L’Association générale des allocataires de régime de retraite (Agarr) affiliée à l’Institution de prévoyance des retraités du Sénégal (Ipres) a fait face, hier, à la presse, pour se prononcer sur la mensualisation des pensions. D’après Bachir Fall, porte parole du jour, la mensualisation des pensions de retraite est une vielle revendication des retraités ; qui aujourd’hui, est satisfaite et des mesures d’accompagnement ont été mises en œuvre. « Cette affaire est derrière nous ; il est possible pour ceux qui veulent continuer à percevoir tous les 2 mois de le faire », a-t-il dit. M Fall a souligné que, depuis l’avènement de la nouvelle équipe à la tête de l’Institution (le Pca Mamadou Racine Sy et le Dg Mamadou Sy Mbengue et leurs collaborateurs), des initiatives et mesures d’amélioration concrètes ont été prises, pour un mieux-être des pensionnaires sans aliéner la viabilité de l’Institution (la démarche associative et inclusive).
M Fall livre ici l’augmentation des pensions de retraite : 10% successivement en 2012, 2014, 2016 et celle prévue en janvier 2017 ; toutes ces augmentations cumulées depuis 2006 font 73% d’augmentation.
« Malgré ces décisions courageuses en vue d’améliorer le bien-être des retraités, dans un contexte mondial difficile, certaines personnes en quête de popularité et malintentionnées utilisent les média, pour ramer à contre-courant », a déploré le porte parole, qui rappelle qu’au courant de l’année 2016, lors d’une rencontre organisée à deux reprises, à l’hôtel King Fahd Palace, les retraités présents avaient approuvé cette mensualisation.
Si certaines pensions sont modiques, l’explication est à trouver aussi dans la modicité des cotisations et au manque d’ancienneté de certains retraités. « Nous serons les premiers à dire Non, si jamais l’Ipres prend une décision que ne nous arrange pas », insiste M Fall. Il dira qu’un responsable comme retraité n’a pas à participer à une marche.
Au chapitre des revendications, Bachir Fall a plaidé pour un allégement des impôts sur les pensions, mais aussi, il demande à ce que l’Etat mette une politique de logements sociaux, car certains d’entre eux continuent de payer la location. Il a invité à ce que l’Ipres révise ses textes anciens ; que l’Etat paie sa dette intégrale à l’Ipres, organise la tenue de la conférence sociale sur la retraite au Sénégal non sans plaider pour un financement des projets viables de retraités. Le porte-parole se dit favorable à une implication des retraités dans le Plan Sénégal émergent (Pse), mais aussi, une pratique de tarifs spéciaux sur la facturation de l’eau et de l’électricité.
Quant au président de l’Agarr, Alioune Diouf, il a souligné que les veuves ont droit à 50% de la pension de leurs défunts époux ; « l’Ipres ne peut pas accorder les 100% à la veuve. L’âge de l’Ipres pour la prise en charge d’un orphelin, c’est jusqu’à 21 ans », a-t-il expliqué. Sur la floraison et l’émiettement des associations des retraités, M Diouf dira que c’est lié à la politique. Concernant la marche que comptent organiser certains retraités, Alioune Diouf leur demande de revenir à la raison. « La bi mensualisation était une économie forcée de l’Ipres ; un gain pour nous», a-t-il affirmé. L’Agarr est une entité née en 1985 et riche 10.751 membres.
Le Soleil
M Fall livre ici l’augmentation des pensions de retraite : 10% successivement en 2012, 2014, 2016 et celle prévue en janvier 2017 ; toutes ces augmentations cumulées depuis 2006 font 73% d’augmentation.
« Malgré ces décisions courageuses en vue d’améliorer le bien-être des retraités, dans un contexte mondial difficile, certaines personnes en quête de popularité et malintentionnées utilisent les média, pour ramer à contre-courant », a déploré le porte parole, qui rappelle qu’au courant de l’année 2016, lors d’une rencontre organisée à deux reprises, à l’hôtel King Fahd Palace, les retraités présents avaient approuvé cette mensualisation.
Si certaines pensions sont modiques, l’explication est à trouver aussi dans la modicité des cotisations et au manque d’ancienneté de certains retraités. « Nous serons les premiers à dire Non, si jamais l’Ipres prend une décision que ne nous arrange pas », insiste M Fall. Il dira qu’un responsable comme retraité n’a pas à participer à une marche.
Au chapitre des revendications, Bachir Fall a plaidé pour un allégement des impôts sur les pensions, mais aussi, il demande à ce que l’Etat mette une politique de logements sociaux, car certains d’entre eux continuent de payer la location. Il a invité à ce que l’Ipres révise ses textes anciens ; que l’Etat paie sa dette intégrale à l’Ipres, organise la tenue de la conférence sociale sur la retraite au Sénégal non sans plaider pour un financement des projets viables de retraités. Le porte-parole se dit favorable à une implication des retraités dans le Plan Sénégal émergent (Pse), mais aussi, une pratique de tarifs spéciaux sur la facturation de l’eau et de l’électricité.
Quant au président de l’Agarr, Alioune Diouf, il a souligné que les veuves ont droit à 50% de la pension de leurs défunts époux ; « l’Ipres ne peut pas accorder les 100% à la veuve. L’âge de l’Ipres pour la prise en charge d’un orphelin, c’est jusqu’à 21 ans », a-t-il expliqué. Sur la floraison et l’émiettement des associations des retraités, M Diouf dira que c’est lié à la politique. Concernant la marche que comptent organiser certains retraités, Alioune Diouf leur demande de revenir à la raison. « La bi mensualisation était une économie forcée de l’Ipres ; un gain pour nous», a-t-il affirmé. L’Agarr est une entité née en 1985 et riche 10.751 membres.
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