Les sorties du désormais tristement célèbre sieur, Jean Christophe Ruffin, se multiplient et se ressemblent. Mais un fait est constant : à la suite de chacune de ses bravades grossières, la majorité des Sénégalais fait bloc pour le remettre à sa place. Car le type est de la congrégation des « aventuriers de l’humanitaire », un médecin qui, après avoir goûté aux délices du « docteur des pauvres », s’est retrouvé propulsé à la tête d’une des missions diplomatiques des plus prestigieuses de la France : Dakar. Pourtant, l’auteur de cette prouesse de nomination contestée par les « légataires attitrés » du Quai D’Orsay, les diplomates français de carrière, Bernard Kouchner en l’occurrence, alors Ministre des Affaires Etrangères, a publiquement regretté d’avoir pistonné un ami devenu subitement arrogant à son égard. Les relations Kouchner (parrain et bienfaiteur)- Ruffin (bienheureux protégé) suffisent, à elles seules, à édifier sur la nature ingrate et irresponsable de ce Jean Christophe. Ingratitude et irresponsabilité sont les deux faces inséparables de la vanité, tare à laquelle a fait allusion le doyen Ahmed Bachir Kounta dans un texte court et instructif sur la gifle méritée qu’il ne faut jamais hésiter d’administrer à tous les «Ruffin », à chaque fois que de besoin. Le but ultime étant de rappeler qu’on n’arrête pas la mer avec ses bras et que les Sénégalais, quel que soit le régime en place, n’aimeraient plus jamais retomber dans les travers d’une ère révolue qui avait transformé nos aspirations à la liberté et aux possibilités de choisir par et pour nous-mêmes, en une chaine infernale de dépendances et de besoins vitaux jamais entièrement satisfaits. Le Sénégal est aujourd’hui résolument tourné vers le cap d’une construction nationale pilotée par le peuple dont le mandataire principal est le Président de la République. Malgré les divergences sur les options politiques ou les décisions majeures, les Sénégalais resteront soudés face à un adversaire dont le seul but est de construire la silhouette déformée d’un « homo senegalensis » complexé et soumis au bon vouloir de l’ancien colonisateur.
Les temps ont changé et ceux qui ne le comprennent pas nageront à contre-courant, à leurs risques et périls. On est d’ailleurs fatalement tenté de se demander –puisqu’on le dit très friand de ça- quel est ce « fruit mur à la chair ferme» qui a tant marqué l’ex ambassadeur pour qu’il se mette à tirer sur tout ce qui bouge à Dakar ? Dépit amoureux ? Rêve brisé sur les bords de l’Atlantique ? Ou, plus concrètement, Ruffin est-il simplement en service commandé ?
La réponse à ces questions importe peu d’ailleurs. Par contre, notre attitude vis-à-vis des personnalités occidentales en général, de l’ancienne Puissance coloniale particulièrement, devrait changer radicalement si nous voulons garder notre intégrité et notre dignité pour atteindre le développement que nous méritons. Dans un passé récent, pour se séparer du Président Wade, tous les coups étaient permis, y compris celui pernicieux et suicidaire, d’ouvrir tous les micros possibles au méchant perroquet « rue Fin », au délateur éhonté « rue Fin », au complexé « rue Fin », à l’hypocrite arriviste « rue Fin », au jongleur maladroit « rue Fin », au parvenu « rue Fin », à l’anti-Africain « rue Fin »,ainsi qu’à tous les autres prétentieux de son genre, unis par la volonté de détruire notre avenir en nous replongeant dans les affres de la servitude que nos ancêtres ont vécues. Nous avons, à bien des égards, beaucoup mûri aujourd’hui. Evitons donc d’offrir aux autres le plaisir de nous diviser. Arrêtons surtout d’encourager cette propension macabre des diplomates occidentaux à se mêler de notre cuisine interne ! Les nôtres ne le font pas chez eux.
Si l’ex ambassadeur de France à Dakar, Ruffin, s’attaque au Président Sall, c’est parce que ce dernier n’est pas celui qu’il croyait. Le jeu de dupes consiste à mettre les Sénégalais les uns contre les autres, pour en tirer, au nom de la patrie, le meilleur parti. Les allusions (génitrices de troubles) sur l’insécurité qui menacerait notre pays avec le danger que ferait planer sur nos têtes les djihadistes, n’est rien d’autre qu’un appel à l’action, à peine voilé, lancé à ces derniers. Le code est clair, les services concernés sont, je l’espère, alertés. Le reste est une question de temps et une chose est sûre : Jean Christophe Ruffin est lui-même devenu une menace permanente pour le Sénégal. Il est de ceux qui créent, par la parole, l’instabilité pour permettre à la Légion de revenir… Faisons donc gaffe et mettons-nous aux côtés du Président, cette fois- ci… au nom de la Patrie ! (à suivre)
Souleyanta Ndiaye
Initiateur du Pôle de Jonction
jonct ion2017@gmail.com
Les temps ont changé et ceux qui ne le comprennent pas nageront à contre-courant, à leurs risques et périls. On est d’ailleurs fatalement tenté de se demander –puisqu’on le dit très friand de ça- quel est ce « fruit mur à la chair ferme» qui a tant marqué l’ex ambassadeur pour qu’il se mette à tirer sur tout ce qui bouge à Dakar ? Dépit amoureux ? Rêve brisé sur les bords de l’Atlantique ? Ou, plus concrètement, Ruffin est-il simplement en service commandé ?
La réponse à ces questions importe peu d’ailleurs. Par contre, notre attitude vis-à-vis des personnalités occidentales en général, de l’ancienne Puissance coloniale particulièrement, devrait changer radicalement si nous voulons garder notre intégrité et notre dignité pour atteindre le développement que nous méritons. Dans un passé récent, pour se séparer du Président Wade, tous les coups étaient permis, y compris celui pernicieux et suicidaire, d’ouvrir tous les micros possibles au méchant perroquet « rue Fin », au délateur éhonté « rue Fin », au complexé « rue Fin », à l’hypocrite arriviste « rue Fin », au jongleur maladroit « rue Fin », au parvenu « rue Fin », à l’anti-Africain « rue Fin »,ainsi qu’à tous les autres prétentieux de son genre, unis par la volonté de détruire notre avenir en nous replongeant dans les affres de la servitude que nos ancêtres ont vécues. Nous avons, à bien des égards, beaucoup mûri aujourd’hui. Evitons donc d’offrir aux autres le plaisir de nous diviser. Arrêtons surtout d’encourager cette propension macabre des diplomates occidentaux à se mêler de notre cuisine interne ! Les nôtres ne le font pas chez eux.
Si l’ex ambassadeur de France à Dakar, Ruffin, s’attaque au Président Sall, c’est parce que ce dernier n’est pas celui qu’il croyait. Le jeu de dupes consiste à mettre les Sénégalais les uns contre les autres, pour en tirer, au nom de la patrie, le meilleur parti. Les allusions (génitrices de troubles) sur l’insécurité qui menacerait notre pays avec le danger que ferait planer sur nos têtes les djihadistes, n’est rien d’autre qu’un appel à l’action, à peine voilé, lancé à ces derniers. Le code est clair, les services concernés sont, je l’espère, alertés. Le reste est une question de temps et une chose est sûre : Jean Christophe Ruffin est lui-même devenu une menace permanente pour le Sénégal. Il est de ceux qui créent, par la parole, l’instabilité pour permettre à la Légion de revenir… Faisons donc gaffe et mettons-nous aux côtés du Président, cette fois- ci… au nom de la Patrie ! (à suivre)
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