DAKARACTU.COM L’ancien chef de l’Etat, Abdou Diouf, a rompu la réserve qu’il s’était imposé depuis son départ du pouvoir, le 3 avril 2000. Prenant part au débat politique en cours au Sénégal, il a pris fait et cause pour Karim Wade, fils et ministre d’Etat de son successeur Abdoulaye Wade. Diouf a déclaré, en substance, que le portefeuille qu’il a eu en tant que ministre du Plan est plus volumineux que le département actuel du ministre d’Etat chargé des Infrastructures, de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie. Avant d’inviter les Sénégalais à « relativiser » leurs critiques contre la taille du ministère de Karim Wade.
Pourquoi Abdou Diouf s’est-il senti obligé de faire pareille sortie ? Les explications hâtives disent que c’est une manière pour lui de gérer ses intérêts. Notamment de plaire à Wade et à son fils pour assurer la pérennité des investissements de ses propres enfants au Sénégal. Cette thèse est d’autant moins crédible qu’Abdou Diouf a tous les défauts sauf celui d’être un homme d’argent.
Il y a, par contre, que le prédécesseur d’Abdoulaye Wade s’est toujours senti dans l’obligation de donner des gages à ce dernier. Il n’a jamais raté aucune occasion de dire publiquement du bien de son successeur, comme ce fut le cas lorsque Wade recevait le prix Houphouët-Boigny pour la paix. Et il s’est toujours abstenu de le heurter. Un jour où il était en visite à Touba, Abdou Diouf a refusé de faire cent mètres à pied, entre les domiciles de deux marabouts, de peur que Wade entende qu’il a pris un bain de foule. Le premier trouve en fait particulièrement imprévisible et nuisible le second. Celui-ci ne se gêne pas en retour, même lorsque la température atteint 40°, de déclarer que c’est la faute au régime de son prédécesseur.
L’autre explication de la sollicitude de l’ancien président envers Karim Wade se trouve dans les relations humaines qui les lient. Le fils de Wade était au mariage de la fille de Diouf, Yacine. Syndjély Wade est amie à Habib Diouf. Abdou Diouf a été à la levée du corps à Paris de Karine, défunte femme de Karim Wade. Toutes choses qui font que Diouf puisse nourrir de l’affection pour le fils de son successeur. Au point de prendre une position aussi tranchée que gênante pour son ex-formation politique, le Parti socialiste (PS) ? Abdou Diouf, qui ne tient visiblement pas en estime les dirigeants actuels de cette structure, a dit un jour à Abdoulaye Diack, un de ses vieux compagnons politiques, que le sort du PS le laissait totalement indifférent. Sa sortie au secours du fils de Wade vient étayer ce propos.
Pourquoi Abdou Diouf s’est-il senti obligé de faire pareille sortie ? Les explications hâtives disent que c’est une manière pour lui de gérer ses intérêts. Notamment de plaire à Wade et à son fils pour assurer la pérennité des investissements de ses propres enfants au Sénégal. Cette thèse est d’autant moins crédible qu’Abdou Diouf a tous les défauts sauf celui d’être un homme d’argent.
Il y a, par contre, que le prédécesseur d’Abdoulaye Wade s’est toujours senti dans l’obligation de donner des gages à ce dernier. Il n’a jamais raté aucune occasion de dire publiquement du bien de son successeur, comme ce fut le cas lorsque Wade recevait le prix Houphouët-Boigny pour la paix. Et il s’est toujours abstenu de le heurter. Un jour où il était en visite à Touba, Abdou Diouf a refusé de faire cent mètres à pied, entre les domiciles de deux marabouts, de peur que Wade entende qu’il a pris un bain de foule. Le premier trouve en fait particulièrement imprévisible et nuisible le second. Celui-ci ne se gêne pas en retour, même lorsque la température atteint 40°, de déclarer que c’est la faute au régime de son prédécesseur.
L’autre explication de la sollicitude de l’ancien président envers Karim Wade se trouve dans les relations humaines qui les lient. Le fils de Wade était au mariage de la fille de Diouf, Yacine. Syndjély Wade est amie à Habib Diouf. Abdou Diouf a été à la levée du corps à Paris de Karine, défunte femme de Karim Wade. Toutes choses qui font que Diouf puisse nourrir de l’affection pour le fils de son successeur. Au point de prendre une position aussi tranchée que gênante pour son ex-formation politique, le Parti socialiste (PS) ? Abdou Diouf, qui ne tient visiblement pas en estime les dirigeants actuels de cette structure, a dit un jour à Abdoulaye Diack, un de ses vieux compagnons politiques, que le sort du PS le laissait totalement indifférent. Sa sortie au secours du fils de Wade vient étayer ce propos.
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