Au Parti présidentiel, on ne lésine pas sur les moyens, fussent-ils des armes non-conventionnelles, pour combattre un adversaire politique. En effet, figurez-vous qu'un haut placé de la République, ennemi juré du Directeur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires, de connivence avec deux ex-agents du Fongip licenciés pour plusieurs manquements, est en train de contacter les journalistes, pour leur remettre des informations mensongères, au sujet de Doudou KA. Accusé, faussement, de tous les péchés d'Israël, dans le cadre de sa gestion du Fongip.
Nous publions l'intégralité du document que ce haut responsable de l'Alliance pour la République (APR) distribue à certains journalistes qui ont refusé de les publier, parce qu'ayant, apparemment, senti une forte dose de manip. Mieux, nous révélerons quelques cas qui attestent que tout ce qui est colporté contre Doudou KA n'est que pure invention.
La preuve, quand ce haut placé de la République tente de faire croire à l'opinion que Doudou KA aurait recruté son oncle maternel, mais c'est archi-faux. Car Jules BA n'a aucun lien parental avec l'Administrateur général du Fongip. Il n'est qu'un ancien camarade de Promotion d'un des oncles de Doudou KA et qu'il l'appelle affectueusement tonton.
Christian Lahare, qu'on présente comme un demi-frère de ce dernier récite en tant que conseiller spécial n'est en réalité qu'un consultant recrute pour 6 mois pour la formation des cadres du fongip pour l'utilisation du nouveau logiciel de gestion informatique georeferencie en intégration au fongip.
Autre rumeur inexacte : l'affaire d'un véhicule 4x4 de marque Land rover freelander immatriculé à Ziguinchor à CISKO CENTRE (sis au Cap Skirring), qui, dit-on, est devenu une propriété de Doudou KA.
Une hérésie, dans la mesure où il suffit de faire un tour du côté de la Société de location ou du Service des mines, pour se rendre compte que cette voiture n'a jamais appartenu à l'Administrateur général du Fongip.
Autre tentative de manipulation : on théorise l'idée, selon laquelle toutes ces contre-vérités sont contenues dans une correspondance adressée au Président de la République.
Mais, en réalité, il n'existe aucune correspondance dans ce sens. Il s'agit plutôt de l'oeuvre d'un responsable politique de l'APR et de deux anciens employés du Fongip licenciés, qui cherchent, coûte que coûte, à salir l'image de Doudou KA.
Mieux, en cherchant à recouper ces rumeurs, un journaliste, croyant envoyer une série de questions à Doudou KA sur les différents points auxquels ce dernier devait répondre, a, maladroitement, transmis à l'Administrateur général du Fongip le document en question, qui circule.
Voici l'intégralité du tissu de mensonges colportés par ce haut placé du Pouvoir de Macky Sall et son complice d'ex-agent du Fongip, avec le soutien d'un ancien agent du Fongip licencié pour plusieurs manquements.
"CE QUE LE PRESIDENT SALL DOIT SAVOIR SUR LE FONGIP
L’ORGANISATION DE L’INSTITUTION
Existence d’un super cabinet de l’Administrateur Général (4 conseillers spéciaux), payés trois millions de francs, parmi lesquels son frère de même mère Christian Labare (nouvellement recruté conseiller spécial expert PUDC) et son oncle Jules Ba, qui bénéficie d’un salaire de trois millions et d’un séjour de dix jours par mois en France, billet et frais payés par le Fongip).
Une dizaine de personnes ont été nouvellement recrutées dans l’unité PUDC du Fongip, avec notamment un « expert en communication PUDC », Malick Sonko, qui est en réalité ancien instituteur, ancien Chef de cabinet d’Abdoulaye Baldé, qui n’a jamais pratiqué la COM dans sa vie.
Certains, déjà salariés FONGIP, sont payés doublement avec l’argent du PUDC, avec des frais de mission servis même à des griots recrutés par l’Administrateur général.
La masse salariale du FONGIP a explosé, atteignant 1 milliard 200 millions de francs CFA en 2015.
Répartition des agents : Plus de quatre-vingt-dix (90) agents dont huit (08) seulement se retrouvent dans les régions face à une charge de travail énorme, au moment où plus soixante-dix 70 agents, neuf directions (certaines sans département, service) et une dizaine de stagiaires (rémunérés 100 000 F CFA par mois), passent des journées inutiles à la Direction générale. Dans les régions, la répartition se fait ainsi qu’il suit :
Certains agents ont été rappelés à la Direction générale, par le bon vouloir du DIEU FONGIP qui, selon certaines indiscrétions, a décidé de contrôler ses adversaires politiques au FONGIP.
Foisonnement des notes de service : Des dizaines de notes de service relatives à l’organigramme et aux nominations changent tous les jours, selon son humeur et ses intérêts personnels du moment, au point que plus personne ne sait qui fait quoi.
Fait curieux, certains coordonnateurs qui faisaient des résultats dans les régions sont relevés et remplacés par des directeurs basés à Dakar. Ces directeurs continuent d’assumer non seulement leurs responsabilités mais assurent l’intérim des coordonnateurs de réseau qui ont été sanctionnés injustement.
Fiche de poste : Après plusieurs dizaines de notes de service qui changent quotidiennement les postes et l’organigramme, il a été constaté au mois de juin un fait inédit dans le management de cette institution. La direction a remanié l’organigramme sans être capable d’établir les fiches des nouveaux postes qu’elle a elle-même proposés. Des directeurs ont demandé aux agents préposés à ces fonctions d’établir eux-mêmes « UNE NOTE DE COMPREHENSION » des postes auxquels ils sont préposés. Certains ont refusé de se soumettre à cet exercice aux motifs qu’il appartient à celui qui a créé le poste de définir les contours et charges. D’autres, pour éviter de passer des journées à ne rien faire, ont proposé des fiches de poste et se sont aussitôt mis au travail. Aujourd’hui, tous les agents se posent la question de la capacité de l’Administrateur général du FONGIP à gérer convenablement cette institution sur laquelle comptent des centaines de milliers de sénégalais.
LE CHOIX DES OTR (OPERATEURS TECHNIQUES RESEAU)
Au démarrage des activités du FONGIP, une orientation stratégique décidée par l’Administrateur général, a consisté à externaliser les prestations relatives à l’identification, à la structuration, à l’orientation des porteurs de projet(s) ainsi qu’au suivi des dossiers.
Cependant, les magouilles et autres formes de népotisme ont caractérisé le choix des prestataires malgré l’appel d’offres lancés à cet effet.
Six (06) OTR ont été choisis et répartis ainsi qu’il suit :
- Réseau Ouest-Littoral,
- Réseau Oriental,
- Réseau Sud,
- Réseau Nord
- Réseau sylvo-pastoral
- Réseau Centre
Trois cas de recrutement attirent l’attention
Le recrutement du cabinet MSA (Malick SOW et Associés), celui du cabinet FINDEV et de DEVCORPUS (appartenant à son oncle matérnel).
En effet, pour ce qui est du cabinet MSA, OTR dans le réseau Nord, il s’agit de l’une des plus grosses escroqueries jamais constatée dans l’histoire administrative du Sénégal. Le cabinet MSA est payé pour dix (10) mois à plus 80 millions pour un travail qui n’a jamais été exécuté. Lorsqu’il a demandé le paiement de la facture, avec présentation d’un rapport d’activités truffés de mensonges, le représentant du FONGIP au nord, s’y est opposé par l’envoi d’un mail à la hiérarchie (ACP, DAF et SG), attirant l’attention de ces derniers sur le caractère mensonger du rapport et de s’opposer au paiement de cette facture, pour la bonne et simple raison que le cabinet n’a jamais exécuté une seule prestation décrite dans ce rapport. Face au refus du représentant du FONGIP au nord de valider ce rapport fictif, il a, tout simplement, été relevé de son poste afin que le cabinet MSA puisse être payé sans encombre.
Pire, le directeur de ce même cabinet (MSA), est recruté comme expert par le FONGIP dans le cadre de leur collaboration avec le PNUD dans la mise en œuvre du PUDC.
Le cabinet FINDEV a, quant à lui, bénéficié de deux (02) marchés :
Un lot pour le réseau oriental (Kédougou, Tambacounda) sous la bannière du consortium « FINDEV TROPIS » et un lot pour le sud (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda) sous la bannière de FINDEV. Ce cabinet est géré par un truand qui, sous prétexte, de faire des économies, loge certains de ses bureaux dans des cabines de transfert d’argent (WARI) fragilisant ainsi l’institution FONGIP qu’il représente dans les zones où les agents du FONGIP sont absents.
Ce cabinet a gagné plus d’une centaine de millions pour l’exécution du marché qu’il n’a, hélas, jamais pu être correctement assuré.
Concernant le cabinet DEVCORPUS, qui par ailleurs appartient à son oncle (frère de même père et même mère que sa propre maman), a été recruté dans des conditions obscures. En effet, c’est suite à la suspension du contrat du cabinet PAPES (réseau Ouest-Littoral) pour défaillance, que l’administrateur général a saisi l’occasion pour faire venir le cabinet de son oncle (payé à coups de millions).
Au total, c’est plus de quatre cents millions (400 000 000 FCFA) qui sont engagés pour payer des prestataires (OTR) qui, pour la plupart, sont les complices de l’Administrateur général.
LES MARCHES
C’est l’Administrateur général qui dresse la liste des entreprises à consulter. Les marchés sont attribués à ses proches (amis et membres de sa famille). Aucun marché n’échappe à cette règle.
Des marchés fictifs sont parfois lancés afin de permettre à l’Administrateur général de tirer les sommes versées aux prestataires.
Tous les marchés sont surfacturés. Cette situation permet à l’Administrateur général, non seulement, de tirer profit de plusieurs millions sur l’excédent, mais il arrive souvent, au moment du paiement des prestataires, qu’il récupère tout l’argent. Ainsi, sur les papiers, les prestataires sont payés, mais dans la réalité, ils n’ont pas touché le moindre sou. La conséquence immédiate est que le titulaire du marché n’exécute pas correctement le marché faute de moyens. Si certains préfinancent l’exécution, ils courent, sans succès, derrière leur « remboursement » de l’argent que leur doit l’Administrateur.
Fait curieux et grave : Alors qu’il existait un contrat de location de véhicule qui met à la disposition de l’Administrateur général un véhicule de fonction, celui-ci ne s’est pas empêché d’émettre un bon de commande fictif supplémentaire relatif à la location d’un véhicule 4x4 de marque Land rover freelander immatriculé à Ziguinchor à CISKO CENTRE (sis au Cap Skirring) afin de permettre à ce dernier de lui céder ledit véhicule après solde du paiement des loyers. Aujourd’hui, il dispose de ce véhicule. Un détournement flagrant de deniers publics. Ces paiements peuvent être vérifiés à la comptabilité de la structure.
Un autre cas assez grave concerne l’attribution et l’exécution du marché de réhabilitation de l’antenne de Ziguinchor qui a coûté initialement aux contribuables sénégalais la somme de quarante-cinq millions (45 000 000 F CFA). A cela, se sont ajoutés deux avenants qui ne se justifient nullement. Les sommes engagées dans l’exécution de ce marché dépassent, à ce jour, soixante millions (60 000 000) de F CFA. Alors que le bâtiment en question comporte que trois (03) pièces et une cour. A ce jour, les travaux ont été exécutés et payés à 80 %, mais l’entrepreneur continue de courir derrière l’administrateur général qui s’est emparé des sommes payées par l’ACP du FONGIP".
Papa Sow
Nous publions l'intégralité du document que ce haut responsable de l'Alliance pour la République (APR) distribue à certains journalistes qui ont refusé de les publier, parce qu'ayant, apparemment, senti une forte dose de manip. Mieux, nous révélerons quelques cas qui attestent que tout ce qui est colporté contre Doudou KA n'est que pure invention.
La preuve, quand ce haut placé de la République tente de faire croire à l'opinion que Doudou KA aurait recruté son oncle maternel, mais c'est archi-faux. Car Jules BA n'a aucun lien parental avec l'Administrateur général du Fongip. Il n'est qu'un ancien camarade de Promotion d'un des oncles de Doudou KA et qu'il l'appelle affectueusement tonton.
Christian Lahare, qu'on présente comme un demi-frère de ce dernier récite en tant que conseiller spécial n'est en réalité qu'un consultant recrute pour 6 mois pour la formation des cadres du fongip pour l'utilisation du nouveau logiciel de gestion informatique georeferencie en intégration au fongip.
Autre rumeur inexacte : l'affaire d'un véhicule 4x4 de marque Land rover freelander immatriculé à Ziguinchor à CISKO CENTRE (sis au Cap Skirring), qui, dit-on, est devenu une propriété de Doudou KA.
Une hérésie, dans la mesure où il suffit de faire un tour du côté de la Société de location ou du Service des mines, pour se rendre compte que cette voiture n'a jamais appartenu à l'Administrateur général du Fongip.
Autre tentative de manipulation : on théorise l'idée, selon laquelle toutes ces contre-vérités sont contenues dans une correspondance adressée au Président de la République.
Mais, en réalité, il n'existe aucune correspondance dans ce sens. Il s'agit plutôt de l'oeuvre d'un responsable politique de l'APR et de deux anciens employés du Fongip licenciés, qui cherchent, coûte que coûte, à salir l'image de Doudou KA.
Mieux, en cherchant à recouper ces rumeurs, un journaliste, croyant envoyer une série de questions à Doudou KA sur les différents points auxquels ce dernier devait répondre, a, maladroitement, transmis à l'Administrateur général du Fongip le document en question, qui circule.
Voici l'intégralité du tissu de mensonges colportés par ce haut placé du Pouvoir de Macky Sall et son complice d'ex-agent du Fongip, avec le soutien d'un ancien agent du Fongip licencié pour plusieurs manquements.
"CE QUE LE PRESIDENT SALL DOIT SAVOIR SUR LE FONGIP
L’ORGANISATION DE L’INSTITUTION
Existence d’un super cabinet de l’Administrateur Général (4 conseillers spéciaux), payés trois millions de francs, parmi lesquels son frère de même mère Christian Labare (nouvellement recruté conseiller spécial expert PUDC) et son oncle Jules Ba, qui bénéficie d’un salaire de trois millions et d’un séjour de dix jours par mois en France, billet et frais payés par le Fongip).
Une dizaine de personnes ont été nouvellement recrutées dans l’unité PUDC du Fongip, avec notamment un « expert en communication PUDC », Malick Sonko, qui est en réalité ancien instituteur, ancien Chef de cabinet d’Abdoulaye Baldé, qui n’a jamais pratiqué la COM dans sa vie.
Certains, déjà salariés FONGIP, sont payés doublement avec l’argent du PUDC, avec des frais de mission servis même à des griots recrutés par l’Administrateur général.
La masse salariale du FONGIP a explosé, atteignant 1 milliard 200 millions de francs CFA en 2015.
Répartition des agents : Plus de quatre-vingt-dix (90) agents dont huit (08) seulement se retrouvent dans les régions face à une charge de travail énorme, au moment où plus soixante-dix 70 agents, neuf directions (certaines sans département, service) et une dizaine de stagiaires (rémunérés 100 000 F CFA par mois), passent des journées inutiles à la Direction générale. Dans les régions, la répartition se fait ainsi qu’il suit :
Certains agents ont été rappelés à la Direction générale, par le bon vouloir du DIEU FONGIP qui, selon certaines indiscrétions, a décidé de contrôler ses adversaires politiques au FONGIP.
Foisonnement des notes de service : Des dizaines de notes de service relatives à l’organigramme et aux nominations changent tous les jours, selon son humeur et ses intérêts personnels du moment, au point que plus personne ne sait qui fait quoi.
Fait curieux, certains coordonnateurs qui faisaient des résultats dans les régions sont relevés et remplacés par des directeurs basés à Dakar. Ces directeurs continuent d’assumer non seulement leurs responsabilités mais assurent l’intérim des coordonnateurs de réseau qui ont été sanctionnés injustement.
Fiche de poste : Après plusieurs dizaines de notes de service qui changent quotidiennement les postes et l’organigramme, il a été constaté au mois de juin un fait inédit dans le management de cette institution. La direction a remanié l’organigramme sans être capable d’établir les fiches des nouveaux postes qu’elle a elle-même proposés. Des directeurs ont demandé aux agents préposés à ces fonctions d’établir eux-mêmes « UNE NOTE DE COMPREHENSION » des postes auxquels ils sont préposés. Certains ont refusé de se soumettre à cet exercice aux motifs qu’il appartient à celui qui a créé le poste de définir les contours et charges. D’autres, pour éviter de passer des journées à ne rien faire, ont proposé des fiches de poste et se sont aussitôt mis au travail. Aujourd’hui, tous les agents se posent la question de la capacité de l’Administrateur général du FONGIP à gérer convenablement cette institution sur laquelle comptent des centaines de milliers de sénégalais.
LE CHOIX DES OTR (OPERATEURS TECHNIQUES RESEAU)
Au démarrage des activités du FONGIP, une orientation stratégique décidée par l’Administrateur général, a consisté à externaliser les prestations relatives à l’identification, à la structuration, à l’orientation des porteurs de projet(s) ainsi qu’au suivi des dossiers.
Cependant, les magouilles et autres formes de népotisme ont caractérisé le choix des prestataires malgré l’appel d’offres lancés à cet effet.
Six (06) OTR ont été choisis et répartis ainsi qu’il suit :
- Réseau Ouest-Littoral,
- Réseau Oriental,
- Réseau Sud,
- Réseau Nord
- Réseau sylvo-pastoral
- Réseau Centre
Trois cas de recrutement attirent l’attention
Le recrutement du cabinet MSA (Malick SOW et Associés), celui du cabinet FINDEV et de DEVCORPUS (appartenant à son oncle matérnel).
En effet, pour ce qui est du cabinet MSA, OTR dans le réseau Nord, il s’agit de l’une des plus grosses escroqueries jamais constatée dans l’histoire administrative du Sénégal. Le cabinet MSA est payé pour dix (10) mois à plus 80 millions pour un travail qui n’a jamais été exécuté. Lorsqu’il a demandé le paiement de la facture, avec présentation d’un rapport d’activités truffés de mensonges, le représentant du FONGIP au nord, s’y est opposé par l’envoi d’un mail à la hiérarchie (ACP, DAF et SG), attirant l’attention de ces derniers sur le caractère mensonger du rapport et de s’opposer au paiement de cette facture, pour la bonne et simple raison que le cabinet n’a jamais exécuté une seule prestation décrite dans ce rapport. Face au refus du représentant du FONGIP au nord de valider ce rapport fictif, il a, tout simplement, été relevé de son poste afin que le cabinet MSA puisse être payé sans encombre.
Pire, le directeur de ce même cabinet (MSA), est recruté comme expert par le FONGIP dans le cadre de leur collaboration avec le PNUD dans la mise en œuvre du PUDC.
Le cabinet FINDEV a, quant à lui, bénéficié de deux (02) marchés :
Un lot pour le réseau oriental (Kédougou, Tambacounda) sous la bannière du consortium « FINDEV TROPIS » et un lot pour le sud (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda) sous la bannière de FINDEV. Ce cabinet est géré par un truand qui, sous prétexte, de faire des économies, loge certains de ses bureaux dans des cabines de transfert d’argent (WARI) fragilisant ainsi l’institution FONGIP qu’il représente dans les zones où les agents du FONGIP sont absents.
Ce cabinet a gagné plus d’une centaine de millions pour l’exécution du marché qu’il n’a, hélas, jamais pu être correctement assuré.
Concernant le cabinet DEVCORPUS, qui par ailleurs appartient à son oncle (frère de même père et même mère que sa propre maman), a été recruté dans des conditions obscures. En effet, c’est suite à la suspension du contrat du cabinet PAPES (réseau Ouest-Littoral) pour défaillance, que l’administrateur général a saisi l’occasion pour faire venir le cabinet de son oncle (payé à coups de millions).
Au total, c’est plus de quatre cents millions (400 000 000 FCFA) qui sont engagés pour payer des prestataires (OTR) qui, pour la plupart, sont les complices de l’Administrateur général.
LES MARCHES
C’est l’Administrateur général qui dresse la liste des entreprises à consulter. Les marchés sont attribués à ses proches (amis et membres de sa famille). Aucun marché n’échappe à cette règle.
Des marchés fictifs sont parfois lancés afin de permettre à l’Administrateur général de tirer les sommes versées aux prestataires.
Tous les marchés sont surfacturés. Cette situation permet à l’Administrateur général, non seulement, de tirer profit de plusieurs millions sur l’excédent, mais il arrive souvent, au moment du paiement des prestataires, qu’il récupère tout l’argent. Ainsi, sur les papiers, les prestataires sont payés, mais dans la réalité, ils n’ont pas touché le moindre sou. La conséquence immédiate est que le titulaire du marché n’exécute pas correctement le marché faute de moyens. Si certains préfinancent l’exécution, ils courent, sans succès, derrière leur « remboursement » de l’argent que leur doit l’Administrateur.
Fait curieux et grave : Alors qu’il existait un contrat de location de véhicule qui met à la disposition de l’Administrateur général un véhicule de fonction, celui-ci ne s’est pas empêché d’émettre un bon de commande fictif supplémentaire relatif à la location d’un véhicule 4x4 de marque Land rover freelander immatriculé à Ziguinchor à CISKO CENTRE (sis au Cap Skirring) afin de permettre à ce dernier de lui céder ledit véhicule après solde du paiement des loyers. Aujourd’hui, il dispose de ce véhicule. Un détournement flagrant de deniers publics. Ces paiements peuvent être vérifiés à la comptabilité de la structure.
Un autre cas assez grave concerne l’attribution et l’exécution du marché de réhabilitation de l’antenne de Ziguinchor qui a coûté initialement aux contribuables sénégalais la somme de quarante-cinq millions (45 000 000 F CFA). A cela, se sont ajoutés deux avenants qui ne se justifient nullement. Les sommes engagées dans l’exécution de ce marché dépassent, à ce jour, soixante millions (60 000 000) de F CFA. Alors que le bâtiment en question comporte que trois (03) pièces et une cour. A ce jour, les travaux ont été exécutés et payés à 80 %, mais l’entrepreneur continue de courir derrière l’administrateur général qui s’est emparé des sommes payées par l’ACP du FONGIP".
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