Assemblée nationale: les premiers mots de Amadou Ba remplaçant de Birame Soulèye Diop.


Installé, ce 29 juin, dans ses nouvelles fonctions de parlementaire en remplacement de Birame Soulèye Diop appelé à ses fonctions de ministre, Amadou Ba a exprimé ses remerciements à son prédécesseur et se dit conscient de la mission qui l’attend désormais.

« Je mesure la lourde responsabilité qui est celle d’être législateur, de faire des lois qui engagent les individus, qui régissent les rapports marchands, qui règlent les naissances jusqu’au décès et qui engagent parfois un pays pour des générations. C’est une lourde responsabilité que nous accueillons avec humilité. Nous remercions aussi tous les collègues de l’Assemblée, le président pour l’accueil qu’il nous a réservé. Nous réitérons l’engagement qui est d’être député du peuple. On est pas député d’un parti ou d’un groupe ni d’une zone géographique ou d’une communauté particulière. En ce sens, nous continuerons à défendre les intérêts du peuple sénégalais, à privilégier les intérêts collectifs sur les intérêts particuliers et partisans. Ce que nous espérons de cette Assemblée c’est peut-être un changement à venir dans les relations entre groupes déjà. Ce n’est pas un lieu d’adversité physique mais plutôt de débat dans le seul but d’améliorer le sort des populations et le développement de notre pays», a indiqué le parlementaire.

Interpellé sur l’annulation de la loi d’orientation budgétaire, il a regretté la démarche qui selon lui émane du groupe parlementaire de BBY.

« C’est une légèreté que nous ne comprenons pas que nous dénonçons. Bien entendu, le groupe BBY et le président de l’Assemblée endossent cette lourde responsabilité. On veut créer une crise artificielle, entre les institutions mais tout cela c’est la crise du règlement intérieur de l’Assemblée qui nous poursuit », a dit Amadou Ba.

En ce qui concerne la déclaration de politique générale du PM, il confie être en phase avec le chef du gouvernement, Ousmane Sonko pour une remise en l'ordre des dispositions encadrant la DPG.

« On ne peut violer la loi en réponse ou comme une mesure de rétorsion ou de représailles c’est du jamais vu parce que le PM aurait tenu des propos discourtois sur un post facebook, l’Assemblée nationale s’autorise à violer la loi organique sur la loi de finance c’est extrêmement dangereux. Ce n’est pas un camouflet. Ça c’est une violation manifeste d’un texte constitutionnel et l'Assemblée nationale et son président en porte la responsabilité», a conclu celui qui a été mandataire du président Bassirou Diomaye Faye lors de la présidentielle de mars 2024.
Samedi 29 Juin 2024
Dakaractu



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