Ce dernier a fait un live sur Facebook pour l'accuser nommément. Et pourtant, cela est faux. Selon toutes les informations de l'enquête, à aucun moment et nulle part, le nom de Abdou Mbow n'a été cité. Il est temps de remettre de l'ordre dans ce pays.
D’ailleurs cette affaire de trafic de passeports diplomatiques a fait couler beaucoup d'encre et malheureusement pas mal de personnes ont été roulées dans la farine et bernées par des gens malhonnêtes qui s'enrichissent avec ce "deal".
C'est le cas de Niélé Sylla, une des victimes de cette affaire. Comme beaucoup de jeunes de son âge, Niélé Sylla un jeune rêvait de découvrir la terre européenne. Originaire de Kédougou, il entend que le président du Conseil départemental, Sadio Dansokho pouvait l'aider à réaliser son rêve. Très rapidement, il entre en contact avec El Hadji Djadji Condé. Mais son rêve se brise lorsqu'il apprend que le visa lui a été refusé, parce que ses « conseillers » ont déposé de faux documents. L'histoire remonte à 2018, mais depuis lors il peine à oublier ce qui s'est passé.
À en croire Niély Sylla, en 2018, il a voulu fouler le sol européen. À l'époque, dit-il « je ne connaissais pas encore Sadio Dansokho personnellement. J'avais juste entendu dire qu'il avait eu à emmener des gens en Europe. On s'est rencontré à Tambacounda. J'étais avec mon grand-frère. Il nous a fait comprendre qu'il faisait voyager des gens et tout ce qui est papiers administratifs, c'est lui qui délivrait ça. Il nous a aussi dit qu'il travaillait avec un autre du nom d'El Hadj Condé qui était à Dakar et qui se chargeait du dépôt. À la suite de cela, il a établi les contacts entre El Hadj Condé et moi ».
"Il m'a demandé de démissionner de mon boulot"
« À l'époque, je travaillais dans une société minière à Kédougou et j'avais un contrat à durée indéterminée. Je me suis débrouillé pour avoir une permission de trois jours et je suis venu à Dakar pour rencontrer El Hadj Djadji Condé avec ma sœur. Nous avons parlé du montant et il nous a expliqué les détails après avoir échangé avec lui, on lui a fait savoir qu'on n'avait que 2.850.000 F Cfa. Il a dit qu'ils vont gérer avec cette somme, d'autant plus que nous étions tous des frères, étant issus de la même localité. Je suis rentré à Kédougou. Quelques jours après, il m'a rappelé pour me demander de rallier Dakar très rapidement, parce qu'il devait entamer la procédure. Et il m'a demandé de démissionner de mon boulot, parce que je ne pouvais pas continuer à faire la navette Dakar-Kédougou. Je suis venu à Dakar, mais malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu ».
« Ma demande a été rejetée par l'ambassade ».
« La procédure était trop longue, rien que pour monter les dossiers. Tout le temps, El Hadj Diadji Condé me disait qu'il attendait Sadio, parce qu'ils devaient se rendre ensemble au niveau du consulat. Au bout de quelques mois j'ai pu déposer. Deux mois plus tard, je n'avais toujours pas reçu de notification. Et finalement l'ambassade m'a contacté pour m'informer que ma demande de visa été rejetée »
Tous les documents que j'avais déposés étaient faux. Et pourtant, les papiers provenaient du Conseil départemental de Saraya avec le cachet et la signature du président. C'est l'ambassade qui m'a informé que c'était à cause des faux documents que ma demande a été refusée.
« J'ai déposé une plainte contre Condé »
« J'ai demandé à Condé de me rembourser mon argent. Mais, ce fut un long calvaire. J'ai alors déposé une plainte au niveau du Commissariat de Golf Sud. C'était sans suite. Quand El Hadj a su que j'ai porté plainte, il m'a remis 500 000 et m'a demandé de retirer la plainte, chose que j'ai refusée. Il à continuer à payer par tranche. Puis il m'a remis un chèque de 1.075.000 mais le chèque est revenu impayé. À la suite de cela, je n'arrivais plus à avoir la main sur lui »
Condé finalement arrêté
« Quand j'ai entendu l'arrestation de Condé, je suis allé naturellement moi aussi porter plainte à la Dic avec toutes les preuves que je détenais. C'est à dire les faux documents et le chèque sans prévisions que Condé m'avait remis ».
L'expérience de Niély Sylla était pénible pour lui car étant père de famille, il n'arrivait plus à joindre les deux bouts...
D’ailleurs cette affaire de trafic de passeports diplomatiques a fait couler beaucoup d'encre et malheureusement pas mal de personnes ont été roulées dans la farine et bernées par des gens malhonnêtes qui s'enrichissent avec ce "deal".
C'est le cas de Niélé Sylla, une des victimes de cette affaire. Comme beaucoup de jeunes de son âge, Niélé Sylla un jeune rêvait de découvrir la terre européenne. Originaire de Kédougou, il entend que le président du Conseil départemental, Sadio Dansokho pouvait l'aider à réaliser son rêve. Très rapidement, il entre en contact avec El Hadji Djadji Condé. Mais son rêve se brise lorsqu'il apprend que le visa lui a été refusé, parce que ses « conseillers » ont déposé de faux documents. L'histoire remonte à 2018, mais depuis lors il peine à oublier ce qui s'est passé.
À en croire Niély Sylla, en 2018, il a voulu fouler le sol européen. À l'époque, dit-il « je ne connaissais pas encore Sadio Dansokho personnellement. J'avais juste entendu dire qu'il avait eu à emmener des gens en Europe. On s'est rencontré à Tambacounda. J'étais avec mon grand-frère. Il nous a fait comprendre qu'il faisait voyager des gens et tout ce qui est papiers administratifs, c'est lui qui délivrait ça. Il nous a aussi dit qu'il travaillait avec un autre du nom d'El Hadj Condé qui était à Dakar et qui se chargeait du dépôt. À la suite de cela, il a établi les contacts entre El Hadj Condé et moi ».
"Il m'a demandé de démissionner de mon boulot"
« À l'époque, je travaillais dans une société minière à Kédougou et j'avais un contrat à durée indéterminée. Je me suis débrouillé pour avoir une permission de trois jours et je suis venu à Dakar pour rencontrer El Hadj Djadji Condé avec ma sœur. Nous avons parlé du montant et il nous a expliqué les détails après avoir échangé avec lui, on lui a fait savoir qu'on n'avait que 2.850.000 F Cfa. Il a dit qu'ils vont gérer avec cette somme, d'autant plus que nous étions tous des frères, étant issus de la même localité. Je suis rentré à Kédougou. Quelques jours après, il m'a rappelé pour me demander de rallier Dakar très rapidement, parce qu'il devait entamer la procédure. Et il m'a demandé de démissionner de mon boulot, parce que je ne pouvais pas continuer à faire la navette Dakar-Kédougou. Je suis venu à Dakar, mais malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu ».
« Ma demande a été rejetée par l'ambassade ».
« La procédure était trop longue, rien que pour monter les dossiers. Tout le temps, El Hadj Diadji Condé me disait qu'il attendait Sadio, parce qu'ils devaient se rendre ensemble au niveau du consulat. Au bout de quelques mois j'ai pu déposer. Deux mois plus tard, je n'avais toujours pas reçu de notification. Et finalement l'ambassade m'a contacté pour m'informer que ma demande de visa été rejetée »
Tous les documents que j'avais déposés étaient faux. Et pourtant, les papiers provenaient du Conseil départemental de Saraya avec le cachet et la signature du président. C'est l'ambassade qui m'a informé que c'était à cause des faux documents que ma demande a été refusée.
« J'ai déposé une plainte contre Condé »
« J'ai demandé à Condé de me rembourser mon argent. Mais, ce fut un long calvaire. J'ai alors déposé une plainte au niveau du Commissariat de Golf Sud. C'était sans suite. Quand El Hadj a su que j'ai porté plainte, il m'a remis 500 000 et m'a demandé de retirer la plainte, chose que j'ai refusée. Il à continuer à payer par tranche. Puis il m'a remis un chèque de 1.075.000 mais le chèque est revenu impayé. À la suite de cela, je n'arrivais plus à avoir la main sur lui »
Condé finalement arrêté
« Quand j'ai entendu l'arrestation de Condé, je suis allé naturellement moi aussi porter plainte à la Dic avec toutes les preuves que je détenais. C'est à dire les faux documents et le chèque sans prévisions que Condé m'avait remis ».
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