Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse, participe à la 4e Conférence mondiale des Présidents de Parlement qui clôture, aujourd’hui, mercredi 2 septembre, au siège des Nations-Unies à New York, ses travaux.
Le Président Moustapha Niasse a pris la parole à l’occasion du débat général dont le thème est : « Mettre la démocratie au service de la paix et du développement durable : construire le monde tel que le veut le peuple ».
« Grâce à une population jeune et éduquée, aujourd’hui devenue une réalité, l’Afrique dispose de trois ingrédients valides de la croissance : le travail, reposant sur cette population jeune et ambitieuse ; le capital, avec un endettement modéré, et une productivité en progression notable, grâce à sa capacité d’adapter les plus récentes technologiques aux priorités du développement », a soutenu le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal.
Pour le Président Moustapha Niasse, « explorer ce que pourrait être notre futur peut nous aider, dans le temps présent à comprendre les forces et les faiblesses des démocraties, dans les deux hémisphères nord et sud de la planète terre, face aux bouleversements du monde ».
Poursuivant son allocution, il dira que « la démocratie n’est pas seulement politique et d’essence institutionnelle ». « Elle est aussi économique en termes d’éradication des inégalités qui existent entre peuples, entre sociétés, entre communautés humaines. C’est pourquoi des travaux d’éminents chercheurs et d’économistes réputés ont mis l’accent sur l’existence de corrélations diverses entre démocratie et croissance économique », rappelle le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal.
« Suite aux dernières crises financières, la Commission des questions économiques et du développement du Conseil de l’Europe a mené une étude pour mesurer l’impact de ces crises dans certains pays en fonction de leur niveau de démocratie. Cette étude concluait que : « la démocratie est un facteur fondamental pour un développement économique durable» », rappelle-t-il encore.
Toutefois, le Président de l’Assemblée nationale s’interroge : « la croissance économique, en tant que concept et instrument de mesure et de quantification de l’augmentation du niveau de vie et de bien-être des populations signifie-t-elle le bonheur, lorsque cette notion est inégalement répartie et partagée entre quelques nantis et l’immensité des pauvres vivant dans les banlieues précaires et sous-équipées des grandes agglomérations urbaines, dans la presque totalité des pays, dans le monde ? Le rêve, tout à fait légitime des peuples, vers plus de démocratie, plus de liberté, n’est-il pas, précisément, un rêve d’égalité de droit au travail, de droit à l’emploi, de droit à l’accès à des soins de santé de qualité, de droit à l’éducation, d’égalité dans le respect des libertés fondamentales de l’homme, d’égalité de droit à un statut protégé pour la femme et pour l’enfant, de protection organisée des personnes âgées ? ».
Avant de lancer cet appel pour « construire le monde tel que le veut le peuple ».
« Les parlementaires légifèrent dans le but d’orienter l’utilisation des ressources allouées, pour une protection judicieuse des libertés de l’individu dans la société et pour la promotion organisée et sécurisée des droits de l’homme pour permettre à celui-ci de donner un sens à son existence et de produire des œuvres de beauté. Dès lors, la démocratie, par les pouvoirs qu’elle confère, est un catalyseur du développement, de la paix et la stabilité », souligne le Président Moustapha Niasse.
C’est pourquoi, estime-t-il, « le pouvoir législatif doit veiller à ce que certains principes de base du système démocratique, notamment le respect, l’équilibre et la séparation des pouvoirs, soient une réalité tangible ».
« Il nous faut reconstruire le monde. Il nous revient de reconstruire un humanisme de notre temps, un humanisme nouveau qui s’abreuve à la source intarissable de l’universalité. Cette universalité, il faut le souligner, selon le Professeur Alassane Ndao, du Sénégal, n’est la propriété d’aucune civilisation », a dit le Président de l’Assemblée nationale. Qui ajoute : « c’est que les valeurs et les vertus qui ont donné une identité intangible à l’humanité portent la marque immarcescible d’un destin assumé tout au long des millénaires et des siècles d’une histoire partagée. Le scénario intelligent et généreux d’un monde meilleur est encore possible ».
Le Président Moustapha Niasse a pris la parole à l’occasion du débat général dont le thème est : « Mettre la démocratie au service de la paix et du développement durable : construire le monde tel que le veut le peuple ».
« Grâce à une population jeune et éduquée, aujourd’hui devenue une réalité, l’Afrique dispose de trois ingrédients valides de la croissance : le travail, reposant sur cette population jeune et ambitieuse ; le capital, avec un endettement modéré, et une productivité en progression notable, grâce à sa capacité d’adapter les plus récentes technologiques aux priorités du développement », a soutenu le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal.
Pour le Président Moustapha Niasse, « explorer ce que pourrait être notre futur peut nous aider, dans le temps présent à comprendre les forces et les faiblesses des démocraties, dans les deux hémisphères nord et sud de la planète terre, face aux bouleversements du monde ».
Poursuivant son allocution, il dira que « la démocratie n’est pas seulement politique et d’essence institutionnelle ». « Elle est aussi économique en termes d’éradication des inégalités qui existent entre peuples, entre sociétés, entre communautés humaines. C’est pourquoi des travaux d’éminents chercheurs et d’économistes réputés ont mis l’accent sur l’existence de corrélations diverses entre démocratie et croissance économique », rappelle le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal.
« Suite aux dernières crises financières, la Commission des questions économiques et du développement du Conseil de l’Europe a mené une étude pour mesurer l’impact de ces crises dans certains pays en fonction de leur niveau de démocratie. Cette étude concluait que : « la démocratie est un facteur fondamental pour un développement économique durable» », rappelle-t-il encore.
Toutefois, le Président de l’Assemblée nationale s’interroge : « la croissance économique, en tant que concept et instrument de mesure et de quantification de l’augmentation du niveau de vie et de bien-être des populations signifie-t-elle le bonheur, lorsque cette notion est inégalement répartie et partagée entre quelques nantis et l’immensité des pauvres vivant dans les banlieues précaires et sous-équipées des grandes agglomérations urbaines, dans la presque totalité des pays, dans le monde ? Le rêve, tout à fait légitime des peuples, vers plus de démocratie, plus de liberté, n’est-il pas, précisément, un rêve d’égalité de droit au travail, de droit à l’emploi, de droit à l’accès à des soins de santé de qualité, de droit à l’éducation, d’égalité dans le respect des libertés fondamentales de l’homme, d’égalité de droit à un statut protégé pour la femme et pour l’enfant, de protection organisée des personnes âgées ? ».
Avant de lancer cet appel pour « construire le monde tel que le veut le peuple ».
« Les parlementaires légifèrent dans le but d’orienter l’utilisation des ressources allouées, pour une protection judicieuse des libertés de l’individu dans la société et pour la promotion organisée et sécurisée des droits de l’homme pour permettre à celui-ci de donner un sens à son existence et de produire des œuvres de beauté. Dès lors, la démocratie, par les pouvoirs qu’elle confère, est un catalyseur du développement, de la paix et la stabilité », souligne le Président Moustapha Niasse.
C’est pourquoi, estime-t-il, « le pouvoir législatif doit veiller à ce que certains principes de base du système démocratique, notamment le respect, l’équilibre et la séparation des pouvoirs, soient une réalité tangible ».
« Il nous faut reconstruire le monde. Il nous revient de reconstruire un humanisme de notre temps, un humanisme nouveau qui s’abreuve à la source intarissable de l’universalité. Cette universalité, il faut le souligner, selon le Professeur Alassane Ndao, du Sénégal, n’est la propriété d’aucune civilisation », a dit le Président de l’Assemblée nationale. Qui ajoute : « c’est que les valeurs et les vertus qui ont donné une identité intangible à l’humanité portent la marque immarcescible d’un destin assumé tout au long des millénaires et des siècles d’une histoire partagée. Le scénario intelligent et généreux d’un monde meilleur est encore possible ».
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