ndiguëls du Khalife Général des Mourides et de ceux de mon guide spirituel et grand frère, Serigne Abdou Aziz Mbacké Moustapha Darou Tanzil. Nous avons pour ambition de former les jeunes Sénégalais qui développeront le Sénégal. 190 jeunes Sénégalais ont maitrisé à nos côtés le Saint Coran depuis 2002. Nous ne nous en glorifions pas. Nous rendons juste grâce à Dieu. Nous sentons que 190 Sénégalais ont été épargnés de l’ignorance, ont été extirpés de griffes du terrorisme et ont été aidés à servir leur pays. Rien que pour cela, nous continuerons à persévérer.
Vous pensez que les daaras sont vraiment utiles ?
Vous pensez-vous qu’ils devraient disparaître ? Qu’ils n’ont aucune utilité ? Pour ce pays et pour le monde, les daaras sont indispensables. Les villes religieuses que vous fréquentez et que vous adorez furent toutes des daaras. Touba, Tivavouane, Ndiassane, Médina Baye, Yoff etc…Ce sont ces daaras qui ont permis au Sénégal d’avoir cette stabilité sociale, économique et politique. Les discours de nos pères et grands pères résonnent encore dans nos oreilles et nous rappellent nos origines, nos devoirs. Dieu nous enseigne dans le Coran que l’ignorance est la mère des vices. Nous avons une obligation d’éduquer et d’instruire nos enfants pour devenir indépendants psychologiquement, culturellement, économiquement… Cette aliénation multiforme dont nous sommes victimes est la résultante du manque de considération manifesté vis-à-vis des daaras. Ils sont considérés comme des écoles réservées aux populations économiquement limitées et catégoriellement reléguées au second plan.
Mais oui et c’est parce que les daaras n’ont aucune influence sur la vie active du pays
Et c’est à tort que vous le dites. Ce pays ne fonctionnera jamais comme souhaité tant que les daaras n’auront pas fonctionné de manière convenable. L’économie de ce pays basculerait dans la déchéance si les produits des daaras n’y intervenaient plus. C’est nous qui détenons cette économie. Allez voir dans tous les secteurs de la vie réellement porteurs de dividendes, c'est-à-dire, au niveau de l’agriculture, de l’artisanat, du commerce intérieur comme international, la puissance financière des Sénégalais de la diaspora issus pour l’essentiel des écoles coraniques et vous verrez de quoi nous parlons. Au Sénégal, le riz, l’arachide… sont les principales denrées sur lesquelles notre économie repose et vérifiez. Vous vous rendrez compte que les personnes qui travaillent sont formées par des « Serigne Daara ». Les daaras forment des personnes mentalement équilibrées et physiquement performantes. Ne pensez pas que nous sommes des illettrés. Dans cette école que j’ai créée, les enfants travaillent avec des tablettes. Ils ont de l’électricité et ils sont médicalement traités par des professionnels. Ils n’ont rien à envier aux élèves des autres écoles du pays parce que nous pensons que celui qui apprend le Coran mérite plus que n’importe qui de naviguer dans un environnement sain et approprié. Ils ont logés et bien nourris. Chaque salle et chaque compartiment de l’établissement est de muni de caméras de surveillance. L’Islam ne mérite-t-il pas tous ses efforts ?
Oui, mais c’est l’Islam aussi la religion de référence des terroristes
Certes, mais jamais vous n’entendrez que tel Islamiste Sénégalais est issu d’un daara. C’est la solution d’ailleurs. Pour exorciser ce mal qu’est le terrorisme, il faut donner la part belle aux daaras. Je me trouvais à l’université de Columbia aux Etats-Unis lorsque les deux tours jumelles de World Trade Center croulaient suite aux attentats. Mais j’ai compris que les musulmans Sénégalais n’ont rien à envier aux musulmans du reste du monde. Un enfant qui n’est pas solidement formé sur le plan de la religion peut, à n’importe quel moment, tomber sous le charme des terroristes. C’est cela la réalité. Nos enfants ne seront jamais fascinés par ce discours qui est tenu et qui détourne les consciences. Nous avons méprisé la voie tracée par nos ancêtres et par l’Islam, nous en paierons les frais. Le meilleur d’entre nous, c’est celui qui a appris et qui enseigne le Coran. C’est dommage que les priorités aient été situées ailleurs.
La burqa… vous pensez qu’il faut l’interdire au Sénégal ?
Oui, absolument. L’Islam n’a jamais demandé aux femmes de se voiler intégralement. La situation, telle qu’elle est, justifie que les visages des gens soient en permanence distinguables. C’est pourquoi je dis qu’il y a un problème de formation religieuse. Ceci ne devrait même pas constituer un débat. Tant que ce qui est demandé n’est pas contraire aux recommandations de Dieu, nous acceptons de nous plier. Et là, ce n’est pas le cas.
Votre daara ?
Il s’appelle « Khidmatoul Khadim ». Il a été fondée en 2002 sous le ndiguël de Serigne Saliou Mbacké et sous le contrôle de mon chef religieux et grand frère, Serigne Abdou Aziz Moustapha. Il n’y avait que 7 élèves et le travail se faisait dans deux classes en paille. Aujourd’hui, nous avons deux bâtiments et 190 élèves ont déjà maîtrisé le Saint Coran. Les enseignants sont issus de familles bien connues. Leurs ancêtres ont servi Serigne Touba. Samedi prochain, d’ailleurs, les enfants vont réciter le livre saint...
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