DAKARACTU.COM Macky Sall a déposé son dossier de candidature au greffe du Conseil constitutionnel et constitué son directoire de campagne hier 19 janvier 2012. Il a obtenu et annoncé un accord avec Abourahmane Sow, ancien ministre de l’intérieur d’Abdou Diouf, baron politique dans la région de Louga, et avec Mamadou Sidibé, ex-ministre de Wade et ancien responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS) à Kédougou. Il y a aussi Ousmane Guèye, membre du secrétariat permanent du PIT, qui l’a rejoint. Le directoire de campagne se caractérise par l’absence de directeur de campagne, comme l’avait annoncé dakaractu. «Je privilégie le travail d’équipe sur les individualités», explique Macky Sall. Le directoire comprend le pool des conseillers spéciaux et politiques du candidat : Jean-Paul Dias, Eva Marie Coll Seck, Imam Mbaye Niang, le Professeur Arona Coumba Ndoffène Diouf, Moustapha Samb, Me Moussa Diop…
Un pool de coordination technique composé de Samba Diouldé Thiam, Zahra Iyane Thiam et Abdourahmane Ndiaye coiffe lui-même cinq autres pools : le porte-parolat coordonné par Alioune Badara Cissé, la mobilisation électorale dirigée par Mahmoud Saleh, le programme présidentiel confié à l’économiste Ibrahima Sall, la communication pilotée par Seydou Guèye, et le pool du système d’information électoral coordonné par Benoît Sambou.
A côté des conseillers techniques et spéciaux et du pool de coordination technique, il y a enfin le cabinet du candidat, piloté par une fonctionnaire de l’ONU, directrice de cabinet.
Avant de présenter son équipe, Macky Sall, soucieux d’éviter toute frustration des cadres de l’APR, a convoqué le directoire de son parti auquel il a tenu un discours sans équivoque : « Tout part et revient au parti. Mais il y a des gens qui sont venus nous soutenir. Nous ne sommes plus l’APR, nous sommes la Coalition Macky 2012. Il faut donc apprendre à faire la place aux autres. Faites moi confiance pour organiser l’ouverture indispensable pour gagner la présidentielle ». Par acclamation, le directoire de son parti lui a donné carte blanche. Il l’a remercié pour cette confiance et annoncé que l’équipe de campagne n’est pas fermée et que d’autres vont venir le rejoindre. Les discussions avancent, par exemple, avec Aminata Tall.
Macky Sall a une équipe large, ouverte à beaucoup de sensibilités politiques, et composée de barons et de valeurs montantes du champ politique. Avec pareille force de frappe, il a des chances pour être faiseur de roi au moins. D’autant qu’il a tenu à le marteler : « La présence dans les structures est purement formelle. Ce qui peut nous faire gagner, c’est que tout le monde retourne à la base, et agrandisse notre potentiel de suffrages ». Un travail à la base de trois années a permis à Macky Sall de passer d’un statut de second du PDS sans envergure nationale à une position parmi les favoris de l’élection présidentielle, à la tête d’un parti présent sur l’ensemble du pays.
Tout cela ne suffit toutefois pas pour remporter la présidentielle qui se gagne principalement sur le coefficient personnel. Sur ce critère, il aura à faire face à la légitimité historique d’Abdoulaye Wade, la verve d’Idrissa Seck, la crédibilité d’homme d’Etat d’Ousmane Tanor Dieng, et l’expérience de Moustapha Niasse. Ce qui ne sera pas une mince affaire.
Un pool de coordination technique composé de Samba Diouldé Thiam, Zahra Iyane Thiam et Abdourahmane Ndiaye coiffe lui-même cinq autres pools : le porte-parolat coordonné par Alioune Badara Cissé, la mobilisation électorale dirigée par Mahmoud Saleh, le programme présidentiel confié à l’économiste Ibrahima Sall, la communication pilotée par Seydou Guèye, et le pool du système d’information électoral coordonné par Benoît Sambou.
A côté des conseillers techniques et spéciaux et du pool de coordination technique, il y a enfin le cabinet du candidat, piloté par une fonctionnaire de l’ONU, directrice de cabinet.
Avant de présenter son équipe, Macky Sall, soucieux d’éviter toute frustration des cadres de l’APR, a convoqué le directoire de son parti auquel il a tenu un discours sans équivoque : « Tout part et revient au parti. Mais il y a des gens qui sont venus nous soutenir. Nous ne sommes plus l’APR, nous sommes la Coalition Macky 2012. Il faut donc apprendre à faire la place aux autres. Faites moi confiance pour organiser l’ouverture indispensable pour gagner la présidentielle ». Par acclamation, le directoire de son parti lui a donné carte blanche. Il l’a remercié pour cette confiance et annoncé que l’équipe de campagne n’est pas fermée et que d’autres vont venir le rejoindre. Les discussions avancent, par exemple, avec Aminata Tall.
Macky Sall a une équipe large, ouverte à beaucoup de sensibilités politiques, et composée de barons et de valeurs montantes du champ politique. Avec pareille force de frappe, il a des chances pour être faiseur de roi au moins. D’autant qu’il a tenu à le marteler : « La présence dans les structures est purement formelle. Ce qui peut nous faire gagner, c’est que tout le monde retourne à la base, et agrandisse notre potentiel de suffrages ». Un travail à la base de trois années a permis à Macky Sall de passer d’un statut de second du PDS sans envergure nationale à une position parmi les favoris de l’élection présidentielle, à la tête d’un parti présent sur l’ensemble du pays.
Tout cela ne suffit toutefois pas pour remporter la présidentielle qui se gagne principalement sur le coefficient personnel. Sur ce critère, il aura à faire face à la légitimité historique d’Abdoulaye Wade, la verve d’Idrissa Seck, la crédibilité d’homme d’Etat d’Ousmane Tanor Dieng, et l’expérience de Moustapha Niasse. Ce qui ne sera pas une mince affaire.
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