Atelier sur la désinformation : l’Ambassade de Suisse et Infoelles outillent les femmes de médias


L’ambassade de Suisse au Sénégal, en collaboration avec INFOELLES, a organisé un atelier de formation sur le thème crucial de la désinformation touchant les femmes journalistes. Cet évènement se tiendra sur deux jours, les 05 et 06 novembre 2024 à la Maison de la presse Babacar Touré de Dakar.

Pour Andréa Semadeni, ambassadeur de Suisse au Sénégal, le sujet de travail avec les journalistes est un sujet que la Suisse mène dans beaucoup de pays. Donc, ce qui est nouveau c’est le partenariat avec infoelles. A cet égard, ce séminaire sur la désinformation ne traite pas seulement d’un sujet d’actualité, il intervient aussi dans un moment de campagne électorale au Sénégal. Cependant, il n’est pas lié à la campagne électorale, il peut intervenir à n’importe quel moment. En réalité, cela donne l’espace aux journalistes femmes pour qu’elles essayent de trouver ce qui est spécifique à leurs conditions de femmes et à leurs professions de journalistes. En espérant,  des discussions intéressantes et des leçons à tirer pour chacune de ses journalistes, dit –il, « il ne faut pas se laisser abattre. Ce n’est pas ça qui doit vous arrêter dans vos rêves professionnels mais aussi de vos activités et votre mission d’informer ».

A côté de lui, la directrice exécutive de Infoelles, Alice Djiba d’affirmer d’abord que infoelles est un média qui promeut les droits des femmes et des filles dans les médias. Donc, c’est tout naturellement que dans ce cadre-là qu’ils ont pris cette initiative pour parler aujourd’hui de la désinformation qui touche spécifiquement les femmes journalistes parce qu’on voit en fait les campagnes de désinformations qui les visent, des campagnes de dénigrement, de diffamation. Par conséquent, on peut arriver même à ce que l’information donnée par un journaliste homme soit plus crédible que par l’information donnée par une femme. Toutefois, il advient d’outiller les femmes journalistes pour leur permettre déjà d’avoir des outils de vérification des faits mais également de résilience. Cela, pour faire face à des  campagnes de diffamation ou de dénigrement qui peuvent subsister surtout dans l’espace numérique mais également qui peut se refléter également sur le terrain physique.
Mardi 5 Novembre 2024
Dakaractu



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