DAKARACTU.COM - Il n'a pas échappé à la vigilance de dakaractu.com que lorsque le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, s'est installé à la tribune officielle, Ousmane Ngom est monté pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Dans la tentative de comprendre la signification de ce geste, votre site préféré a interrogé une source proche du palais qui lui a confié : "Ce geste est la suite logique d'une discussion engagée entre le président et son ministre de l'Intérieur depuis le discours tenu par Ousmane Tanor Dieng à la manifestation du Mouvement des forces vives du 23 juin (M23)." Le premier secrétaire du Parti socialiste, d'ordinaire modéré, a décrit Ousmane Ngom comme étant "l'esprit malfaisant" de Wade, responsable à ses yeux de tous les maux et dérives du régime.
Décodage par Abdoulaye Wade : si l'opposition refuse de l'affronter à la prochaine présidentielle au point d'invoquer l'irrecevabilité de sa candidature, c'est parce qu'elle croit que les dés sont pipés du seul fait que c'est Ousmane Ngom qui gère le processus électoral. Le très politique locataire du palais de l'avenue Léopold Sédar Senghor a pensé qu'en enlevant l'écueil Ousmane Ngom il allait mettre davantage ses adversaires en confiance et créer de meilleures conditions pour un dialogue. Son calcul est simple : enlever tout prétexte susceptible de provoquer la contestation de sa candidature. Le jeu en valait d'autant plus la chandelle que ce faisant il prend de la hauteur, et apparaît comme un rassembleur prompt à faire des concessions dans l'intérêt de la paix.
Il a toutefois dessaisi Ousmane Ngom avec beaucoup de nuances. Après avoir déclaré qu'il allait le remplacer par quelqu'un d'autre, il a décidé, sous la pression (fortuite ?) de la foule, de le maintenir mais en lui ôtant la gestion du scrutin présidentiel. N'est-ce pas là une sorte d'offre de base qu'il met sur la table pour pousser ses adversaires à l'y rejoindre ? Le limogeage-reconduction avec compétences réduites d'Ousmane Ngom intrigue. Dakaractu.com y reviendra.
Décodage par Abdoulaye Wade : si l'opposition refuse de l'affronter à la prochaine présidentielle au point d'invoquer l'irrecevabilité de sa candidature, c'est parce qu'elle croit que les dés sont pipés du seul fait que c'est Ousmane Ngom qui gère le processus électoral. Le très politique locataire du palais de l'avenue Léopold Sédar Senghor a pensé qu'en enlevant l'écueil Ousmane Ngom il allait mettre davantage ses adversaires en confiance et créer de meilleures conditions pour un dialogue. Son calcul est simple : enlever tout prétexte susceptible de provoquer la contestation de sa candidature. Le jeu en valait d'autant plus la chandelle que ce faisant il prend de la hauteur, et apparaît comme un rassembleur prompt à faire des concessions dans l'intérêt de la paix.
Il a toutefois dessaisi Ousmane Ngom avec beaucoup de nuances. Après avoir déclaré qu'il allait le remplacer par quelqu'un d'autre, il a décidé, sous la pression (fortuite ?) de la foule, de le maintenir mais en lui ôtant la gestion du scrutin présidentiel. N'est-ce pas là une sorte d'offre de base qu'il met sur la table pour pousser ses adversaires à l'y rejoindre ? Le limogeage-reconduction avec compétences réduites d'Ousmane Ngom intrigue. Dakaractu.com y reviendra.
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