DAKARACTU.COM En véritable sheriff de la capitale, Harona Sy, le commissaire de la police centrale, procède à des arrestations tous azimuts. Après Thierno Bocoum et quatre de ses camarades des Jeunesses de Rewmi, Ousmane Ndiaye de Jëf Jël et une multitude de manifestants, il a jeté le grapin hier sur Simon et Kilifeu, deux dirigeants du mouvement "Y en a marre" ainsi que sur une dizaine de yenamarristes qui protestaient contre cette arrestation.
Harona Sy s'est également fait remarquer ce 15 février au cours de la manifestation du M23 sur la Place de l'Indépendance, par la façon dont il a admonesté ou réprimé les leaders (Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, Youssou Ndour, Diouma Diakhaté...) qui ont réussi à arriver sur les lieux.
Le commissaire central est rude avec tous ceux qui expriment un désaccord avec le régime, et agit hors du contrôle du parquet censé défendre les libertés. Comme dans l'arrestation des jeunes de Rewmi et l'audition de la mairesse Seynabou Wade, il procède à des arrestations sans consulter le procureur. Et semble ignorer que c'est ce dernier, et non le ministre de l'Intérieur, qui est son supérieur, quand il touche à la liberté d'aller et venir des citoyens. Cette subtilité est toutefois difficile à expliquer au commissaire central qui cultive une grande proximité avec le ministre de l'Intérieur et refuse d'écouter qui que ce soit d'autre.
S'il poursuit les arrestations dans un contexte aussi sensible que celui d'aujourd'hui, Harony Sall risque de devenir, au lieu d'une solution, un problème pour l'image internationale et l'équilibre intérieur du pays.
Harona Sy s'est également fait remarquer ce 15 février au cours de la manifestation du M23 sur la Place de l'Indépendance, par la façon dont il a admonesté ou réprimé les leaders (Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, Youssou Ndour, Diouma Diakhaté...) qui ont réussi à arriver sur les lieux.
Le commissaire central est rude avec tous ceux qui expriment un désaccord avec le régime, et agit hors du contrôle du parquet censé défendre les libertés. Comme dans l'arrestation des jeunes de Rewmi et l'audition de la mairesse Seynabou Wade, il procède à des arrestations sans consulter le procureur. Et semble ignorer que c'est ce dernier, et non le ministre de l'Intérieur, qui est son supérieur, quand il touche à la liberté d'aller et venir des citoyens. Cette subtilité est toutefois difficile à expliquer au commissaire central qui cultive une grande proximité avec le ministre de l'Intérieur et refuse d'écouter qui que ce soit d'autre.
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