DAKARACTU.COM L'administration américaine ne se résigne pas à accepter la candidature d'Abdoulaye Wade à la présidentielle du 26 février. Johnnie Carson, le sous-secrétaire d'Etat aux affaires africaines, qui était de passage à Dakar il y a quelques semaines dans l'intention de convaincre Abdoulaye Wade de retirer sa candidature, va revenir dans notre capitale. Nul doute qu'il réitérera au président sénégalais, candidat à sa propre succession, le voeu des Etats-Unis. Il sera également présent lui-même le 26 février, jour du premier tour de la présidentielle, pour se rendre compte lui-même de ce qui va se passer afin de pouvoir préparer de façon optimale la décision que va prendre le gouvernement de son pays.
Il ne sera pas le seul à être présent à Dakar. Il y sera précédé par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo qui, avant le scrutin, va tenter à son tour de convaincre Wade de se retirer. Emissaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), Obasanjo est aussi le missi dominici de l'administration américaine dans sa diplomatie africaine. Soucieux d'éviter le soupçon de néo-colonialisme, les Etats-Unis évitent l'erreur symbolique du Blanc qui vient administrer des leçons de comportement aux Noirs. Obasanjo fut la dernière carte pour convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir après sa défaite électorale. C'est après l'échec de sa mission que les sanctions contre l'ancien président ivoirien et son entourage sont tombées. Aura-t-il la main plus heureuse au Sénégal? Une seule certitude: il a d'excellents rapports avec Abdoulaye Wade dont il fut l'homologue et avec qui il a travaillé dans le cadre de nombreux projets ouest-africains et continentaux.
Il ne sera pas le seul à être présent à Dakar. Il y sera précédé par l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo qui, avant le scrutin, va tenter à son tour de convaincre Wade de se retirer. Emissaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), Obasanjo est aussi le missi dominici de l'administration américaine dans sa diplomatie africaine. Soucieux d'éviter le soupçon de néo-colonialisme, les Etats-Unis évitent l'erreur symbolique du Blanc qui vient administrer des leçons de comportement aux Noirs. Obasanjo fut la dernière carte pour convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir après sa défaite électorale. C'est après l'échec de sa mission que les sanctions contre l'ancien président ivoirien et son entourage sont tombées. Aura-t-il la main plus heureuse au Sénégal? Une seule certitude: il a d'excellents rapports avec Abdoulaye Wade dont il fut l'homologue et avec qui il a travaillé dans le cadre de nombreux projets ouest-africains et continentaux.
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