À la suite de la déclaration de M. Augustin Faye, directeur de cabinet du ministre en charge du Commerce, en rapport à l’ouverture prochaine de la filière avicole sénégalaise au marché extérieur liée à la volonté du pays de respecter ses engagements commerciaux internationaux, La FAFA (Fédération des Acteurs de la Filière Avicole) a jugé utile de réagir pour apporter des réponses sur certains points.
En effet, concernant l’ouverture « inéluctable si on veut être en phase avec nos engagements commerciaux internationaux », nous, FAFA, nous demandons si les Etats Unis respectent ses engagements avec l’OMC au point d’engager une guerre commerciale avec ses partenaires ; notamment le Canada.
Aussi, en quoi l’ouverture des frontières peut-elle constituer un « effort de l’Etat (…) pour mettre nos producteurs à niveau pour pouvoir affronter cette ouverture des marchés » ? Nous pensons plutôt que qu’il faudrait d’abord accompagner les acteurs en termes de formation, de suivi et de mise à disposition de matériels avicoles de qualité. L’effort de l’Etat ne devrait-elle pas être tourné vers la baisse des prix des intrants ou de facilité d’octroi de financement pour les millions de femmes et de jeunes qui s’activent dans la filière avicole ? C’est de cet accompagnement dont nous avons besoin.
Depuis la mise en place des mesures d’interdiction en 2005, la filière avicole a produit plus de cinquante millions de poulets en 2017 et parvient à satisfaire pleinement la demande locale. En outre, à ce jour, la filière avicole a créé plus 55 000 emplois directs et indirects avec une part importante de l’élevage familial avec la volaille locale.
N’oublions pas que l’importation des produits avicoles, au-delà des milliers d’emplois menacés, posent un réel problème de santé publique avec des cas de grippes aviaires et d’autres épizooties. Il y a, en outre, les risques d’intoxications alimentaires avec les conditions de conservation douteuses et la rupture de la chaine de froid.
Enfin, nous allons, avec notre ministère de tutelle dont nous avons toujours eu le soutien, se concerter pour établir un plan d’action contre cette mesure éventuelle.
Président de la FAFA
Serge N. Sadio
En effet, concernant l’ouverture « inéluctable si on veut être en phase avec nos engagements commerciaux internationaux », nous, FAFA, nous demandons si les Etats Unis respectent ses engagements avec l’OMC au point d’engager une guerre commerciale avec ses partenaires ; notamment le Canada.
Aussi, en quoi l’ouverture des frontières peut-elle constituer un « effort de l’Etat (…) pour mettre nos producteurs à niveau pour pouvoir affronter cette ouverture des marchés » ? Nous pensons plutôt que qu’il faudrait d’abord accompagner les acteurs en termes de formation, de suivi et de mise à disposition de matériels avicoles de qualité. L’effort de l’Etat ne devrait-elle pas être tourné vers la baisse des prix des intrants ou de facilité d’octroi de financement pour les millions de femmes et de jeunes qui s’activent dans la filière avicole ? C’est de cet accompagnement dont nous avons besoin.
Depuis la mise en place des mesures d’interdiction en 2005, la filière avicole a produit plus de cinquante millions de poulets en 2017 et parvient à satisfaire pleinement la demande locale. En outre, à ce jour, la filière avicole a créé plus 55 000 emplois directs et indirects avec une part importante de l’élevage familial avec la volaille locale.
N’oublions pas que l’importation des produits avicoles, au-delà des milliers d’emplois menacés, posent un réel problème de santé publique avec des cas de grippes aviaires et d’autres épizooties. Il y a, en outre, les risques d’intoxications alimentaires avec les conditions de conservation douteuses et la rupture de la chaine de froid.
Enfin, nous allons, avec notre ministère de tutelle dont nous avons toujours eu le soutien, se concerter pour établir un plan d’action contre cette mesure éventuelle.
Président de la FAFA
Serge N. Sadio
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