DAKARACTU.COM La mégastar Youssou Ndour était, jusqu'à une époque récente, dans les dispositions de désigner un candidat qu'il va soutenir à l'occasion de la présidentielle de février 2012. Et était même en train de réfléchir pour faire son choix entre Idrissa Seck, Macky Sall et Cheikh Tidiane Gadio. La donne a été totalement bouleversée par sa déclaration du 15 septembre dans laquelle il se pose en arbitre: "Mon engagement est de faire en sorte que nul ne croit qu'il peut faire ce qu'il veut de notre pays; que nul n'estime qu'il peut gouverner à sa guise en toute impunité une fois qu'il sera installé dans ses fonctions de magistrat suprême de notre nation." Voilà pourquoi, explique-t-il, il a créé le mouvement Fekke Ma Ci Boole qui se veut "le plateau du peuple sur lequel hommes et femmes politiques, candidates et candidats à la présidentielle de 2012, pourront présenter leurs programmes aux Sénégalais."
De soutien potentiel d'un candidat, il se positionne donc en arbitre. Sans doute Youssou Ndour intimidait-il le régime, qui bloquait l'autorisation d'émettre de sa télé, en déclarant en août 2010 qu'il allait désigner son favori au scrutin.
Aujourd'hui propriétaire du premier journal, de la première radio et de la première télé du pays, le chanteur ne pouvait pas se positionner sans faire douter de la crédibilité de son groupe de presse à l'occasion de l'échéance électorale cruciale de février 2012. Il ne veut non plus pas entacher son prestige en désignant un candidat qui perd. Ni s'exposer, en s'alignant, aux attaques qu'il redoute dans sa déclaration même s'il promet d'y riposter.
En tout état de cause, le régime, dont il invite le champion Abdoulaye Wade à se retirer du scrutin, ne compte pas le ménager, à en croire des confidences recueillies par dakaractu.
De soutien potentiel d'un candidat, il se positionne donc en arbitre. Sans doute Youssou Ndour intimidait-il le régime, qui bloquait l'autorisation d'émettre de sa télé, en déclarant en août 2010 qu'il allait désigner son favori au scrutin.
Aujourd'hui propriétaire du premier journal, de la première radio et de la première télé du pays, le chanteur ne pouvait pas se positionner sans faire douter de la crédibilité de son groupe de presse à l'occasion de l'échéance électorale cruciale de février 2012. Il ne veut non plus pas entacher son prestige en désignant un candidat qui perd. Ni s'exposer, en s'alignant, aux attaques qu'il redoute dans sa déclaration même s'il promet d'y riposter.
En tout état de cause, le régime, dont il invite le champion Abdoulaye Wade à se retirer du scrutin, ne compte pas le ménager, à en croire des confidences recueillies par dakaractu.
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