Ni son identité, ni ses fonctions n’ont été communiquées. Mais ce qui est constant est qu’un employé de l’ambassade de la Libye au Sénégal était un membre actif d’un réseau international qui s’activait dans le trafic de migrants.
La révélation a été faite par le chef du bureau des enquêtes auprès du procureur général à Tripoli, Al-Siddiq Al-Sour, qui faisait un point de presse sur l’arrestation en Tunisie de personnes impliquées dans le meurtre du maire de Mistrata, Mohammed Eshtiwi.
Al-Sour a révélé, sans entrer dans les détails, que les enquêtes ouvertes par le parquet de Tripoli, en collaboration avec l’Italie, ont permis de neutraliser ce réseau international de trafic de migrants.
En dehors de l’employé qui exerçait à l’ambassade de la Libye au Sénégal, il a mis en cause des diplomates qui étaient en poste dans d’autres ambassades de son pays en Afrique. Des membres de service de sécurité et des responsables de camps de détention sont aussi indexés par les enquêtes qui ont abouti à l’émission de 205 mandats d’arrêt.
Ces enquêtes tous azimuts sont sans doute une réponse de la Libye aux critiques qui lui reprochaient de fermer les yeux sur ce trafic. La diffusion d’un reportage de CNN, montrant un « marché d’esclaves » au cœur de la Libye, avait suscité des réactions mondiales.
Au Sénégal par exemple, le président Macky Sall avait dénoncé « avec vigueur » et condamné « de la manière la plus ferme ce trafic d’êtres humains qui constitue une grave offense à la conscience de l’humanité ».
Dans la foulée, le Sénégal engageait « les autorités libyennes compétentes, ainsi que l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies, à diligenter sans délai une enquête sur cette pratique d’un autre âge afin que toutes les dispositions soient prises pour y mettre fin ».
La révélation a été faite par le chef du bureau des enquêtes auprès du procureur général à Tripoli, Al-Siddiq Al-Sour, qui faisait un point de presse sur l’arrestation en Tunisie de personnes impliquées dans le meurtre du maire de Mistrata, Mohammed Eshtiwi.
Al-Sour a révélé, sans entrer dans les détails, que les enquêtes ouvertes par le parquet de Tripoli, en collaboration avec l’Italie, ont permis de neutraliser ce réseau international de trafic de migrants.
En dehors de l’employé qui exerçait à l’ambassade de la Libye au Sénégal, il a mis en cause des diplomates qui étaient en poste dans d’autres ambassades de son pays en Afrique. Des membres de service de sécurité et des responsables de camps de détention sont aussi indexés par les enquêtes qui ont abouti à l’émission de 205 mandats d’arrêt.
Ces enquêtes tous azimuts sont sans doute une réponse de la Libye aux critiques qui lui reprochaient de fermer les yeux sur ce trafic. La diffusion d’un reportage de CNN, montrant un « marché d’esclaves » au cœur de la Libye, avait suscité des réactions mondiales.
Au Sénégal par exemple, le président Macky Sall avait dénoncé « avec vigueur » et condamné « de la manière la plus ferme ce trafic d’êtres humains qui constitue une grave offense à la conscience de l’humanité ».
Dans la foulée, le Sénégal engageait « les autorités libyennes compétentes, ainsi que l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies, à diligenter sans délai une enquête sur cette pratique d’un autre âge afin que toutes les dispositions soient prises pour y mettre fin ».
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