Sénégal : Référendum du 25 mars 2012, consigne de vote contre « ndiguël électoral »


Sénégal : Référendum du 25 mars 2012, consigne de vote contre « ndiguël électoral »
La chaude actualité de l’heure à savoir le deuxième tour qui se profile à l’horizon, nous donne à assister à une situation où le Citoyen Sénégalais est appelé à se prononcer pour élire son prochain président de la République.
Si la République est cette forme de gouvernement dans laquelle les gouvernants sont désignés par l’élection du peuple, ou d’une partie de celui-ci, alors point de « ndiguël » qui puisse y prospérer.
Il nous faut faire d’emblée et de manière décisive et assurée la part des choses entre consigne de vote et « ndiguël électoral »
La consigne est généralement admise comme étant une recommandation faite par un parti politique ou une personnalité politique à une ou des personnes sur le point de voter. Le terme est particulièrement employé pour désigner les suggestions faites par des candidats éliminés au terme d’un premier tour de scrutin, et avant que n’ait lieu un nouveau tour, lorsqu’ils désignent pour leurs électeurs ce qui semble être selon eux le meilleur choix maintenant qu’ils ne peuvent plus eux-mêmes se maintenir. Dans ce genre de configuration, les consignes de vote peuvent donner lieu à d’intenses négociations entre les candidats battus et ceux qui restent en course.
Alors que le « ndiguël électoral » n’est rien d’autre qu’une injonction faite à un disciple d‘exécuter un ordre comme le font les militaires ou le paramilitaires. Le « ndiguël » devrait, selon les régles de l’art, trouver ses fondements doctrinaux dans les principes même de l’Islam, qui a toujours magnifié l’obéissance « à Dieu, au Messager et à ceux qui détiennent l’Autorité (Amr, traduction de Ndiguël).» (Coran 4:59).
Nous disons bien obéissance à Dieu, au Messager et à ceux qui détiennent l’autorité. Est-ce ici le cas, en tout cas il y’a bien lieu de se poser beaucoup de questions ?
L’élection présidentielle, dans une République, est le lieu de désignation de celui qui doit occuper les fonctions de Chef d’Etat pour une période bien déterminée. Cette élection est l’affaire du citoyen face à son destin, appelé à se choisir le président de son choix et de sa raison sans avoir à subir l’injonction de qui que ce soit.
Cette situation trouvant sa pareille à celle d’avant « alternance »de 2000 nous plonge indéniablement vers des auspices de référendum.
À la date du 25 mars 2012, le Sénégal et les Sénégalais seront ainsi appelés à se déterminer pour la Consigne de vote ou contre le « ndiguël électoral ».
Moi, je vote sans sourciller contre le « ndiguël électoral » car :
- Sur la voie de Dieu, mon marabout me trouvera…
- Sur les chemins de « ma » citoyenneté, il me trouvera également mais résolu et déterminé à m’assumer pour un choix libre et émancipé faisant le dérouter contre son injonction capricieuse, versatile, éhontée pour ne pas dire insolente, grossière, désagréable et incivile.

Prions Allah de sortir le Sénégal de cette échéance tant redoutée qui n’en est qu’obligatoire et obligée pour affermir davantage l’ancrage de notre démocratie. Que la consigne de vote des candidats malheureux du 1er tour et la sagesse de nos vaillants chefs religieux -partisans sans retenue de la concorde- puissent l’emporter sur les injonctions des partisans de la discorde quelque puissent être leur statut triste ou infortuné stature.


Allahuma amine !!!


Ababacar Sadikh SECK
secksadikh1@yahoo.fr

Jeudi 22 Mars 2012
Ababacar Sadikh SECK




1.Posté par BETHIO le 22/03/2012 13:16
Bethio ne pèse que 0,71 % sur l’électorat sénégalais.
Au lendemain du premier tour, Abdoulaye Wade a cru devoir actionner le levier des marabouts pour tenter de valider un éventuel holdup électoral lors du second tour.
Le premier qu’il a ciblé n’est autre que Bethio qui se targue d’avoir plus de talibés que n’en compte le Sénégal.
Pourtant celui-ci avait déjà donné un ndigeul au premier tour et qui s’est révélé sans aucune incidence sur le résultat du vote en faveur de Wade.
La Raison n’est pas à chercher trop loin : Bethio n’a aucun poids électoral.
En réalité la répartition des électeurs sénégalais par rapport à leur appartenance confrérique s’établit comme suit :
Nombre d’inscrit 5 080 294 à retenir que selon beaucoup d’observateurs ce nombre devrait âtre revu à la baisse.
On le fixe à environ 4 millions d‘électeurs maximum
Nombre de votants 2.735.406
Tenant compte du dernier recensement de la population, les MOURIDES ne représentent que 27% soient 1million 80 mille électeurs
Les TIDIANES avec plus de 55%. Font 2 million 240 mille électeurs
Les KHADRES 320 mille
Les LAYENES 160 mille
Les CHRETIENS 80 mille
Pour le cas de Bethio on peut affirmer que faisant partie des Mourides (jusqu’à preuve du contraire), et que le pouvoir central du mouridisme est incontestablement entre les mains de Cheikh Sidy Mokhtar, Bethio en dépit de ses déclaration ne représente que des miettes dans l’électorat mouride.
Bethio ne pèse que 0,71 % sur l’électorat sénégalais, et ne saurait réclamer plus de 23 mille 400 Voix, pas plus, sur le poids électoral.
Le pouvoir Central de Cheikh Sidy Mokhtar tourne autour de 1 million 26 mille voix, les Bayes Fall se retrouvent avec environ 8 mille cent voix, là ou Kara ne mobilise pas plus de 22 mille 896 voix et pèse environ 0,57 % sur le poids électoral national.
On comprend donc aisément pourquoi le ndiguel du premier tour à fait flop. Et il en sera ainsi au deuxième tour.

2.Posté par Coaching le 22/03/2012 13:35
Comment Obtenir des Applaudissements
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3.Posté par mao le 22/03/2012 15:29
l histoire aura finalement donné raison a talla sylla qui demandait au comité de pilotage des assises nationales, de redoubler de vigilance avant de soutenir macky sall qui vien de renier certains engagements auquels il avait souscrit.

4.Posté par khalate le 22/03/2012 15:33
le fondement de toute election reste la capacité d un homme à incarner le destin d une nation, prendre la commande d un pays aussi politique que le senegal demande du caractere, ce que macky ne remplit pas.

5.Posté par xam xam le 22/03/2012 15:39
il serait aventureux de faire du slogan tout sauf wade, l enjeu principal du scrutin de dimanche est de doter notre pays d un commandement unique avec à sa tete un chef qui decide et qui tranche en toute liberté, ce qui est loin d etre le cas pour macky.

6.Posté par mao le 22/03/2012 15:43
en annonçant ce mardi à la television que ce n etait pas lui le toubab, ce n etait pas lui qui avait une femme toubab et des enfants toubabs, macky sall a ostracisé des dizaines de milliers de nos concitoyens.

7.Posté par khalate le 22/03/2012 15:50
les propos de macky sall sur les toubabs sont scandaleux et inacceptables de la part d un probable futur president de la republique du senegal, ses declarations divisent et stigmatisent une partie des senegalais aux origines differentes des siennes.



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