DAKARACTU.COM A deux reprises, Abdoulaye Wade a programmé une conférence de presse qu'il a dû annuler à la dernière minute. Ce qui a d'ailleurs alimenté nombre de conjectures et bien des suspicions. La raison de ces annulations successives est simple: la première fois, le candidat de Fal 2012 attendait les résultats issus de la cour d'appel et, la seconde, ceux officiels qui ne peuvent être proclamés que par le Conseil constitutionnel. Cette juridiction va, sauf changement de dernière minute, se plier à cette formalité aujourd'hui, mardi 6 mars. Demain 7 mars, Wade devrait s'exprimer et tenter de reprendre la main par des initiatives fortes. Sur la foi des confidences d'un de ses proches, dakaractu est en mesure d'écrire que le candidat de Fal 2012 va aborder le second tour en faisant au moins deux principales annonces fortes. Il va d'abord annoncer son intention ferme, s'il est réélu pour un troisième mandat, de quitter le pouvoir au bout de deux ou au maximum de trois ans. Par cette proposition, le très politique Abdoulaye Wade compte faire réfléchir ceux, nombreux, parmi ses adversaires qui ont plus intérêt à une redistribution des cartes dans deux ou trois ans qu'à une attente qui peut durer deux mandats en cas de victoire de Macky Sall et est susceptible d'enterrer leurs rêves de fauteuil présidentiel.
Ensuite, Wade va annoncer qu'il va, dès qu'il est réélu, organiser une primaire d'où sortira le leader du Parti démocratique sénégalais (PDS) qui va porter ses couleurs à la prochaine échéance électorale. Une façon de couper court à l'intention qui lui est prêtée d'organiser une succession dynastique et de faire revenir au bercail ceux qui, comme Idrissa Seck, rêvent d'hériter du parti présidentiel. De telles propositions peuvent-elles changer la donne électorale ? Rien n'est moins sûr: les intentions de vote sont déjà formatées dans la tête des électeurs et l'entre-deux-tours est dans tous les pays une période où les promesses sont très peu audibles.
Ensuite, Wade va annoncer qu'il va, dès qu'il est réélu, organiser une primaire d'où sortira le leader du Parti démocratique sénégalais (PDS) qui va porter ses couleurs à la prochaine échéance électorale. Une façon de couper court à l'intention qui lui est prêtée d'organiser une succession dynastique et de faire revenir au bercail ceux qui, comme Idrissa Seck, rêvent d'hériter du parti présidentiel. De telles propositions peuvent-elles changer la donne électorale ? Rien n'est moins sûr: les intentions de vote sont déjà formatées dans la tête des électeurs et l'entre-deux-tours est dans tous les pays une période où les promesses sont très peu audibles.
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