Alors qu'on s'attendait à un débat de fond sur le projet de modification du code électoral sur les modalités d'application du parrainage à eux soumis ce lundi 18 juin, les députés ont joué les prolongations du 19 avril. Pouvoir comme opposition semblent avoir encore au travers de la gorge cette date fatidique lors de laquelle le Sénégal a failli sombrer dans les abysses de l'incertitude.
Pourtant, il ne manquait de pas matière autour de laquelle débattre, car le sujet du jour en est pourvu suffisamment. En effet, il devrait s'agir de discuter autour des suggestions faites par la commission ad hoc mise en place pour revoir les modalités d'application du parrainage dont la loi est adoptée et publiée au journal officiel. Les députés auraient pu discuter de la diminution de la caution portée maintenant à 30 millions en lieu et place des 60 millions prévus par la loi adoptée le 19 avril. Les parlementaires auraient pu trouver un consensus sur l'organisation de la collecte des signatures, le dépôt et le contrôle des listes de parrainage, le contentieux et les sanctions prévues contre les auteurs de fraude ou même la baisse du taux de signatures nécessaires à la participation aux élections. Mais que nenni. Ils se sont encore adonnés à leur jeu favori : s'invectiver à longueur de journée.
À l'exception de quelques députés conscients du rôle du pouvoir législatif dans une démocratie, les "représentants du peuple" ont versé dans la confrontation et parfois, ils ont failli en venir aux mains pour des questions qui n'ont rien à voir avec l'objet de la plénière. Des politiciens professionnels ont profité de la présence massive de la presse pour faire leur show et exceller dans le “m'as-tu-vu”. En faisant fi des priorités de l'heure. Ce, au préjudice du contribuable sénégalais pourtant aux petits soins avec eux. Finalement, la 13e législature n'aura pas réussi à faire oublier la 12e...
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