Suite à la sortie du chef de l’Etat, Macky Sall, accusant la presse sénégalaise de couvrir de façon alarmiste l’évolution de la pandémie du coronavirus au Sénégal, le député Mamadou Diop Decroix a donné une réponse très pédagogique sur le plateau de Soir d’info de la Tfm. Pour le parlementaire, il faut juste dire ce qui se passe.
Mais s’il existe deux extrémités (être alarmiste pour faire prendre conscience aux populations de la situation de la maladie ou être très prudent jusqu’à pousser les gens à penser que ça ne passe rien du tout), il allait choisir la première option. C’est ce que fait la presse depuis toujours et sur tout. C’est l’option de parler des trains qui n’arrivent pas à l’heure pour que chaque citoyen soit conscient de la réalité de la marche du pays mais surtout de sa part de responsabilité sur le cours de ce développement. Et les dirigeants sont les premiers interpelés.
Pourtant avec cette pandémie, certains ont même pensé que la presse était complice du gouvernement dans l’exposé des faits. Alors que la presse ne fait que rapporter des informations, chercher ce qui ne va pas, alerter, relayer les quelques voix discordantes qui osent faire face au point de vue et à la stratégie officiels. Elles deviennent de plus en plus nombreuses.
On peut tout reprocher à la presse sénégalaise, tout le monde sait que des brebis galeuses sont dans la profession, certains sont soupçonnés de faire souvent le jeu du pouvoir dans l’orientation de l’information.
Mais cette presse fait son job pour l’essentiel. Un dirigeant soucieux des progrès démocratiques de son pays, des conditions de travail des journalistes, de l’industrialisation de sa presse pour plus de possibilités de création d’emplois dans le secteur allait avoir un autre comportement. Ce serait regrettable si Macky Sall ne fasse pas mieux que ses prédécesseurs en faveur de la presse. Surtout avec tous ces journalistes avec qui il a cheminé toutes ces années de pouvoir. Ce sera aussi leur échec, ces confrères qui ont eu l’occasion de graver leur nom sur les livres d’histoire de la presse sénégalaise comme l’a fait un certain Babacar Touré.
Pour le moment le système Macky Sall préfère la déstructuration de la presse pour en tirer profit. Heureusement que toute la presse de ce pays ne s’est pas agenouillée devant le chef de l’Etat et ses hommes. Alors chers confrères rester alarmistes. Parce que pour le moment c’est ce qui nous reste pour protéger la population comme le prouve la dernière sortie du ministre de l’Intérieur qui met à nu le jeu de yo-yo du pouvoir face à la pandémie.
Ndiaga DIOUF
Journaliste
Mais s’il existe deux extrémités (être alarmiste pour faire prendre conscience aux populations de la situation de la maladie ou être très prudent jusqu’à pousser les gens à penser que ça ne passe rien du tout), il allait choisir la première option. C’est ce que fait la presse depuis toujours et sur tout. C’est l’option de parler des trains qui n’arrivent pas à l’heure pour que chaque citoyen soit conscient de la réalité de la marche du pays mais surtout de sa part de responsabilité sur le cours de ce développement. Et les dirigeants sont les premiers interpelés.
Pourtant avec cette pandémie, certains ont même pensé que la presse était complice du gouvernement dans l’exposé des faits. Alors que la presse ne fait que rapporter des informations, chercher ce qui ne va pas, alerter, relayer les quelques voix discordantes qui osent faire face au point de vue et à la stratégie officiels. Elles deviennent de plus en plus nombreuses.
On peut tout reprocher à la presse sénégalaise, tout le monde sait que des brebis galeuses sont dans la profession, certains sont soupçonnés de faire souvent le jeu du pouvoir dans l’orientation de l’information.
Mais cette presse fait son job pour l’essentiel. Un dirigeant soucieux des progrès démocratiques de son pays, des conditions de travail des journalistes, de l’industrialisation de sa presse pour plus de possibilités de création d’emplois dans le secteur allait avoir un autre comportement. Ce serait regrettable si Macky Sall ne fasse pas mieux que ses prédécesseurs en faveur de la presse. Surtout avec tous ces journalistes avec qui il a cheminé toutes ces années de pouvoir. Ce sera aussi leur échec, ces confrères qui ont eu l’occasion de graver leur nom sur les livres d’histoire de la presse sénégalaise comme l’a fait un certain Babacar Touré.
Pour le moment le système Macky Sall préfère la déstructuration de la presse pour en tirer profit. Heureusement que toute la presse de ce pays ne s’est pas agenouillée devant le chef de l’Etat et ses hommes. Alors chers confrères rester alarmistes. Parce que pour le moment c’est ce qui nous reste pour protéger la population comme le prouve la dernière sortie du ministre de l’Intérieur qui met à nu le jeu de yo-yo du pouvoir face à la pandémie.
Ndiaga DIOUF
Journaliste
Autres articles
-
Rappel à Dieu de Moustapha Bâ : « Un homme d’une rare sagesse et d’une humanité sincère » (Serigne Abo Mbacké Thiam, député de la 14e législature)
-
Badara Gadiaga témoigne sur Moustapha Bâ : « C’était un grand pédagogue dans la démarche ».
-
Disparition de l’ancien ministre Moustapha Ba : la coalition Takku Wallu Sénégal suspend sa campagne pour 24 h.
-
Décès de Moustapha Bâ à Paris : la disparition de l’ancien « argentier » de l’État choque le monde des finances et politique.
-
KOLDA : Moussa Baldé(ex Ministre/PCD) " c'est avec une infinie tristesse que je viens d'apprendre le décès Mamadou Moustapha Ba...grosse perte pour le Sénégal..."