Le directeur des moyens généraux de la présidence de la République est la cible de critiques depuis quelques jours. C’est sa nouvelle sortie qui fait polémique sur les réseaux sociaux. Mais ce n’est pas, pour rappel, la première de l’ancien de « And Samm Jikko Yi ». Dans un passé récent, exactement en septembre dernier, c’est une vague de protestations venant des communautés mouride et tidiane, suite aux propos de Cheikh Omar Diagne. Ce dernier, dans ses propos, émettait l’idée selon laquelle, « les écrits de grandes figures confrériques sont discutables et peuvent être soumis à la critique ». Tout le monde n’avait pas la même appréciation de cette thèse et depuis cette période, des membres de ces confréries demandent le limogeage de Cheikh Omar Diagne et menacent d’organiser des manifestations. Mais cette fois-ci, ce sont les tirailleurs sénégalais qui sont la nouvelle cible du directeur des moyens généraux qui loge au palais de la République. Dans une interview sur la chaîne Fafa Tv, Cheikh Omar Diagne déclarait : « Il faut que je rappelle que cette commémoration des tirailleurs sénégalais est un pas supplémentaire vers la réappropriation de notre histoire. La France a été interpelée par le président de la République du Sénégal. C’est une victoire pour le Sénégal et pour l’Afrique car, pour une première fois, la France indexée, donne des explications ». Mais sur la question du tirailleur, la réponse de Cheikh Omar Diagne est sans ambiguïté : « je ne suis pas un tirailleur. Le bataillon du tirailleur a été créé par le colon. C’est Faidherbe qui a instruit Napoléon III de le lui créer pour renforcer l’impérialisme que la France voulait imposer en Afrique. Mais les gens ne connaissent pas qui sont ces tirailleurs sénégalais. Ce sont les tirailleurs qui trituraient leurs semblables et attaquaient les résistants au profit du colonisateur. Ces tirailleurs sont en réalité des traitres ».
Les réactions sur les réseaux sociaux
Cheikh Omar Diagne suscite ainsi une vague d’indignations qui ne sont pas seulement du côté de l’opposition, mais également du camp de Pastef. Parmi ces réactions, on peut noter celle de Lassana Gagny Sakho, PCA de l’APIX. « Ils ont été recrutés ou enrôlés de force. Ils étaient environ 200 000 lors de la Première Guerre mondiale et 140 000 en 1939-1945 à combattre pour l’humanité. À Paris, un monument aux soldats noirs avait été érigé dans les années 1920 au sein du Jardin tropical du bois de Vincennes pour leur rendre hommage. Le 1er décembre 2024 le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a rendu hommage « aux héros africains (…) qui ont contribué à écrire dans le sang et la sueur la glorieuse histoire de la libération », rappelle Lassana Gagny Sakho qui ajoute, en ces termes : « À Dakar un vil individu affirme que nos héros sont des traîtres. Qui trahit, se rend coupable d'une trahison. Délateur, parjure, renégat. Le traitre, le lâche c’est cet individu qui cherche constamment à avoir raison, à dominer ou à se valoriser au détriment des autres, il y a toujours un risque de trahison avec ce genre d’individu et il a encore trahi », dénonce l’ex DG de la l’ONAS constatant que Cheikh Omar Diagne n’en est « malheureusement pas à son premier coup d’essai ». « Comme un traitre il va encore raser les murs pour laisser passer la vague », a déclaré le sieur Sakho.
« Respect ! Un point c’est tout! », telle est la réaction de Pape Alé Niang, directeur général de la Rts qui semble rejoindre Lassana G. Sakho dans son analyse de même que le député, Cheikh Bara Ndiaye. Ce dernier affirmait : Tirailleurs sénégalais : quand COD prend le contre-pied du Président Bassirou Diomaye Faye. En qualifiant les tirailleurs sénégalais de traîtres, le ministre COD , (alors que le Pdt FAYE les glorifie), semble faire une mauvaise lecture du contexte et des hommes. Cependant, Waly Diouf Bodian, directeur général du Port de Dakar écrit sur sa page Facebook : « Le mot traître, incompris, devient un traître mot. ».
Quand certains internautes, notamment sur Tweeter se demandent pourquoi Cheikh Omar Diagne n’est toujours pas limogé à cause de ses sorties polémiques et souvent jugées imprudentes, d’autres estiment que le ministre conseiller est incompris. Les tirailleurs sénégalais ne sont pas des acteurs secondaires de l’histoire. « Leur engagement a contribué à façonner le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ce sont des figures de résilience et de dévouement, et leur mémoire mérite d’être préservée avec dignité et respect », pouvons nous lire sur Tweeter.
Selon Aly Tandian, enseignant et sociologue à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, « il est vrai que toute réflexion sur notre passé colonial doit être menée avec rigueur, lucidité et sens critique. Toutefois, des déclarations calomnieuses qui minimisent la valeur de leur engagement, contribuent à une réécriture injuste de l’Histoire, et cela peut avoir des conséquences néfastes sur la perception collective de ces héros que sont les tirailleurs ».
Par contre, les réactions ne vont pas toutes dans un même sens, « s’il n'y avait pas eu de massacre, personne ne les aurait célébrés ! Ils se sont battus pour la France et parfois contre leur propre frère, pour leur propre intérêt. Voilà la vérité », explique un internaute en phase avec Pr Cheikh Omar Diagne.
Les réactions sur les réseaux sociaux
Cheikh Omar Diagne suscite ainsi une vague d’indignations qui ne sont pas seulement du côté de l’opposition, mais également du camp de Pastef. Parmi ces réactions, on peut noter celle de Lassana Gagny Sakho, PCA de l’APIX. « Ils ont été recrutés ou enrôlés de force. Ils étaient environ 200 000 lors de la Première Guerre mondiale et 140 000 en 1939-1945 à combattre pour l’humanité. À Paris, un monument aux soldats noirs avait été érigé dans les années 1920 au sein du Jardin tropical du bois de Vincennes pour leur rendre hommage. Le 1er décembre 2024 le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a rendu hommage « aux héros africains (…) qui ont contribué à écrire dans le sang et la sueur la glorieuse histoire de la libération », rappelle Lassana Gagny Sakho qui ajoute, en ces termes : « À Dakar un vil individu affirme que nos héros sont des traîtres. Qui trahit, se rend coupable d'une trahison. Délateur, parjure, renégat. Le traitre, le lâche c’est cet individu qui cherche constamment à avoir raison, à dominer ou à se valoriser au détriment des autres, il y a toujours un risque de trahison avec ce genre d’individu et il a encore trahi », dénonce l’ex DG de la l’ONAS constatant que Cheikh Omar Diagne n’en est « malheureusement pas à son premier coup d’essai ». « Comme un traitre il va encore raser les murs pour laisser passer la vague », a déclaré le sieur Sakho.
« Respect ! Un point c’est tout! », telle est la réaction de Pape Alé Niang, directeur général de la Rts qui semble rejoindre Lassana G. Sakho dans son analyse de même que le député, Cheikh Bara Ndiaye. Ce dernier affirmait : Tirailleurs sénégalais : quand COD prend le contre-pied du Président Bassirou Diomaye Faye. En qualifiant les tirailleurs sénégalais de traîtres, le ministre COD , (alors que le Pdt FAYE les glorifie), semble faire une mauvaise lecture du contexte et des hommes. Cependant, Waly Diouf Bodian, directeur général du Port de Dakar écrit sur sa page Facebook : « Le mot traître, incompris, devient un traître mot. ».
Quand certains internautes, notamment sur Tweeter se demandent pourquoi Cheikh Omar Diagne n’est toujours pas limogé à cause de ses sorties polémiques et souvent jugées imprudentes, d’autres estiment que le ministre conseiller est incompris. Les tirailleurs sénégalais ne sont pas des acteurs secondaires de l’histoire. « Leur engagement a contribué à façonner le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Ce sont des figures de résilience et de dévouement, et leur mémoire mérite d’être préservée avec dignité et respect », pouvons nous lire sur Tweeter.
Selon Aly Tandian, enseignant et sociologue à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, « il est vrai que toute réflexion sur notre passé colonial doit être menée avec rigueur, lucidité et sens critique. Toutefois, des déclarations calomnieuses qui minimisent la valeur de leur engagement, contribuent à une réécriture injuste de l’Histoire, et cela peut avoir des conséquences néfastes sur la perception collective de ces héros que sont les tirailleurs ».
Par contre, les réactions ne vont pas toutes dans un même sens, « s’il n'y avait pas eu de massacre, personne ne les aurait célébrés ! Ils se sont battus pour la France et parfois contre leur propre frère, pour leur propre intérêt. Voilà la vérité », explique un internaute en phase avec Pr Cheikh Omar Diagne.
En tout état de cause, les fils et descendants de tirailleurs sénégalais annoncent une prise de parole dans les prochaines heures pour se faire entendre et exiger le respect de ces combattants.
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