Né en 1971 à Dakar, D. Sène a été attrait, ce matin, devant la chambre correctionnelle pour le délit d’usurpation de fonction. Il ressort des débats d’audience que le prévenu s’est prévalu de la fonction de gendarme pour s’immiscer dans un problème opposant des frères. Ami de l’un d’eux, D. Sène a usé de son statut de « faux gendarme » pour imposer au nommé Moussa, petit frère de son ami Ibrahima, de restituer à ce dernier sa moto qu’il avait mise à sa disposition. Devant la barre, D. Sène nie les faits et raconte sa version des faits.
« Je n’ai jamais dit à Moussa que j’étais gendarme. Je lui ai dit de restituer la moto à Ibrahima. Je ne travaille pas à la gendarmerie et je ne fréquente pas la gendarmerie », s’est-il justifié.
Selon les déclarations du plaignant Moussa, contenues dans le procès verbal d’enquête, le mis en cause s’est présenté à la gendarmerie de Ouakam avant d’instruire un gendarme de servir une convocation à la partie civile. D. Sène dément avant de clarifier.
« Je n’ai jamais agi de la sorte », a-t-il dit avant de se taire un court moment face au maître des poursuites qui ne manque pas de le recadrer sur son comportement.
« Est-ce que tu es sensé apprendre à un gendarme son travail. Pour qui tu te prends pour décider d’une convocation dans une histoire qui ne te concerne pas ? C’est toujours comme ça que vous faites sans connaître les conséquences de vos actes », lui a assené le procureur pour qui D. Sène s’est prévalu d’une fausse qualité pour faire croire qu’il était gendarme.
« Je le jure sur le saint Coran, je ne lui ai jamais dit que j’étais agent à la gendarmerie de Ouakam. Moussa m’a appelé pour me dire qu’il va restituer la moto et je me suis limité à en informer Ibrahima », a informé le mis en cause qui dit avoir servi à la police entre 98 et 2002.
La défense a fondé ses arguments sur les démarches du prévenu comme citoyen qui a le droit d’aller à la gendarmerie demander le suivi d’un dossier.
« Depuis quand aller à la gendarmerie démarcher un dossier est un délit. Il vous a dit qu’il est parti là-bas tenter enter de résoudre le problème. Personne ne vous a dit qu’il est apparu avec une uniforme de la gendarmerie et on veut nous faire croire qu’il est gendarme », a soutenu l’avocat qui a plaidé sa relaxe pure et simple.
Dans son verdict, le tribunal a déclaré le prévenu innocent pour absence de preuves matérielles. La juridiction a finalement prononcé sa relaxe pure et simple...
« Je n’ai jamais dit à Moussa que j’étais gendarme. Je lui ai dit de restituer la moto à Ibrahima. Je ne travaille pas à la gendarmerie et je ne fréquente pas la gendarmerie », s’est-il justifié.
Selon les déclarations du plaignant Moussa, contenues dans le procès verbal d’enquête, le mis en cause s’est présenté à la gendarmerie de Ouakam avant d’instruire un gendarme de servir une convocation à la partie civile. D. Sène dément avant de clarifier.
« Je n’ai jamais agi de la sorte », a-t-il dit avant de se taire un court moment face au maître des poursuites qui ne manque pas de le recadrer sur son comportement.
« Est-ce que tu es sensé apprendre à un gendarme son travail. Pour qui tu te prends pour décider d’une convocation dans une histoire qui ne te concerne pas ? C’est toujours comme ça que vous faites sans connaître les conséquences de vos actes », lui a assené le procureur pour qui D. Sène s’est prévalu d’une fausse qualité pour faire croire qu’il était gendarme.
« Je le jure sur le saint Coran, je ne lui ai jamais dit que j’étais agent à la gendarmerie de Ouakam. Moussa m’a appelé pour me dire qu’il va restituer la moto et je me suis limité à en informer Ibrahima », a informé le mis en cause qui dit avoir servi à la police entre 98 et 2002.
La défense a fondé ses arguments sur les démarches du prévenu comme citoyen qui a le droit d’aller à la gendarmerie demander le suivi d’un dossier.
« Depuis quand aller à la gendarmerie démarcher un dossier est un délit. Il vous a dit qu’il est parti là-bas tenter enter de résoudre le problème. Personne ne vous a dit qu’il est apparu avec une uniforme de la gendarmerie et on veut nous faire croire qu’il est gendarme », a soutenu l’avocat qui a plaidé sa relaxe pure et simple.
Dans son verdict, le tribunal a déclaré le prévenu innocent pour absence de preuves matérielles. La juridiction a finalement prononcé sa relaxe pure et simple...
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