DAKARACTU.COM Le ralliement de Mme Awa Ndiaye à l’APR a ravivé les débats autour de sa gestion du ministère de la Famille. Cette histoire dont la presse a tant parlée, nous n’y reviendrons que sur un point, quelqu’un dont la responsabilité est tout aussi engagée, nous dit-on, sinon plus que celle d’Awa Ndiaye : Alassane Bâ.
Selon une source bien au fait du dossier, au moment où Awa ‘’cuillère’’ Ndiaye était ministre, c’était lui qui était l’administrateur de crédit, le SAGE comme on les appelle. Et selon les textes, les opérations relatives à l'exécution du budget de l’Etat et des autres organismes publics font intervenir deux catégories d'agents : d’une part, les administrateurs de crédits et les ordonnateurs, d’autre part, les comptables.
La responsabilité de Awa Ndiaye n’est nullement discutable, reconnait notre source, mais un ministre ne détient pas des sous, car l’article 17 stipule clairement que « que ce sont les administrateurs de crédits qui constatent et liquident les recettes, proposent les engagements de dépenses et en préparent la liquidation ».
Certes Awa Ndiaye en tant que ministre a l’initiative des dépenses de son département et est ce titre, administrateur des crédits qui lui sont affectés par la loi de finances. Mais selon notre source, elle a fait exercé ses attributions d’administrateur par son SAGE qui a prescrit l'exécution des recettes, engageant les dépenses et ordonnent le paiement. Et des dépenses, le ministre peut ne pas avoir tous les détails des opérations de ‘’son homme de confiance’’.
C’est fort de cela, nous dit-on qu’au tout début de cette affaire, Alassane Bâ a même été entendu par la DIC, sans suite.
Il a été par la suite affecté au ministère du Commerce dirigé alors par Amadou Niang, mais sera confiné dans un rôle. Pourquoi ? Parce que Amadou Niang, averti de ses ‘’dégâts’’ passés ou potentiels, avait préféré à sa place un certain Bamba Sarr comme SAGE, faisant de Bâ Alassane son directeur de cabinet pour des raisons politiques, nous dit-on.
Par la suite, l’ex homme de confiance de AWA Ndiaye se serait rapproché de Zacharia Diaw, alors ministre d’Etat secrétaire général de la Présidence sous Wade.
Durant les élections présidentielles, il avait même organisé un grand meeting pour faire gagner Wade à Cascass. Mais à la chute de Gorgui, vite et bien fait, il changé de pâturage grâce au lobby al poular et à ses maras. Depuis lors, il surfe aisément sur les vagues marron de l’APR.
Aujourd’hui, il est casé quelque part au ministère de l’Education nationale, avec une apparence telle qu’on lui refilait volontiers 1000 FCFA pour le dépanner, alors que l’homme dispose d’une grande Maison à Cascass son fief natal, sans oublier son impressionnant immeuble R+3 à Golf dans la banlieue dakaroise.
Selon une source bien au fait du dossier, au moment où Awa ‘’cuillère’’ Ndiaye était ministre, c’était lui qui était l’administrateur de crédit, le SAGE comme on les appelle. Et selon les textes, les opérations relatives à l'exécution du budget de l’Etat et des autres organismes publics font intervenir deux catégories d'agents : d’une part, les administrateurs de crédits et les ordonnateurs, d’autre part, les comptables.
La responsabilité de Awa Ndiaye n’est nullement discutable, reconnait notre source, mais un ministre ne détient pas des sous, car l’article 17 stipule clairement que « que ce sont les administrateurs de crédits qui constatent et liquident les recettes, proposent les engagements de dépenses et en préparent la liquidation ».
Certes Awa Ndiaye en tant que ministre a l’initiative des dépenses de son département et est ce titre, administrateur des crédits qui lui sont affectés par la loi de finances. Mais selon notre source, elle a fait exercé ses attributions d’administrateur par son SAGE qui a prescrit l'exécution des recettes, engageant les dépenses et ordonnent le paiement. Et des dépenses, le ministre peut ne pas avoir tous les détails des opérations de ‘’son homme de confiance’’.
C’est fort de cela, nous dit-on qu’au tout début de cette affaire, Alassane Bâ a même été entendu par la DIC, sans suite.
Il a été par la suite affecté au ministère du Commerce dirigé alors par Amadou Niang, mais sera confiné dans un rôle. Pourquoi ? Parce que Amadou Niang, averti de ses ‘’dégâts’’ passés ou potentiels, avait préféré à sa place un certain Bamba Sarr comme SAGE, faisant de Bâ Alassane son directeur de cabinet pour des raisons politiques, nous dit-on.
Par la suite, l’ex homme de confiance de AWA Ndiaye se serait rapproché de Zacharia Diaw, alors ministre d’Etat secrétaire général de la Présidence sous Wade.
Durant les élections présidentielles, il avait même organisé un grand meeting pour faire gagner Wade à Cascass. Mais à la chute de Gorgui, vite et bien fait, il changé de pâturage grâce au lobby al poular et à ses maras. Depuis lors, il surfe aisément sur les vagues marron de l’APR.
Aujourd’hui, il est casé quelque part au ministère de l’Education nationale, avec une apparence telle qu’on lui refilait volontiers 1000 FCFA pour le dépanner, alors que l’homme dispose d’une grande Maison à Cascass son fief natal, sans oublier son impressionnant immeuble R+3 à Golf dans la banlieue dakaroise.
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