La présidentielle a livré ses vérités ce jeudi 28 février. La commission nationale de recensement des votes a proclamé les résultats. Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar s’est vu allouer 58,27% des suffrages valablement exprimés. Ce qui permet au président sortant de rempiler dès le premier tour. Au grand dam de ses poursuivants dont un certain...Ousmane Sonko.
Le candidat de « Sonko Président » arrive à la troisième place. Mais force est de constater que pour sa première tentative, l'ancien inspecteur des impôts s’est taillé une belle part en ralliant à sa cause 687 065 électeurs. Or, aux dernières élections législatives, Ndawi Askanwi dont il était la tête de liste, n’avait obtenu que 35 705 voix. D’ailleurs, il doit son siège à l’Assemblée nationale au fameux plus fort reste. C'est dire que l’homme qui se veut le chantre de l’anti système a fait un très grand bond en avant. Il est passé d’un taux de 1,15% en 2017 à 15,67% en 2019 (voire courbes).
Une étude comparative de son score dans les quatorze (14) régions, compte non tenu de la Diaspora où il a donné des sueurs froides au président sortant, nous a permis de constater qu’il a fait des efforts gigantesques dans au moins neuf (09) d’entre elles.
Par exemple à Dakar, il s’est adjugé 19,99% de l’électorat, soit 229 687 alors qu’en 2017, 13 891 électeurs avaient voté pour lui, c’est-à-dire 1,70%. Il en est de même à Ziguinchor. Région qui est désormais dans l’escarcelle de Pastef.
Au sortir du scrutin du 24 février 2019, Ousmane Sonko est le maitre de cette région symbolique de la verte Casamance où il a obtenu 101 938 des voix, à savoir 57,24%. Il devance ainsi Macky Sall et Idrissa Seck. L'ancien inspecteur des impôts a également fait une performance à Thiès, à Sédhiou, à Kolda, à Kaolack, à Fatick, à Diourbel; des régions où il dépassait à peine la barre des 1000 voix en 2017. La donne a changé en 2019 et Sonko est parvenu à radicalement renverser la tendance. Une performance rarement réussie par un homme politique sénégalais pour une première participation à une présidentielle.
Jusque-là, seuls Me Abdoulaye Wade, Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall se sont singularisés de la sorte. En effet, face à Léopold Sédar Senghor en 1978, Me Wade avait obtenu un score de 17,80% alors que Moustapha Niasse s’est retrouvé avec 16,77% de l’électorat en 2000. Pour sa part, Idrissa Seck a failli venir à bout de Wade en 2007 en créant la surprise avec ses 14,92%. Pour sa première en 2012, Macky Sall a eu 26,58% et a défait son maître au second tour.
Le candidat de « Sonko Président » arrive à la troisième place. Mais force est de constater que pour sa première tentative, l'ancien inspecteur des impôts s’est taillé une belle part en ralliant à sa cause 687 065 électeurs. Or, aux dernières élections législatives, Ndawi Askanwi dont il était la tête de liste, n’avait obtenu que 35 705 voix. D’ailleurs, il doit son siège à l’Assemblée nationale au fameux plus fort reste. C'est dire que l’homme qui se veut le chantre de l’anti système a fait un très grand bond en avant. Il est passé d’un taux de 1,15% en 2017 à 15,67% en 2019 (voire courbes).
Une étude comparative de son score dans les quatorze (14) régions, compte non tenu de la Diaspora où il a donné des sueurs froides au président sortant, nous a permis de constater qu’il a fait des efforts gigantesques dans au moins neuf (09) d’entre elles.
Par exemple à Dakar, il s’est adjugé 19,99% de l’électorat, soit 229 687 alors qu’en 2017, 13 891 électeurs avaient voté pour lui, c’est-à-dire 1,70%. Il en est de même à Ziguinchor. Région qui est désormais dans l’escarcelle de Pastef.
Au sortir du scrutin du 24 février 2019, Ousmane Sonko est le maitre de cette région symbolique de la verte Casamance où il a obtenu 101 938 des voix, à savoir 57,24%. Il devance ainsi Macky Sall et Idrissa Seck. L'ancien inspecteur des impôts a également fait une performance à Thiès, à Sédhiou, à Kolda, à Kaolack, à Fatick, à Diourbel; des régions où il dépassait à peine la barre des 1000 voix en 2017. La donne a changé en 2019 et Sonko est parvenu à radicalement renverser la tendance. Une performance rarement réussie par un homme politique sénégalais pour une première participation à une présidentielle.
Jusque-là, seuls Me Abdoulaye Wade, Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall se sont singularisés de la sorte. En effet, face à Léopold Sédar Senghor en 1978, Me Wade avait obtenu un score de 17,80% alors que Moustapha Niasse s’est retrouvé avec 16,77% de l’électorat en 2000. Pour sa part, Idrissa Seck a failli venir à bout de Wade en 2007 en créant la surprise avec ses 14,92%. Pour sa première en 2012, Macky Sall a eu 26,58% et a défait son maître au second tour.
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