DAKARACTU.COM En cette période d'incertitudes propice aux spéculations de toutes sortes, l'entourage du président du Sénat, Pape Diop, dauphin constitutionnel, multiplie murmures et bruits de couloirs. Il s'y suppute fortement, et de plus en plus, que Pape Diop est le plan "B" d'Abdoulaye Wade. Certains très proches n'hésitent pas à confier que le dossier de candidature de Pape Diop a été déposé au greffe du Conseil constitutionnel. Il n'est pas absolument certain que la candidature d'Abdoulaye Wade sera validée et il faut parer à toute éventualité pour éviter la disqualification de la mouvance présidentielle à l'élection du 26 février.
Ce n'est pas tout. Il circule un bruit tenace selon lequel Wade s'arrangera pour donner à Pape Diop le temps de se préparer à affronter la future échéance électorale. En quoi faisant ? En démissionnant de sa fonction de président de la République une fois que sa candidature est déclarée irrecevable. Pape Diop qui, le cas échéant, va assurer l'intérim à la tête de l'Etat, aura pour organiser l'élection un délai de soixante à quatre vingt dix jours à l'intérieur duquel il pourra convenablement se préparer. Il y ira en position de pouvoir, ce qui est un atout certain en Afrique où fonctionnent les réflexes légitimistes.
Parmi les scénarios de rechange évoqués dans la famille politique au pouvoir, celui autour de Pape Diop semble être le moins inacceptable. Le président du Sénégal et ex-maire de Dakar est réputé plus consensuel et plus porté à partager que tous les autres prétendants potentiels à la succession. Et puis, compte tenu de son pedigree d'homme d'affaires à la formation sommaire, tous ceux qui lorgnent le fauteuil croient pouvoir plus facilement le lui prendre qu'à un autre mieux formé et plus politique.
Ce n'est pas tout. Il circule un bruit tenace selon lequel Wade s'arrangera pour donner à Pape Diop le temps de se préparer à affronter la future échéance électorale. En quoi faisant ? En démissionnant de sa fonction de président de la République une fois que sa candidature est déclarée irrecevable. Pape Diop qui, le cas échéant, va assurer l'intérim à la tête de l'Etat, aura pour organiser l'élection un délai de soixante à quatre vingt dix jours à l'intérieur duquel il pourra convenablement se préparer. Il y ira en position de pouvoir, ce qui est un atout certain en Afrique où fonctionnent les réflexes légitimistes.
Parmi les scénarios de rechange évoqués dans la famille politique au pouvoir, celui autour de Pape Diop semble être le moins inacceptable. Le président du Sénégal et ex-maire de Dakar est réputé plus consensuel et plus porté à partager que tous les autres prétendants potentiels à la succession. Et puis, compte tenu de son pedigree d'homme d'affaires à la formation sommaire, tous ceux qui lorgnent le fauteuil croient pouvoir plus facilement le lui prendre qu'à un autre mieux formé et plus politique.
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