C’était en perspective des élections locales et législatives de 2022 que Yewwi askan wi a été créée . Composée d’une dizaine de partis et mouvements de l’opposition dont le Pastef de Ousmane Sonko et Taxawu Senegaal de Khalifa Sall , le PRP de Dethié Fall et le PUR de Serigne Moustapha SY qui sont les identités remarquables, la coalition Yewwi Askan wi a un seul et unique but : faire face à la machine de Benno Bokk Yakaar et la dominer.
Après les élections départementales et municipales ainsi que celles des députés, le cas Khalifa Sall intervient avec le dialogue national qui a été, dans un premier temps, « la pomme de discorde ». Et qui a même amené la conférence des leaders de Yewwi Askan wi destituer le leader de Taxawu Dakar.
Habib SY prenait ainsi les rênes de la présidence de la conférence des leaders.
À la place de la nation, pour la première manifestation de la plateforme F24, la tension entre militants de Pastef et ceux de Tawaxu est née. Le choc des ambitions était dès lors inévitable. « Nous sommes des hommes politiques avec tous des ambitions. Il va y avoir un choc des ambitions entre des responsables qui appartiennent à des partis politiques différents, des gens qui n’ont aucune histoire commune. Mais, nous avons le défi d’y arriver pas pour nous, mais pour le Sénégal » avait déclaré Moussa Tine.
Entre Yewwi Askan Wi et le parti Taxawu Sénégal, la rupture a été consommée notamment avec le conseil municipal de la mairie de Dakar durant lequel le premier adjoint au maire, Abass Fall, issu des rangs du Pastef d’Ousmane Sonko, a été remplacé par Ngoné Mbengue de Taxawu Sénégal. En acceptant d’aller dans le dialogue politique annoncé par le Président Macky Sall, Taxawu Senegaal se «libére» d’une certaine emprise de Ousmane Sonko.
Malgré toutes ces turpitudes, remous et mouvements de « désaccord », la coalition ne veut pas perdre sa flamme qui lui permis de s’imposer comme la première force politique de l’opposition. Mais saura-t-elle garder ce cap avec ces candidatures multiples ? Ne devait-elle pas désigner une candidature pour Yewwi et que tous les autres responsables soutiendraient ? La carte Sonko semble fausser le jeu. En effet, en plus des candidatures déjà déclarées dans Yewwi notamment celle de Ousmane Sonko de Khalifa Sall, Déthié Fall, Aïda Mbodj et Malick Gackou, d’autres ont plongé depuis hier. Il s’agit de Bassirou Diomaye Faye, Guy Marius Sagna, Birame Souleye Diop, Abass Fall, Elhadj Malick Ndiaye. Ces derniers ont retiré leurs fiches de parrainage hier à la direction des élections à travers leurs mandataires. De plus, le président de la conférence des leaders de Yewwi Askan wi, Habib SY, a aussi récupéré ses fiches et a d’ailleurs, déclaré sa candidature à l’élection présidentielle. L’on apprend également que Cheikh Tidiane Dieye coordonnateur de « Avenir Senegaal Biñu Bëgg » et membre de la conférence des leaders de Yewwi aurait également posé cet acte premier qui est la collecte de parrainages.
Finalement, que deviendra cette coalition tant chantée et qui a toujours suscité l’espoir notamment chez plusieurs acteurs politiques de l’opposition ? Ces déclarations de candidatures à tout-vas et cette option des membres du Pastef de se procurer des fiches de parrainages pourraient-elles sauvegarder la dynamique unitaire ? Avec ses candidatures multiples dans Yewwi, ses membres ne sont-ils pas en train de peaufiner une stratégie vers la présidentielle au moment où Ousmane Sonko, élément incontournable de la coalition est « rayé » des listes électorales ?
Toutes les possibilités semblent être envisageables le temps que cette première étape « de sélection » s’achève pour voir finalement, les candidats qui seront retenus.
Après les élections départementales et municipales ainsi que celles des députés, le cas Khalifa Sall intervient avec le dialogue national qui a été, dans un premier temps, « la pomme de discorde ». Et qui a même amené la conférence des leaders de Yewwi Askan wi destituer le leader de Taxawu Dakar.
Habib SY prenait ainsi les rênes de la présidence de la conférence des leaders.
À la place de la nation, pour la première manifestation de la plateforme F24, la tension entre militants de Pastef et ceux de Tawaxu est née. Le choc des ambitions était dès lors inévitable. « Nous sommes des hommes politiques avec tous des ambitions. Il va y avoir un choc des ambitions entre des responsables qui appartiennent à des partis politiques différents, des gens qui n’ont aucune histoire commune. Mais, nous avons le défi d’y arriver pas pour nous, mais pour le Sénégal » avait déclaré Moussa Tine.
Entre Yewwi Askan Wi et le parti Taxawu Sénégal, la rupture a été consommée notamment avec le conseil municipal de la mairie de Dakar durant lequel le premier adjoint au maire, Abass Fall, issu des rangs du Pastef d’Ousmane Sonko, a été remplacé par Ngoné Mbengue de Taxawu Sénégal. En acceptant d’aller dans le dialogue politique annoncé par le Président Macky Sall, Taxawu Senegaal se «libére» d’une certaine emprise de Ousmane Sonko.
Malgré toutes ces turpitudes, remous et mouvements de « désaccord », la coalition ne veut pas perdre sa flamme qui lui permis de s’imposer comme la première force politique de l’opposition. Mais saura-t-elle garder ce cap avec ces candidatures multiples ? Ne devait-elle pas désigner une candidature pour Yewwi et que tous les autres responsables soutiendraient ? La carte Sonko semble fausser le jeu. En effet, en plus des candidatures déjà déclarées dans Yewwi notamment celle de Ousmane Sonko de Khalifa Sall, Déthié Fall, Aïda Mbodj et Malick Gackou, d’autres ont plongé depuis hier. Il s’agit de Bassirou Diomaye Faye, Guy Marius Sagna, Birame Souleye Diop, Abass Fall, Elhadj Malick Ndiaye. Ces derniers ont retiré leurs fiches de parrainage hier à la direction des élections à travers leurs mandataires. De plus, le président de la conférence des leaders de Yewwi Askan wi, Habib SY, a aussi récupéré ses fiches et a d’ailleurs, déclaré sa candidature à l’élection présidentielle. L’on apprend également que Cheikh Tidiane Dieye coordonnateur de « Avenir Senegaal Biñu Bëgg » et membre de la conférence des leaders de Yewwi aurait également posé cet acte premier qui est la collecte de parrainages.
Finalement, que deviendra cette coalition tant chantée et qui a toujours suscité l’espoir notamment chez plusieurs acteurs politiques de l’opposition ? Ces déclarations de candidatures à tout-vas et cette option des membres du Pastef de se procurer des fiches de parrainages pourraient-elles sauvegarder la dynamique unitaire ? Avec ses candidatures multiples dans Yewwi, ses membres ne sont-ils pas en train de peaufiner une stratégie vers la présidentielle au moment où Ousmane Sonko, élément incontournable de la coalition est « rayé » des listes électorales ?
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