Après le drame de Boffa Bayotte : La résistance des hôtels de Ziguinchor
Suite à l'exécution de treize chercheurs de bois dans la forêt touffue de Boffa Bayotte par des hommes non encore identifiés, nombreux sont ceux qui pensaient que cet événement malheureux freinerait la marche des hôtels de la ville de Ziguinchor. Ils vont déchanter, car contrairement à leurs pronostics, la machine carbure à plein régime. Dakaractu a fait le tour des palaces et c'est comme s'il ne s'était rien passé à seulement 7 kilomètres de la capitale régionale de la Casamance. A preuve, aucune réservation n'a été annulée comme le confirme Diary Ly, responsable intérimaire de l'exploitation de l'hôtel Néma Kadior.
La directrice d'un autre réceptif hôtelier de Ziguinchor dit mieux. A son avis, les accrochages ayant débouché sur la mort de coupeurs de bois n'ont pas eu de repercussion dans la quiétude des ziguinchorois qui, selon ce qu'elle a pu constater, vaquent à leurs occupations.
Pour prouver qu'elle n'est pas inquiète, Annelise Ehemba fait savoir que même la sécurité de son hôtel n'a pas été renforcée, parce que la Suissesse ne sent pas ce besoin.
Depuis huit ans, Suzette Roty quitte sa Belgique natale pour couler de beaux jours à Ziguinchor. Et ce n'est pas ce qui s'est passé dans l'arrondissement de Nyassia qui risque de rompre son pacte avec le sud du Sénégal.
Après un bronzage sous le soleil du Kadiandoumagne, la Belge et son mari se paieront une partie de pêche dans le sud de la Casamance. Une belle réponse aux théoriciens du chaos...