Contrairement à ses collègues qui se font remarquer depuis le début de la séance plénière afférente au projet de modification de la loi électorale par des insultes et des invectives, Moustapha Guirassy s'est illustré par sa capacité à élever le niveau du débat.
Voici son propos recueilli par Dakaractu : “En essayant de faire accoucher au forceps un débat qui est loin à la hauteur des enjeux, nous sommes en train de précipiter le déclin de notre démocratie. Ma conviction profonde est que notre démocratie n'est pas malade de la pléthore de partis politiques, n'est pas malade de la pléthore de candidats, elle souffre beaucoup du comportement répréhensible de beaucoup d'acteurs politiques qui, pour se maintenir au pouvoir ou pour conquérir un pouvoir vont fouler au pied certaines règles et exigences élémentaires de démocratie, de transparence et d'éthique. Mon peuple a mal ailleurs. Son mal ne se situe pas à ce niveau.
La démocratie a mal ailleurs. Son mal ne se situe pas à ce niveau. Le mal du peuple, de la démocratie sénégalaise et du processus électoral, c'est justement lorsqu'après une élection législative lourdement entachée, qu'on ne puisse pas en toute lucidité présenter des excuses au peuple sénégalais et justement partager l'évaluation de cette élection qui a été faite. Le mal de ce processus électoral, c'est lorsqu'on est inquiet, qu'on a peur parce que l'insécurité est en train de gouverner tous les pays.
L'insécurité face à des terroristes, aux multinationales qui peuvent acheter un pays et posséder toute sa souveraineté, lui faire perdre cette souveraineté. Le financement des partis politiques a mal parce qu'il n'a pas été abordé. La question du plafonnement du fonds alloué à la campagne électorale est fondamentale.
Le peuple a très, très mal lorsqu'il y a l'achat de consciences, lorsqu'avec des moulins, des ballons, l'entreprenariat rapide, on introduit des distorsions extraordinaires et qu'à la fin on ait pas une qualité du processus électoral...”
Voici son propos recueilli par Dakaractu : “En essayant de faire accoucher au forceps un débat qui est loin à la hauteur des enjeux, nous sommes en train de précipiter le déclin de notre démocratie. Ma conviction profonde est que notre démocratie n'est pas malade de la pléthore de partis politiques, n'est pas malade de la pléthore de candidats, elle souffre beaucoup du comportement répréhensible de beaucoup d'acteurs politiques qui, pour se maintenir au pouvoir ou pour conquérir un pouvoir vont fouler au pied certaines règles et exigences élémentaires de démocratie, de transparence et d'éthique. Mon peuple a mal ailleurs. Son mal ne se situe pas à ce niveau.
La démocratie a mal ailleurs. Son mal ne se situe pas à ce niveau. Le mal du peuple, de la démocratie sénégalaise et du processus électoral, c'est justement lorsqu'après une élection législative lourdement entachée, qu'on ne puisse pas en toute lucidité présenter des excuses au peuple sénégalais et justement partager l'évaluation de cette élection qui a été faite. Le mal de ce processus électoral, c'est lorsqu'on est inquiet, qu'on a peur parce que l'insécurité est en train de gouverner tous les pays.
L'insécurité face à des terroristes, aux multinationales qui peuvent acheter un pays et posséder toute sa souveraineté, lui faire perdre cette souveraineté. Le financement des partis politiques a mal parce qu'il n'a pas été abordé. La question du plafonnement du fonds alloué à la campagne électorale est fondamentale.
Le peuple a très, très mal lorsqu'il y a l'achat de consciences, lorsqu'avec des moulins, des ballons, l'entreprenariat rapide, on introduit des distorsions extraordinaires et qu'à la fin on ait pas une qualité du processus électoral...”
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