Emmanuel Macron, Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Marie Le Guen, Christiane Taubira, Patrick Kanner, Harlem Désir, Myriam El Khomri… La quasi-totalité du gouvernement a tenu à assister, mercredi à Paris, à la 97e cérémonie commémorant l'Armistice du 11 novembre 1918. Arrivé vers 10h40, François Hollande a été accueilli par la maire de Paris Anne Hidalgo, le premier ministre Manuel Valls, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le président de l'Assemblée Claude Bartolone, son homologue au Sénat Gérard Larcher et le secrétaire d'État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire Jean-Marc Todeschini. Le chef de l'État s'est d'abord recueilli devant la statue de l'ancien président du Conseil Georges Clemenceau au côté son arrière-arrière petit-fils.
François Hollande a ensuite remonté l'avenue des Champs-Élysées. Au son de la Marseillaise, il a passé les troupes en revue. Sous l'Arc de Triomphe, il s'est ensuite avancé devant la tombe du Soldat inconnu pour le dépôt de gerbes. Après le recueillement, le président de la République a ravivé la flamme du Soldat inconnu, avant de saluer les quatre soldats morts pour la France cette année en opération.
Désormais, on ne rend en effet pas seulement hommage aux soldats morts lors de la Guerre de 14 - 18 mais aussi aux soldats morts pour la France. Accompagné par le Chef d'État-major des Armées, le général Pierre de Villiers, et son chef d'État-major particulier, le général Benoît Puga, François Hollande a poursuivi en saluant les différentes délégations et les familles des quatre soldats décédés, avec lesquelles il s'est brièvement entretenu.
François Hollande salue Nicolas Sarkozy
Le chef de l'État a continué la cérémonie par un moment très attendu par les photographes et les caméramen et scruté par toutes les personnalités présentes: une brève poignée de main avec Nicolas Sarkozy, installé, comme le prévoit le protocole, au premier rang de la tribune officielle, entre Jean-Yves Le Drian et Gérard Larcher. C'est la première fois depuis 2012 que l'ancien président de la République accepte l'invitation de son successeur d'assister à la cérémonie. «C'est notre devoir de garder en mémoire le sacrifice de tous ceux qui ont donné leur vie pour libérer notre pays», a tweeté Nicolas Sarkozy.
«Lors des cérémonies patriotiques, j'ai toujours invité les anciens chefs d'États même s'ils n'ont pas toujours répondu», a ensuite précisé François Hollande sur France 2. «Nicolas Sarkozy est là aujourd'hui, très bien. Je souhaite que ces cérémonies rassemblent au-delà des clivages. Nous sommes tous ensemble pour les valeurs de la République qui appartiennent à tous», s'est félicité le président.
Il a aussi évoqué le sens de la cérémonie du 11 novembre: «Rappeler que ce qui produit des guerres peut de nouveau se reproduire. Nous devons faire preuve d'une très grande vigilance». Il poursuit: «Nous devons agir et pas seulement constater. Nous sommes dans une situation très difficile au Moyen-Orient». Précisant que «cette cérémonie nous rappelle que quatre soldats sont morts, notamment en Afrique», François Hollande a estimé que la paix «est très fragile et que la guerre est toujours possible».
Juste avant la courte interview, François Hollande s'était offert un bain de foule autour de la place de l'Étoile. Souriant, le président a serré de nombreuses mains et s'est fait prendre en photo avec des enfants et des adolescents, multipliant les «Bonjour les jeunes».
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