DAKARACTU.COM Pour qui vote l'Elysée à l'occasion de l'élection présidentielle sénégalaise de février 2012 ? Pas pour le chef de l'Etat actuel, Abdoulaye Wade, qui, aux yeux de Nicolas Sarkozy, doit se retirer de la course pour ne pas faire courir des risques à la stabilité du Sénégal. Abdoulaye Wade out, qui alors a les faveurs de la présidence française ? Ousmane Tanor Dieng, du Parti socialiste, et Moustapha Niasse, de l'Alliance des forces de progrès (AFP), sont d'emblée écartés. Traumatisé par le précédent Laurent Gbagbo, Sarkozy ne veut pas entendre parler d'un homme de gauche, de surcroît susceptible d'être proche ou de constituer un soutien pour ses adversaires du Parti socialiste français.
Dans le camp de droite, l'Elysée garde un oeil attentionné sur Pape Diop, président du Sénat et dauphin constitutionnel. Pape Diop multiplie d'ailleurs les séjours à Paris où il bénéficie de soutiens dans des cercles d'influence comme le Club de la presse et parmi les lobbyistes actifs au "château". Un de ceux-ci s'est d'ailleurs longuement entretenu avec lui, fin juillet, à l'aéroport de Roissy, alors qu'il s'apprêtait à s'envoler pour Dakar. L'Elysée hésite entre cette personnalité perçue comme la plus consensuelle de ce qui reste du parti présidentiel et Macky Sall, l'ancien Premier ministre reconverti en opposant à la tête de l'Alliance pour la République (APR). Sans crier gare, le leader de l'APR tisse sa toile depuis qu'il a été délégué par Abdoulaye Wade pour le représenter à l'investiture du candidat Nicolas Sarkozy à la veille de l'élection présidentielle française de 2007.
Macky Sall dispose de soutiens solides au sein de la droite française. Il est très proche de Jean-Louis Borloo, grande figure de la vie politique hexagonale, de députés, de sénateurs, de lobbyistes... Le sénateur Jacques Legendre l'a d'ailleurs invité à prononcer un discours au Sénat français, en 2008. Le leader de l'APR est vu à l'Elysée comme un modéré susceptible de gérer consensuellement le pays en associant ses alliés actuels dans le cadre de Bennoo Siggil Senegaal. Il doit toutefois surveiller ses arrières devant l'offensive d'Idrissa Seck qui cherche à forcer l'estime de Claude Guéant, l'homme de confiance de Sarkozy, par le biais du lobbyiste Robert Bourgi. Et entretient des liens avec des personnalités comme Jean-Christophe Rufin et Bernard-Henri Lévy.
Dans le camp de droite, l'Elysée garde un oeil attentionné sur Pape Diop, président du Sénat et dauphin constitutionnel. Pape Diop multiplie d'ailleurs les séjours à Paris où il bénéficie de soutiens dans des cercles d'influence comme le Club de la presse et parmi les lobbyistes actifs au "château". Un de ceux-ci s'est d'ailleurs longuement entretenu avec lui, fin juillet, à l'aéroport de Roissy, alors qu'il s'apprêtait à s'envoler pour Dakar. L'Elysée hésite entre cette personnalité perçue comme la plus consensuelle de ce qui reste du parti présidentiel et Macky Sall, l'ancien Premier ministre reconverti en opposant à la tête de l'Alliance pour la République (APR). Sans crier gare, le leader de l'APR tisse sa toile depuis qu'il a été délégué par Abdoulaye Wade pour le représenter à l'investiture du candidat Nicolas Sarkozy à la veille de l'élection présidentielle française de 2007.
Macky Sall dispose de soutiens solides au sein de la droite française. Il est très proche de Jean-Louis Borloo, grande figure de la vie politique hexagonale, de députés, de sénateurs, de lobbyistes... Le sénateur Jacques Legendre l'a d'ailleurs invité à prononcer un discours au Sénat français, en 2008. Le leader de l'APR est vu à l'Elysée comme un modéré susceptible de gérer consensuellement le pays en associant ses alliés actuels dans le cadre de Bennoo Siggil Senegaal. Il doit toutefois surveiller ses arrières devant l'offensive d'Idrissa Seck qui cherche à forcer l'estime de Claude Guéant, l'homme de confiance de Sarkozy, par le biais du lobbyiste Robert Bourgi. Et entretient des liens avec des personnalités comme Jean-Christophe Rufin et Bernard-Henri Lévy.
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