Des militants arrêtés lors de manifestations contre un recensement controversé en Mauritanie ont été libérés dans le sud du pays, où un calme précaire régnait mercredi au lendemain de violences marquées par un mort, selon des sources concordantes.
D'après le mouvement Touche pas à ma nationalité, à la pointe de la contestation dans le sud mauritanien contre ce recensement en cours depuis le mois de mai, la police avait arrêté une quarantaine de personnes lors de manifestations entre les 24 et 26 septembre à Kaédi (sud)
Vingt parmi les détenus ont été libérés suite à une trêve observée depuis mardi dans la ville et les autorités ont promis de remettre en liberté une vingtaine d'autres qui demeuraient en détention si la trêve continue d'être respectée, a affirmé à l'AFP Dia Gando, un responsable du mouvement joint depuis Nouakchott.
Ces libérations ont été confirmées à l'AFP par une source administrative, évoquant une mesure d'apaisement qui n'excluait pas la fermeté face aux troubles que le gouvernement n'acceptera pas.
Par ailleurs, les commerces ont rouvert, a indiqué Dia Gando.
Les activités commerciales avaient été paralysées à la suite des violences, des édifices publics et commerces avaient été pillés et incendiés.
Selon des correspondants de la presse locale, un calme précaire régnait également à Maghama, ville à une centaine de kilomètres au sud-est de Kaédi où un homme a été tué mardi lors de la dispersion par des gendarmes d'une manifestation anti-recensement.
Mardi soir, le ministre mauritanien de l'Intérieur, Mohamed Ould Boilil, a déploré cette mort mais indiqué que le gouvernement était résolument engagé à poursuivre le recensement contesté par des Négro-Mauritaniens, qui le jugent discriminatoire, raciste et réclament son arrêt.
L'Etat mettra les moyens et prendra le temps qu'il faut pour permettre à tous les Mauritaniens de se faire recenser pour disposer de titres sécurisés, a-t-il dit, déclarant : le recensement vise l'instauration dans notre pays d'un système d'état civil biométrique moderne et fiable. (...) Il ne sera permis à quiconque de troubler la quiétude des citoyens ou de perturber l'ordre public.
Dans un communiqué mercredi, la Coalition de la majorité présidentielle (CMP, une trentaine de partis) demande au gouvernement de prendre des mesures de nature à permettre le retour de la quiétude, de la stabilité et de la tranquillité dans les régions concernées par la contestation.
Elle invite les populations à faire preuve de retenue, à respecter les biens publics et privés, et à exprimer leurs doléances par les moyens légaux.
De son côté, l'Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la rénovation (AJD/MR), parti à dominante négro-mauritanienne, a dénoncé séparément la répression meurtrière de la manifestation de Maghama et annoncé la suspension de sa participation à la coalition majoritaire.
L'AJD/MR condamne ce crime odieux et exige le jugement rapide et la condamnation sévère des auteurs de tirs contre les manifestants ainsi que leurs donneurs d'ordre tout en appelant les Mauritaniens au calme.
Elle gèle à compter de mercredi ses activités au sein de la CMP mais est disposée à contribuer à toute solution consensuelle, indique encore cette formation dirigée par Moctar Sarr, ancien candidat à la présidence.
( AFP )
D'après le mouvement Touche pas à ma nationalité, à la pointe de la contestation dans le sud mauritanien contre ce recensement en cours depuis le mois de mai, la police avait arrêté une quarantaine de personnes lors de manifestations entre les 24 et 26 septembre à Kaédi (sud)
Vingt parmi les détenus ont été libérés suite à une trêve observée depuis mardi dans la ville et les autorités ont promis de remettre en liberté une vingtaine d'autres qui demeuraient en détention si la trêve continue d'être respectée, a affirmé à l'AFP Dia Gando, un responsable du mouvement joint depuis Nouakchott.
Ces libérations ont été confirmées à l'AFP par une source administrative, évoquant une mesure d'apaisement qui n'excluait pas la fermeté face aux troubles que le gouvernement n'acceptera pas.
Par ailleurs, les commerces ont rouvert, a indiqué Dia Gando.
Les activités commerciales avaient été paralysées à la suite des violences, des édifices publics et commerces avaient été pillés et incendiés.
Selon des correspondants de la presse locale, un calme précaire régnait également à Maghama, ville à une centaine de kilomètres au sud-est de Kaédi où un homme a été tué mardi lors de la dispersion par des gendarmes d'une manifestation anti-recensement.
Mardi soir, le ministre mauritanien de l'Intérieur, Mohamed Ould Boilil, a déploré cette mort mais indiqué que le gouvernement était résolument engagé à poursuivre le recensement contesté par des Négro-Mauritaniens, qui le jugent discriminatoire, raciste et réclament son arrêt.
L'Etat mettra les moyens et prendra le temps qu'il faut pour permettre à tous les Mauritaniens de se faire recenser pour disposer de titres sécurisés, a-t-il dit, déclarant : le recensement vise l'instauration dans notre pays d'un système d'état civil biométrique moderne et fiable. (...) Il ne sera permis à quiconque de troubler la quiétude des citoyens ou de perturber l'ordre public.
Dans un communiqué mercredi, la Coalition de la majorité présidentielle (CMP, une trentaine de partis) demande au gouvernement de prendre des mesures de nature à permettre le retour de la quiétude, de la stabilité et de la tranquillité dans les régions concernées par la contestation.
Elle invite les populations à faire preuve de retenue, à respecter les biens publics et privés, et à exprimer leurs doléances par les moyens légaux.
De son côté, l'Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la rénovation (AJD/MR), parti à dominante négro-mauritanienne, a dénoncé séparément la répression meurtrière de la manifestation de Maghama et annoncé la suspension de sa participation à la coalition majoritaire.
L'AJD/MR condamne ce crime odieux et exige le jugement rapide et la condamnation sévère des auteurs de tirs contre les manifestants ainsi que leurs donneurs d'ordre tout en appelant les Mauritaniens au calme.
Elle gèle à compter de mercredi ses activités au sein de la CMP mais est disposée à contribuer à toute solution consensuelle, indique encore cette formation dirigée par Moctar Sarr, ancien candidat à la présidence.
( AFP )
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