66 cas de meurtre de Sénégalais à l’étranger en 2016 (Mankeur Ndiaye)


66 cas de meurtre de Sénégalais à l’étranger en 2016 (Mankeur Ndiaye)
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, a révélé jeudi a Dakar que 66 cas de meurtre de Sénégalais avaient été enregistrés à l’étranger en 2016, 311 ressortissants sénégalais se trouvant incarcérés dans le même temps à travers le monde.
"En 2016, 66 cas de meurtre ont été recensés’’ à l’étranger, a-t-il dit lors de l’examen, par les députés, du projet de budget de son département pour l’exercice 2016-2017, finalement adopté à l’unanimité pour la somme de 62 milliards 565 millions 332 620 FCFA.
Concernant les Sénégalais incarcérés à l’étranger, il a évoqué 311 détenus, dont 194 détenus en Espagne, "certains pour trafic en tout genre", 93 aux Etats-Unis, 21 en Mauritanie, etc.
Les services du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur suivent toutefois "de très près les dossiers de chacun, particulièrement celui de Samba Kane aux Etats Unis, et de Alcaly Cissé et Mbayang Diop en Arabie Saoudite", a assuré le patron de la diplomatie sénégalaise.
‘’Pour le cas de Samba Kane, il n’y a pas, c’est vrai qu’il n’y a pas d’accord de transfèrement de prisonnier avec les Etats-Unis, mais nous sommes en train de voir comment et dans quelle mesure nous pouvons signer une convention" avec Washington, a souligné Mankeur Ndiaye.
Il a par ailleurs assuré que Mbayang Diop, qui risque la peine de mort en Arabie Saoudite se portait "très bien", contrairement selon lui à certaines informations de presse.
"C’est des cas qu’il faut gérer avec le maximum de délicatesse en tenant en compte de la dignité des personnes, mais je peux vous assurer que nos services, avec les ambassades et consulats et la Direction général des Sénégalais de l’extérieur, suivent au jour le jour ces cas", a-t-il dit.
Il a par ailleurs évoqué le "cas difficile de certains compatriotes" détenus à l’étranger et qui refusent de rentrer. "Ce n’est pas facile, car parfois les compatriotes détenus ne souhaitent pas que leurs parents sachent qu’ils sont en prison".
"Ce que nous faisons toujours, c’est faire en sorte que les intérêts de nos compatriotes soient préservés", a fait valoir le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
Vendredi 2 Décembre 2016




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