Le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS), Aliou Sall, a invité vendredi à Dakar, la haute administration à s’inscrire davantage dans une perspective de répartition des ressources favorable aux collectivités territoriales.
"Jusqu’ici, il y a une grande hésitation de l’administration à s’engager davantage dans une répartition des ressources favorables aux collectivités territoriales", a-t-il dit.
Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sur la fiscalité locale et le modèle de contrat de performance entre la Direction générale des impôts et domaines et les collectivités locales.
"Dans chacune de nos discussions avec les techniciens, quand nous réclamons plus de ressources notamment fiscales, ce qu’on évoque, c’est le risque de déséquilibre des finances publiques", a-t-il dit.
Or, explique le président de l’AMS, le fait de réclamer des ressources, "ce n’est pas pour prendre les ressources de l’Etat, c’est tout simplement pour faire en sorte que les compétences" transférées aux collectivités locales "soient assumées correctement".
Du point de vue des collectivités locales, il est selon lui incompréhensible que pour construire une salle de classe par exemple, "le paiement se fasse à Dakar’’.
De même, "lorsqu’un maire a besoin d’une voiture", il est tout aussi peu compréhensible que le lancement de l’appel d’offres se passe dans la capitale, a regretté l’Association des maires du Sénégal.
Selon Aliou Sall, "ce plaidoyer auprès de la haute administration est une manière de dire que le maire n’est plus un agent social mais qu’il est très préoccupé par son bilan".
"Le contexte est favorable pour qu’il y ait un partenariat entre les collectivités territoriales et la haute administration dans le sens de faire un grand bond en avant vers une vraie territorialisation des politiques publiques", a-t-il indiqué.
De toutes les manières, une mise en œuvre réussie des politiques publiques passe par "plus de transferts de compétences et de ressources aux collectivités locales", a relevé le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop.
"L’administration locale est une continuité de l’administration centrale, et nous sommes convaincus qu’il nous faut davantage établir cette relation, la clarifier, la contractualiser et pourquoi pas aller vers des contrats de performances", a-t-il dit.
"Jusqu’ici, il y a une grande hésitation de l’administration à s’engager davantage dans une répartition des ressources favorables aux collectivités territoriales", a-t-il dit.
Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sur la fiscalité locale et le modèle de contrat de performance entre la Direction générale des impôts et domaines et les collectivités locales.
"Dans chacune de nos discussions avec les techniciens, quand nous réclamons plus de ressources notamment fiscales, ce qu’on évoque, c’est le risque de déséquilibre des finances publiques", a-t-il dit.
Or, explique le président de l’AMS, le fait de réclamer des ressources, "ce n’est pas pour prendre les ressources de l’Etat, c’est tout simplement pour faire en sorte que les compétences" transférées aux collectivités locales "soient assumées correctement".
Du point de vue des collectivités locales, il est selon lui incompréhensible que pour construire une salle de classe par exemple, "le paiement se fasse à Dakar’’.
De même, "lorsqu’un maire a besoin d’une voiture", il est tout aussi peu compréhensible que le lancement de l’appel d’offres se passe dans la capitale, a regretté l’Association des maires du Sénégal.
Selon Aliou Sall, "ce plaidoyer auprès de la haute administration est une manière de dire que le maire n’est plus un agent social mais qu’il est très préoccupé par son bilan".
"Le contexte est favorable pour qu’il y ait un partenariat entre les collectivités territoriales et la haute administration dans le sens de faire un grand bond en avant vers une vraie territorialisation des politiques publiques", a-t-il indiqué.
De toutes les manières, une mise en œuvre réussie des politiques publiques passe par "plus de transferts de compétences et de ressources aux collectivités locales", a relevé le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop.
"L’administration locale est une continuité de l’administration centrale, et nous sommes convaincus qu’il nous faut davantage établir cette relation, la clarifier, la contractualiser et pourquoi pas aller vers des contrats de performances", a-t-il dit.
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