Lâchée à la suite de négociations avec l’Etat par Jaber, SUNEOR attend de trouver repreneur. Parmi les prétendants qui se signalent, le célèbre homme d’affaires Sénégalais Cheikh Amar. Seulement, le patron de TSE est loin de montrer patte blanche, selon le chroniqueur Mandiaye Gaye.
Dans une contribution intitulée « SUNEOR : l’expérience, doit-elle servir à l’Etat pour mieux l’aider à prendre de bonnes décisions ? », ce dernier liste « les casseroles » traînées par le Sénégalais et qui feraient de lui un mauvais candidat. Mandiaye Gaye, invitant l’Etat du Sénégal à réfléchir avant de céder à la tentation, a tenu à rappeler un certain nombre de contentieux qui jalonnent la vie d’homme d’affaires de Cheikh Amar.
Ainsi, revient-il sur l’embrouille qui oppose celui-ci à l’ARTP et qui porte sur deux immeubles. En effet, dans une déclaration datant de juin 2013, le directeur de l’agence Abdou Karim Sall s’offusquait du retard accusé dans la livraison des immeubles. Une livraison qui devait s’opérer depuis le 31 décembre 2014. Ce marché qui portait, selon Mandiaye Gaye sur 8,2 milliards, et qui avait suscité des regrets, devrait susciter des réflexions de la part du Gouvernement Sénégalais. Le chroniqueur de s’étonner même que le journaliste qui l’a reçu dans son studio lors de sa déclaration d’intention ne l’ait pas interpellé sur ces questions essentielles.
Il se rappelle aussi cette histoire des « tracteurs sans moteurs » importés par l’homme d’affaires. Le bruit a, en effet, été mis en branle par le Président des producteurs de tomate industrielle de la vallée du Fleuve Sénégal d’alors. C’est lors d’un conseil interministériel consacré au Programme agricole 2006-2007 présidé par Macky Sall en son temps Premier ministre du Sénégal. L’on se souvient que c’est séance tenante que l’actuel Président de la République avait instruit le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances et son homologue de l’Agriculture, de l’Hydraulique rurale et de la Sécurité alimentaire d’alors, de convoquer d’urgence le lendemain une réunion pour éclairer sa lanterne et celle ses Sénégalais sur ces 510 tracteurs qui n’étaient pas fonctionnels pour l’essentiel et sur ces motopompes sans moteur.
Bref, pour Mandiaye Gaye, là aussi il y a problème. Toujours dans sa contribution, le chroniqueur évoque, par ailleurs, l’écueil lié à « l’exploitation des mines et phosphates de Matam, pour laquelle Cheikh Amar aurait reçu 8 milliards d’avance sur instruction de Me Wade ».
Hormis ce fait, nous revient au goût du jour la sortie au vitriol du maire de Ndendory, Bassirou Doro Ly qui accusait l’homme d’affaires de n’avoir payé aucune taxe depuis 2009 à sa commune. Pour terminer, Mandiaye Gaye parle de la cité TSE sur les terres de l’aéroport LSS, non encore achevée depuis une décennie.
Décidément engagé à se battre pour que le SUNEOR ne tombe pas entre de « mauvaises mains », celles de Cheikh Amar, Mandiaye lâche : « Attention ! Il ne suffit pas seulement, à quelqu’un de se déclarer subitement d’une générosité déconcertante, soi-disant, pour aider son pays, faire un appel pathétique à la fibre patriotique, se proclamer être en mesure, parce que doté de toutes les compétences professionnelles nécessaires et de capacités financières suffisantes pour pouvoir reprendre avec succès la SUNEOR et qu’on devrait le croire sur parole, en laissant de côté, tout son passé assez édifiant. Non ! ». Pour lui, Khelcom n’est pas SUNEOR car « SUNEOR est une entreprise privée commerciale, qui a besoin d’être modernisée pour la compétitivité et concurrence sur le marché. Ce qui doit exiger d’elle, une gestion rigoureuse et performante pour tirer le maximum de bénéfice de son exploitation ». Fort de ses arguments, Mandiaye Gaye estime que Cheikh Amar devrait être « éliminé de la course ».
Il ne se privera d’ailleurs pas de l’opportunité de demander à l’OFNAC, à la Cour des Comptes, à l’IGE et au Procureur de la République de fouiller dans les affaires de l’homme d’affaires.
Dans une contribution intitulée « SUNEOR : l’expérience, doit-elle servir à l’Etat pour mieux l’aider à prendre de bonnes décisions ? », ce dernier liste « les casseroles » traînées par le Sénégalais et qui feraient de lui un mauvais candidat. Mandiaye Gaye, invitant l’Etat du Sénégal à réfléchir avant de céder à la tentation, a tenu à rappeler un certain nombre de contentieux qui jalonnent la vie d’homme d’affaires de Cheikh Amar.
Ainsi, revient-il sur l’embrouille qui oppose celui-ci à l’ARTP et qui porte sur deux immeubles. En effet, dans une déclaration datant de juin 2013, le directeur de l’agence Abdou Karim Sall s’offusquait du retard accusé dans la livraison des immeubles. Une livraison qui devait s’opérer depuis le 31 décembre 2014. Ce marché qui portait, selon Mandiaye Gaye sur 8,2 milliards, et qui avait suscité des regrets, devrait susciter des réflexions de la part du Gouvernement Sénégalais. Le chroniqueur de s’étonner même que le journaliste qui l’a reçu dans son studio lors de sa déclaration d’intention ne l’ait pas interpellé sur ces questions essentielles.
Il se rappelle aussi cette histoire des « tracteurs sans moteurs » importés par l’homme d’affaires. Le bruit a, en effet, été mis en branle par le Président des producteurs de tomate industrielle de la vallée du Fleuve Sénégal d’alors. C’est lors d’un conseil interministériel consacré au Programme agricole 2006-2007 présidé par Macky Sall en son temps Premier ministre du Sénégal. L’on se souvient que c’est séance tenante que l’actuel Président de la République avait instruit le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances et son homologue de l’Agriculture, de l’Hydraulique rurale et de la Sécurité alimentaire d’alors, de convoquer d’urgence le lendemain une réunion pour éclairer sa lanterne et celle ses Sénégalais sur ces 510 tracteurs qui n’étaient pas fonctionnels pour l’essentiel et sur ces motopompes sans moteur.
Bref, pour Mandiaye Gaye, là aussi il y a problème. Toujours dans sa contribution, le chroniqueur évoque, par ailleurs, l’écueil lié à « l’exploitation des mines et phosphates de Matam, pour laquelle Cheikh Amar aurait reçu 8 milliards d’avance sur instruction de Me Wade ».
Hormis ce fait, nous revient au goût du jour la sortie au vitriol du maire de Ndendory, Bassirou Doro Ly qui accusait l’homme d’affaires de n’avoir payé aucune taxe depuis 2009 à sa commune. Pour terminer, Mandiaye Gaye parle de la cité TSE sur les terres de l’aéroport LSS, non encore achevée depuis une décennie.
Décidément engagé à se battre pour que le SUNEOR ne tombe pas entre de « mauvaises mains », celles de Cheikh Amar, Mandiaye lâche : « Attention ! Il ne suffit pas seulement, à quelqu’un de se déclarer subitement d’une générosité déconcertante, soi-disant, pour aider son pays, faire un appel pathétique à la fibre patriotique, se proclamer être en mesure, parce que doté de toutes les compétences professionnelles nécessaires et de capacités financières suffisantes pour pouvoir reprendre avec succès la SUNEOR et qu’on devrait le croire sur parole, en laissant de côté, tout son passé assez édifiant. Non ! ». Pour lui, Khelcom n’est pas SUNEOR car « SUNEOR est une entreprise privée commerciale, qui a besoin d’être modernisée pour la compétitivité et concurrence sur le marché. Ce qui doit exiger d’elle, une gestion rigoureuse et performante pour tirer le maximum de bénéfice de son exploitation ». Fort de ses arguments, Mandiaye Gaye estime que Cheikh Amar devrait être « éliminé de la course ».
Il ne se privera d’ailleurs pas de l’opportunité de demander à l’OFNAC, à la Cour des Comptes, à l’IGE et au Procureur de la République de fouiller dans les affaires de l’homme d’affaires.
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