L’affiche royale (Modou Lô vs Ama Baldé) compromise ? Il est toujours bon de rappeler que le temps de la justice n’est absolument pas celui des médias encore moins celui des hommes. Cheikh Nicolaï alias Luc, s’est vu signifier une citation directe émanant du procureur général par l’entremise d’un huissier de justice, à la date du vendredi 13 octobre. Il en est de même pour son co prévenu, Ndiamé Diop du CNG. Tous deux doivent comparaître le mardi 24 octobre 2023 à 08h00, devant la chambre des appels correctionnels de la cour d’appel de Dakar. Tous deux devraient normalement entrer en possession de ladite citation ce mardi 17 octobre au plus tard. Un refus d’obtempérer les exposerait à un potentiel mandat d’amener qui, au besoin, pourrait être décerné par l’autorité compétente.
Une information qui tombe tel un couperet sur les têtes des mis en cause notamment, le promoteur de lutte Luc Nicolaï, dont le litigieux événement sportif (combat de lutte entre Modou Lo versus Ama Baldé programmé le 5 novembre 2023 est désormais fortement compromis. Rappelons que le 22 mars 2023, les sieurs Luc Nicolaï, opérateur économique et promoteur de lutte de son état et Ndiamé Diop, directeur administratif au comité national de gestion de la lutte (CNG) avaient bénéficié d’une relaxe. Une décision rendue en première instance par la 3eme chambre correctionnelle du tribunal de Dakar, dans leur procès contre Pape Thiam.
La partie civile (représentant la structure événementielle Xamnga), avait alors déclenché une procédure judiciaire pour des faits présumés de faux et usage de faux dans un document administratif, et escroquerie. Le litige ayant rapporté avec un contrat liant Luc Nicolaï and Co et la structure Xamnga de Pape Thiam, sur les droits d’exploitation audiovisuelle (Pay Per View) du combat de lutte entre Modou Lô et Ama Baldé.
Il est aussi pertinent, de rappeler que dans ce gros dossier qui comporte beaucoup de zones d’ombres, c’est le parquet qui, en premier lieu, avait interjeté appel, insatisfait de la décision rendue en première instance. Un fait assez rare quoique très normal, qui avait donc précédé l’appel de la partie civile en l’occurrence celui de Pape Thiam et «Xamnga. »
Après une période de vacance (réduction des effectifs de magistrats et de greffiers en raison de congés), la machine judiciaire se met à nouveau en branle. En effet, pour les besoins de l’appel visant l’affaire portant sur des faits présumés cités ci-dessus, les parties concernées vont à nouveau comparaître. Pour en revenir à ces vacances judiciaires, elles ont donné lieu à une sorte d’accalmie qui a pu laisser croire que l’affaire était sur le point d’être enterrée. Il n’en est rien ! Au contraire, il semblerait que la lumière doit encore être faite dans cette nébuleuse qui traîne depuis des années.
Toutefois, il est curieux de constater que malgré le contentieux d’ordre contractuel qui entoure l’affiche Modou Lô versus Ama Baldé, une date a déjà été décernée par le CNG au Pormoteur Luc Nicolaï. Il s’agit précisément du 5 novembre 2023 à l’arène nationale de Pikine. Mieux encore, un énième face à face est calé pour le 21 octobre 2023. Une bande annonce qui passe sur une télévision privée de la place, la TFM pour ne pas la nommer, poursuit la promotion de l’événement. Ceci faisant suite à un premier face à face qui s’était déjà tenu dans les locaux de la TFM le 7 octobre dernier sous la présence effective du prévenu, Luc Nicolaï. Six jours plus tard, il reçoit la notification de la fameuse citation directe.
Il faut dire que ce jour-là, le promoteur de lutte s’était montré particulièrement confiant quant à la tenue de ce combat de lutte contre vents et marées. Plus loin encore, Mr Nicolai, en direct à la télévision, avait frôlé la défiance publique en jurant que personne ne pouvait saboter ses plans ou ne serait-ce que tenter de l’empêcher de dérouler sereinement son programme prévu le 5 novembre 2023. Le combat royal (titre de roi des arènes en jeu) aura bel et bien lieu selon lui.
Entre Temps, cette audience du 24 octobre est venue s’inviter à son agenda déjà bien chargé. Seulement, ceci pourrait ne pas avoir de conséquences directes sur la tenue ou pas dudit événement. Désormais, tout est laissé à l’appréciation du procureur quant à la suspension ou pas de toutes activités liées à l’exécution du contrat litigieux.
Et, c’est là qu’entre en scène la nouvelle structure qui est associée à l’organisation de ce combat de lutte. Depuis quelque temps, l’agence événementielle, Albourakh Events, dirigé par Baye Ndiaye, se positionne comme l’un des principaux partenaires de Luc Nicolaï and Co. Mais comment est-ce que cette collaboration improbable a-t-elle été montée et ficelée ? Albourakh Events qui a dernièrement assuré une partie de la promotion du combat (dîner de gala en Gambie le 17 septembre) détient elle une partie des droits ? On parle d’un événement sportif qui pourrait facilement rapporter près de 435 millions FCFA de recettes, selon les estimations. Ou bien s’agit-il tout simplement d’une « couverture » qui ne dit pas son nom ? Rien n’est moins sûr !
Le fait est que bon nombre de personnes et entités qui s’étaient engagées au début de l’aventure, se sont progressivement retirées du deal dès la survenance des premiers couacs. Car, à la base, Luc Nicolaï qui avait vendu les droits d’exploitation audiovisuelle (Pay Per View) à la structure Xamnga de Pape Thiam, s’était par la suite rétracté pour revendre ces mêmes droits TV à l’agence Beuz Pro. En tous cas, c’est ce présumé double contrat qui est jugé illégal par la partie civile qui réclame toujours 250 millions FCFA en dommages et intérêts en plus d’un remboursement à hauteur de 50 millions FCFA d’investissement. Ndiamé Diop qui est accusé de faux et usage de faux dans un document administratif, a toujours réfuté avoir engagé la signature du CNG dans des faux documents. En première instance il avait fait savoir que le contrat avait été ficelé au nom de Nicolaï and Co avant qu’un certain Mouhamed William ait manifesté la volonté de changer le nom commercial Luc Nicolaï and CO en Nicolaï Business.
Revenant aux droits TV, il est bien de préciser que la diffusion de l’événement avait d’abord été confiée à une autre télévision privée en l’occurrence ITV (dont l’actionnaire majoritaire n’est nul autre que Demba Kâ de EDK et Kpay.) D’ailleurs, le 5 février 2022 un « face à face » entre les deux lutteurs (Modou Lô et Ama Baldé habillés avec des tenues estampillées Kpay), s’était tenu sous la houlette de ladite chaîne. Un certain Dj Boubs et Cheikh Sarr étaient à la présentation.
Pourtant, la donne a changé. Les différentes parties que sont Itv, le propriétaire de EDk et Kpay qui avaient très probablement consenti à injecter des fonds, n’ont plus l’exclusivité des droits TV qui ont été récemment proposés à la TFM. Pourquoi ce revirement de situation ? Certaines indiscrétions laissent entendre que d’autres médias, pas du tout rassurés par l’affaire, avaient tout bonnement
déclinés la proposition d’exploitation desdits droits TV. Donc l’organisation du combat de lutte. Affaire à suivre…
Une information qui tombe tel un couperet sur les têtes des mis en cause notamment, le promoteur de lutte Luc Nicolaï, dont le litigieux événement sportif (combat de lutte entre Modou Lo versus Ama Baldé programmé le 5 novembre 2023 est désormais fortement compromis. Rappelons que le 22 mars 2023, les sieurs Luc Nicolaï, opérateur économique et promoteur de lutte de son état et Ndiamé Diop, directeur administratif au comité national de gestion de la lutte (CNG) avaient bénéficié d’une relaxe. Une décision rendue en première instance par la 3eme chambre correctionnelle du tribunal de Dakar, dans leur procès contre Pape Thiam.
La partie civile (représentant la structure événementielle Xamnga), avait alors déclenché une procédure judiciaire pour des faits présumés de faux et usage de faux dans un document administratif, et escroquerie. Le litige ayant rapporté avec un contrat liant Luc Nicolaï and Co et la structure Xamnga de Pape Thiam, sur les droits d’exploitation audiovisuelle (Pay Per View) du combat de lutte entre Modou Lô et Ama Baldé.
Il est aussi pertinent, de rappeler que dans ce gros dossier qui comporte beaucoup de zones d’ombres, c’est le parquet qui, en premier lieu, avait interjeté appel, insatisfait de la décision rendue en première instance. Un fait assez rare quoique très normal, qui avait donc précédé l’appel de la partie civile en l’occurrence celui de Pape Thiam et «Xamnga. »
Après une période de vacance (réduction des effectifs de magistrats et de greffiers en raison de congés), la machine judiciaire se met à nouveau en branle. En effet, pour les besoins de l’appel visant l’affaire portant sur des faits présumés cités ci-dessus, les parties concernées vont à nouveau comparaître. Pour en revenir à ces vacances judiciaires, elles ont donné lieu à une sorte d’accalmie qui a pu laisser croire que l’affaire était sur le point d’être enterrée. Il n’en est rien ! Au contraire, il semblerait que la lumière doit encore être faite dans cette nébuleuse qui traîne depuis des années.
Toutefois, il est curieux de constater que malgré le contentieux d’ordre contractuel qui entoure l’affiche Modou Lô versus Ama Baldé, une date a déjà été décernée par le CNG au Pormoteur Luc Nicolaï. Il s’agit précisément du 5 novembre 2023 à l’arène nationale de Pikine. Mieux encore, un énième face à face est calé pour le 21 octobre 2023. Une bande annonce qui passe sur une télévision privée de la place, la TFM pour ne pas la nommer, poursuit la promotion de l’événement. Ceci faisant suite à un premier face à face qui s’était déjà tenu dans les locaux de la TFM le 7 octobre dernier sous la présence effective du prévenu, Luc Nicolaï. Six jours plus tard, il reçoit la notification de la fameuse citation directe.
Il faut dire que ce jour-là, le promoteur de lutte s’était montré particulièrement confiant quant à la tenue de ce combat de lutte contre vents et marées. Plus loin encore, Mr Nicolai, en direct à la télévision, avait frôlé la défiance publique en jurant que personne ne pouvait saboter ses plans ou ne serait-ce que tenter de l’empêcher de dérouler sereinement son programme prévu le 5 novembre 2023. Le combat royal (titre de roi des arènes en jeu) aura bel et bien lieu selon lui.
Entre Temps, cette audience du 24 octobre est venue s’inviter à son agenda déjà bien chargé. Seulement, ceci pourrait ne pas avoir de conséquences directes sur la tenue ou pas dudit événement. Désormais, tout est laissé à l’appréciation du procureur quant à la suspension ou pas de toutes activités liées à l’exécution du contrat litigieux.
Et, c’est là qu’entre en scène la nouvelle structure qui est associée à l’organisation de ce combat de lutte. Depuis quelque temps, l’agence événementielle, Albourakh Events, dirigé par Baye Ndiaye, se positionne comme l’un des principaux partenaires de Luc Nicolaï and Co. Mais comment est-ce que cette collaboration improbable a-t-elle été montée et ficelée ? Albourakh Events qui a dernièrement assuré une partie de la promotion du combat (dîner de gala en Gambie le 17 septembre) détient elle une partie des droits ? On parle d’un événement sportif qui pourrait facilement rapporter près de 435 millions FCFA de recettes, selon les estimations. Ou bien s’agit-il tout simplement d’une « couverture » qui ne dit pas son nom ? Rien n’est moins sûr !
Le fait est que bon nombre de personnes et entités qui s’étaient engagées au début de l’aventure, se sont progressivement retirées du deal dès la survenance des premiers couacs. Car, à la base, Luc Nicolaï qui avait vendu les droits d’exploitation audiovisuelle (Pay Per View) à la structure Xamnga de Pape Thiam, s’était par la suite rétracté pour revendre ces mêmes droits TV à l’agence Beuz Pro. En tous cas, c’est ce présumé double contrat qui est jugé illégal par la partie civile qui réclame toujours 250 millions FCFA en dommages et intérêts en plus d’un remboursement à hauteur de 50 millions FCFA d’investissement. Ndiamé Diop qui est accusé de faux et usage de faux dans un document administratif, a toujours réfuté avoir engagé la signature du CNG dans des faux documents. En première instance il avait fait savoir que le contrat avait été ficelé au nom de Nicolaï and Co avant qu’un certain Mouhamed William ait manifesté la volonté de changer le nom commercial Luc Nicolaï and CO en Nicolaï Business.
Revenant aux droits TV, il est bien de préciser que la diffusion de l’événement avait d’abord été confiée à une autre télévision privée en l’occurrence ITV (dont l’actionnaire majoritaire n’est nul autre que Demba Kâ de EDK et Kpay.) D’ailleurs, le 5 février 2022 un « face à face » entre les deux lutteurs (Modou Lô et Ama Baldé habillés avec des tenues estampillées Kpay), s’était tenu sous la houlette de ladite chaîne. Un certain Dj Boubs et Cheikh Sarr étaient à la présentation.
Pourtant, la donne a changé. Les différentes parties que sont Itv, le propriétaire de EDk et Kpay qui avaient très probablement consenti à injecter des fonds, n’ont plus l’exclusivité des droits TV qui ont été récemment proposés à la TFM. Pourquoi ce revirement de situation ? Certaines indiscrétions laissent entendre que d’autres médias, pas du tout rassurés par l’affaire, avaient tout bonnement
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