Les autorités sénégalaises maintiennent le dispositif sanitaire de surveillance après que plusieurs dizaines de pèlerins de retour du pèlerinage à la Mecque ont été testés positifs au Covid-19. Justement ce jeudi, le professeur Souleymane Mboup, directeur exécutif de l'Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (IRESSEF) a fait un bilan provisoire suite aux tests effectués. Ainsi, il confiera au micro de Dakaractu que "sur 1.000 pèlerins contrôlés, près du quart, soit environ 250 individus ont été positifs". Toujours selon les résultats des analyses plus de 25 variants ont été détectés dont certaines qui sont nouvelles voire jamais détectées sur le continent africain et au niveau des bases de données internationales. Toutefois, le Pr Mboup a informé qu’a ce stade, on ne peut pas dire qu’il y a déjà une propagation de la Covid-19 au Sénégal.
Il explique que : « Parmi les Pèlerins qui devaient arriver à Dakar, et pour lesquels on ne savait pas quelle était l'origine et l'étiologie, le ministre de la santé nous a demandé de mettre en place un dispositif au niveau de l'aéroport pour pouvoir au moins faire les tests et savoir de quoi il s'agissait. Donc très rapidement nous avons mobilisé notre équipe. Nous avions la chance et l'opportunité d'avoir un dispositif de protection de haute protection mobile que nous avions acquis depuis la dernière pandémie de COVID et nous avions une équipe vraiment très expérimentée. Donc en quelques heures le dispositif était en place avant l'arrivée du vol et quand le vol est arrivé, nous avons prélevé avec les services du ministère de la santé au niveau de l'aéroport, les patients qui avaient été surtout symptomatiques. Nous avons fait les tests ce jour-là et à 4h du matin nous avons eu les résultats. »
Car, dès les premières heures de l'alerte, les autorités sanitaires ont très vite pris les devants, a-t-il rassuré. « C'est vrai qu'en venant on ne savait pas de quoi souffraient ces pèlerins mais on s'est rendu compte que avec les premiers tests, plus de 60 % d'entre eux souffraient d'une infection de COVID-19. Donc nous avons alerté immédiatement. Sur ce plan-là, je crois qu'il faut se féliciter de l'initiative du ministère et de cette capacité d'anticipation du Sénégal parce qu'effectivement nous ne savions pas quels étaient les agents responsables, et on s'est rendu compte que quelques heures après leur arrivée, on pouvait faire le diagnostic et une fois qu'on a eu la cause, on les a alertés pour mettre en place le dispositif… »
D'après le patron de l'IRESSEF qui n’a pas évoqué de résurgence de la pandémie de Covid-19 au Sénégal, « pour les dernières nouvelles, sur le millier de pèlerins qui a été prélevé, au moins c'est le quart qui a eu une confirmation par PCR qu'ils étaient contaminés par la COVID-19. Donc voilà un peu cette nouvelle. À ce jour-là, nous sommes à peu près à 1000 pèlerins prélevés pour lesquels près du quart souffrent d'une infection à COVID-19. »
Cependant, il a noté à l’issue de ces tests une grande variété de souches a été observée. « une diversité extraordinaire au moins 25 différentes souches (…) au Sénégal d’après les derniers chiffres qu’on avait il y avait une prédominance de la souche omicron (…) ça montre qu’il y a une grande diversité du virus, on peut continuer à faire la surveillance » a-t-il préconisé.
Il explique que : « Parmi les Pèlerins qui devaient arriver à Dakar, et pour lesquels on ne savait pas quelle était l'origine et l'étiologie, le ministre de la santé nous a demandé de mettre en place un dispositif au niveau de l'aéroport pour pouvoir au moins faire les tests et savoir de quoi il s'agissait. Donc très rapidement nous avons mobilisé notre équipe. Nous avions la chance et l'opportunité d'avoir un dispositif de protection de haute protection mobile que nous avions acquis depuis la dernière pandémie de COVID et nous avions une équipe vraiment très expérimentée. Donc en quelques heures le dispositif était en place avant l'arrivée du vol et quand le vol est arrivé, nous avons prélevé avec les services du ministère de la santé au niveau de l'aéroport, les patients qui avaient été surtout symptomatiques. Nous avons fait les tests ce jour-là et à 4h du matin nous avons eu les résultats. »
Car, dès les premières heures de l'alerte, les autorités sanitaires ont très vite pris les devants, a-t-il rassuré. « C'est vrai qu'en venant on ne savait pas de quoi souffraient ces pèlerins mais on s'est rendu compte que avec les premiers tests, plus de 60 % d'entre eux souffraient d'une infection de COVID-19. Donc nous avons alerté immédiatement. Sur ce plan-là, je crois qu'il faut se féliciter de l'initiative du ministère et de cette capacité d'anticipation du Sénégal parce qu'effectivement nous ne savions pas quels étaient les agents responsables, et on s'est rendu compte que quelques heures après leur arrivée, on pouvait faire le diagnostic et une fois qu'on a eu la cause, on les a alertés pour mettre en place le dispositif… »
D'après le patron de l'IRESSEF qui n’a pas évoqué de résurgence de la pandémie de Covid-19 au Sénégal, « pour les dernières nouvelles, sur le millier de pèlerins qui a été prélevé, au moins c'est le quart qui a eu une confirmation par PCR qu'ils étaient contaminés par la COVID-19. Donc voilà un peu cette nouvelle. À ce jour-là, nous sommes à peu près à 1000 pèlerins prélevés pour lesquels près du quart souffrent d'une infection à COVID-19. »
Cependant, il a noté à l’issue de ces tests une grande variété de souches a été observée. « une diversité extraordinaire au moins 25 différentes souches (…) au Sénégal d’après les derniers chiffres qu’on avait il y avait une prédominance de la souche omicron (…) ça montre qu’il y a une grande diversité du virus, on peut continuer à faire la surveillance » a-t-il préconisé.
Autres articles
-
Thiès - Réduction des accidents de la route : Les établissements scolaires se dotent d'infrastructures de sécurité routière
-
Lutte contre le VIH/Sida : le Sénégal réaffirme son ambition d’élimination d’ici 2030
-
Colloque International du CHEDS 2024 : "Nous avons ici tous les ingrédients pour trouver des solutions durables..." (Mayé Sy Seck, spécialiste en sécurité urbaine)
-
Boubacar Boris Diop : « Il faut faire en sorte que les langues nationales reprennent l'avantage »
-
Grève illimitée à UASZ : Gorgui Wade Ndoye conscientise les étudiants