Selon nos informations, l’Union Africaine (UA) et les autorités rwandaises ont engagé dans la discrétion des discussions sur la possibilité d’un procès d’Hissène Habré au Rwanda. Kigali s’est déclaré prêt à juger l’ancien président tchadien à la suite du dernier sommet de l'UA à Malabo. Après le Sénégal, puis le Tchad, c’est une nouvelle piste africaine qui s’offre à l'organisation. Cela, alors qu'on attend la réponse du Sénégal à une demande d’extradition de la justice belge.
Pour l’Union Africaine (UA), l’affaire Habré a pris ces derniers temps des allures de casse-tête insoluble. Le Sénégal, mandaté en juillet 2006 pour juger l’ancien chef d’Etat « au nom de l’Afrique » a refusé, depuis janvier dernier, les différentes solutions proposées par la commission de l’UA. A la fin du mois de mai, les autorités sénégalaises ont même annoncé qu’elles suspendaient leurs négociations avec l’Union Africaine, laissant sur le carreau les experts venus spécialement à Dakar.
Le Tchad s’est entre-temps porté candidat. Mais dès qu’une expulsion d’Hissène Habré vers N’Djamena a été annoncée par les autorités sénégalaises, de nombreuses voix se sont élevées pour souligner que, dans son pays, Habré n’aurait pas la garantie d’un procès équitable.
Lors du dernier sommet de l’Union Africaine, à Malabo, l’organisation a appelé les Etats africains disposés à juger Habré à se manifester. Selon des sources concordantes, le Rwanda s’est porté volontaire. Un proche du dossier à l'UA explique que les discussions ont déjà commencé avec Kigali et l'ensemble des autorités concernées. Quels sont les éventuels préalables des Rwandais, quelles sont leurs motivations ? On l’ignore pour l’instant.
Les victimes d’Hissène Habré, en tout cas, continuent à espérer une extradition vers la Belgique où un procès pourrait être organisé rapidement. Une première requête des autorités belges avait été rejetée en raison du manque de certaines pièces. Une autre est en cours d’examen par la justice sénégalaise.
( RFI )
Pour l’Union Africaine (UA), l’affaire Habré a pris ces derniers temps des allures de casse-tête insoluble. Le Sénégal, mandaté en juillet 2006 pour juger l’ancien chef d’Etat « au nom de l’Afrique » a refusé, depuis janvier dernier, les différentes solutions proposées par la commission de l’UA. A la fin du mois de mai, les autorités sénégalaises ont même annoncé qu’elles suspendaient leurs négociations avec l’Union Africaine, laissant sur le carreau les experts venus spécialement à Dakar.
Le Tchad s’est entre-temps porté candidat. Mais dès qu’une expulsion d’Hissène Habré vers N’Djamena a été annoncée par les autorités sénégalaises, de nombreuses voix se sont élevées pour souligner que, dans son pays, Habré n’aurait pas la garantie d’un procès équitable.
Lors du dernier sommet de l’Union Africaine, à Malabo, l’organisation a appelé les Etats africains disposés à juger Habré à se manifester. Selon des sources concordantes, le Rwanda s’est porté volontaire. Un proche du dossier à l'UA explique que les discussions ont déjà commencé avec Kigali et l'ensemble des autorités concernées. Quels sont les éventuels préalables des Rwandais, quelles sont leurs motivations ? On l’ignore pour l’instant.
Les victimes d’Hissène Habré, en tout cas, continuent à espérer une extradition vers la Belgique où un procès pourrait être organisé rapidement. Une première requête des autorités belges avait été rejetée en raison du manque de certaines pièces. Une autre est en cours d’examen par la justice sénégalaise.
( RFI )
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