Trois opposants guinéens ont été condamnés à six mois de prison ferme et sept à la même peine avec sursis pour attroupement interdit lors des violences du 27 septembre à Conakry qui ont fait au moins deux morts et une quarantaine de blessés, a appris samedi l'AFP de source judiciaire.
Ils faisaient partie d'un groupe de 41 personnes présentées vendredi devant un tribunal de la banlieue de Conakry pour leur participation présumée à des manifestations interdites qui ont tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre, faisant au moins deux morts et une quarantaine de blessés.
Un total de 322 personnes ont été arrêtées pendant et après ces violences qui avaient suivi l'interdiction d'un rassemblement de l'opposition. Jusqu'à samedi, le tribunal n'avait examiné que onze cas: outre les dix condamnés, un mineur a été relaxé.
Elles sont accusées de plusieurs infractions, dont attroupement interdit sur la voie publique, destruction d'édifices, coups et blessures volontaires, violences, vols et homicides, selon le procureur du tribunal.
Le gouvernement a affirmé samedi dans un communiqué que tous les mineurs de 13 ans arrêtés ont été libérés et que ceux entre 15 et 17 ans l'ont également été après avoir été prévenus qu'étant pleinement conscients de leurs actes, ils subiraient les rigueurs de la Loi en cas de récidive. Le nombre de mineurs libérés n'a pas été précisé.
Certains des accusés présentés au tribunal avaient des blessures légères au front, dans le dos, à la tête, avait constaté vendredi un journaliste de l'AFP.
Le Comité international de la Croix rouge (CICR) a indiqué dans un communiqué publié à Conakry avoir eu accès aux personnes arrêtées en relation avec ces événements dès le 27 septembre. Ses délégués ont pu évaluer leur traitement et leurs conditions de détention, et permettre à une vingtaine de détenus de rétablir le contact avec leurs familles.
Pour ceux qui nécessitaient un suivi médical, l'accès aux soins a été facilité. Le CICR a également remis une assistance ponctuelle pour faire face aux besoins immédiats des personnes détenues, ajoute le CICR qui dit avoir visité au total entre le 27 et le 30 septembre plusieurs centaines de personnes arrêtées.
A l'ouverture de l'audience, un avocat de la défense avait dénoncé les conditions d'arrestation et de détention de ses clients, qu'il a estimé victimes d'une violation des droits humains.
La présidente du tribunal avait demandé à l'avocat de retirer ses propos, ce qu'il avait refusé avant de quitter la salle en signe de protestation.
Les manifestations de mardi avaient pour but de protester contre la manière unilatérale dont la commission électorale a, avec le pouvoir du président Alpha Condé, fixé les élections législatives au 29 décembre.
( AFP )
Ils faisaient partie d'un groupe de 41 personnes présentées vendredi devant un tribunal de la banlieue de Conakry pour leur participation présumée à des manifestations interdites qui ont tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre, faisant au moins deux morts et une quarantaine de blessés.
Un total de 322 personnes ont été arrêtées pendant et après ces violences qui avaient suivi l'interdiction d'un rassemblement de l'opposition. Jusqu'à samedi, le tribunal n'avait examiné que onze cas: outre les dix condamnés, un mineur a été relaxé.
Elles sont accusées de plusieurs infractions, dont attroupement interdit sur la voie publique, destruction d'édifices, coups et blessures volontaires, violences, vols et homicides, selon le procureur du tribunal.
Le gouvernement a affirmé samedi dans un communiqué que tous les mineurs de 13 ans arrêtés ont été libérés et que ceux entre 15 et 17 ans l'ont également été après avoir été prévenus qu'étant pleinement conscients de leurs actes, ils subiraient les rigueurs de la Loi en cas de récidive. Le nombre de mineurs libérés n'a pas été précisé.
Certains des accusés présentés au tribunal avaient des blessures légères au front, dans le dos, à la tête, avait constaté vendredi un journaliste de l'AFP.
Le Comité international de la Croix rouge (CICR) a indiqué dans un communiqué publié à Conakry avoir eu accès aux personnes arrêtées en relation avec ces événements dès le 27 septembre. Ses délégués ont pu évaluer leur traitement et leurs conditions de détention, et permettre à une vingtaine de détenus de rétablir le contact avec leurs familles.
Pour ceux qui nécessitaient un suivi médical, l'accès aux soins a été facilité. Le CICR a également remis une assistance ponctuelle pour faire face aux besoins immédiats des personnes détenues, ajoute le CICR qui dit avoir visité au total entre le 27 et le 30 septembre plusieurs centaines de personnes arrêtées.
A l'ouverture de l'audience, un avocat de la défense avait dénoncé les conditions d'arrestation et de détention de ses clients, qu'il a estimé victimes d'une violation des droits humains.
La présidente du tribunal avait demandé à l'avocat de retirer ses propos, ce qu'il avait refusé avant de quitter la salle en signe de protestation.
Les manifestations de mardi avaient pour but de protester contre la manière unilatérale dont la commission électorale a, avec le pouvoir du président Alpha Condé, fixé les élections législatives au 29 décembre.
( AFP )
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