C'est de New-York où il se trouve pour les besoins du 70 ème anniversaire de l'Onu, que le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur s'est prononcé, au micro de la Rfm, sur les difficultés à disposer de statistiques fiables suite à la bousculade meurtrière de Mina. « Ce sont tous les pays qui sont dans cette situation », dit-il expliquant qu' « on a croisé tout à l'heure la délégation malienne. Le président de la République lui-même a interrogé le ministre des Affaires étrangères du Mali pour lui demander quelle était la situation. Eux-mêmes ont des problèmes de chiffres. C'est très difficile d'avoir des chiffres exacts donc nous sommes tenus d'être très prudents, c'est une situation évolutive parce que ce sont des informations qu'il faut parfois aller rechercher », souligne Mankeur Ndiaye. Il donne même « l'exemple du Mali » pour étayer ses propos. « Ils avaient annoncé plus de 60 disparus, mais finalement il s'est trouvé que ces disparus étaient au marché en train de faire leurs achats et ils se sont présentés par la suite. Donc, il faut être très prudent dans des situations de crise comme celles-là. Dans des situations comme ça, c'est un peu compliqué ».
Pour la deuxième fois qu'il se prononce sur les couacs liés à l'organisation du pèlerinage côté Sénégalais après l'affaire des pèlerins qui avaient été laissés en rade à Dakar, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur brûle le Commissariat général au pèlerinage. Et de ses propos, le Général Dia & Cie qui veulent bien tomber l'arme à la main peuvent scruter l'horizon pour voir d'où viendra le missile. Parce que Mankeur Ndiaye semble catégorique sur leurs carences. « Pour le pèlerinage, le président de la République l'avait signalé, il y a eu quand même beaucoup de manquements que nous avons constatés. Il y a un véritable problème de management depuis le départ et nous tirerons toutes les leçons et nous prendrons toutes les mesures qui s'imposent pour un pèlerinage mieux organisé, plus discipliné », souligne M. Ndiaye. Il annonce même que « rien n'est exclu » et qu' « il appartiendra à Macky Sall, le moment venu de prendre les mesures qui s'imposent après un bilan objectif de ce qui s'est passé dans le processus préparatoire depuis Dakar » Le ministre des Affaires étrangères laisse profiler des mutations profondes. « Il faut vraiment changer de formule, il faut innover. Nous avons un commissariat général au pèlerinage qui existe depuis 1961-1962. Est-ce qu'il est adapté à la réalité d'aujourd'hui ? » s'interroge-t-il en renseignant qu' « avant peu de Sénégalais allaient au pèlerinage, aujourd'hui, nous avons un quota de 10 500 et nous avons des demandes qui vont au-delà de ce quota-là ». C'est pourquoi le chef de la diplomatie pense qu' « il faut complètement réformer le fonctionnement du pèlerinage, peut-être même aller vers une structure nouvelle qui tienne compte des réalités et des concepts d'aujourd'hui. Mais il appartient à Monsieur le président de la République de prendre les mesures qui s'imposent et je suis sûr qu'il le fera ».
Pour la deuxième fois qu'il se prononce sur les couacs liés à l'organisation du pèlerinage côté Sénégalais après l'affaire des pèlerins qui avaient été laissés en rade à Dakar, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur brûle le Commissariat général au pèlerinage. Et de ses propos, le Général Dia & Cie qui veulent bien tomber l'arme à la main peuvent scruter l'horizon pour voir d'où viendra le missile. Parce que Mankeur Ndiaye semble catégorique sur leurs carences. « Pour le pèlerinage, le président de la République l'avait signalé, il y a eu quand même beaucoup de manquements que nous avons constatés. Il y a un véritable problème de management depuis le départ et nous tirerons toutes les leçons et nous prendrons toutes les mesures qui s'imposent pour un pèlerinage mieux organisé, plus discipliné », souligne M. Ndiaye. Il annonce même que « rien n'est exclu » et qu' « il appartiendra à Macky Sall, le moment venu de prendre les mesures qui s'imposent après un bilan objectif de ce qui s'est passé dans le processus préparatoire depuis Dakar » Le ministre des Affaires étrangères laisse profiler des mutations profondes. « Il faut vraiment changer de formule, il faut innover. Nous avons un commissariat général au pèlerinage qui existe depuis 1961-1962. Est-ce qu'il est adapté à la réalité d'aujourd'hui ? » s'interroge-t-il en renseignant qu' « avant peu de Sénégalais allaient au pèlerinage, aujourd'hui, nous avons un quota de 10 500 et nous avons des demandes qui vont au-delà de ce quota-là ». C'est pourquoi le chef de la diplomatie pense qu' « il faut complètement réformer le fonctionnement du pèlerinage, peut-être même aller vers une structure nouvelle qui tienne compte des réalités et des concepts d'aujourd'hui. Mais il appartient à Monsieur le président de la République de prendre les mesures qui s'imposent et je suis sûr qu'il le fera ».
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