La cour d'appel d'Abidjan a confirmé mercredi la condamnation à deux ans de prison ferme de deux cadres du mouvement politique d'opposition de l'ex-Premier ministre Guillaume Soro, notamment pour "maintien illégal d'un parti politique" et "atteinte à l'ordre public".
Kando Soumahoro et Mamadou Traoré sont des cadres de Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement politique de Guillaume Soro, aujourd'hui en exil. La justice avait ordonné sa dissolution en 2021.
"Nous allons nous pourvoir en cassation" car "les poursuites du parquet ne sont pas fondées", a déclaré à l'AFP un de leurs avocats, Souleymane Diallo. "GPS n’est pas un parti politique, mais une association", a-t-il ajouté.
Kando Soumahoro avait été condamné en août en première instance pour "maintien illégal d'un parti politique".
La cour lui reprochait d'avoir signé, au nom de GPS, une déclaration conjointe de partis d'opposition qui appelaient à une refonte du système électoral avant la présidentielle d'octobre 2025.
M. Soumahoro avait déjà effectué une peine de prison en 2019, avec d'autres cadres du parti, condamnés pour "diffusion de fausses nouvelles" et "troubles à l'ordre public".
En août 2024 également, Mamadou Traoré avait été condamné à la même peine de deux ans, pour des propos tenus sur sa page Facebook contre le président ivoirien Alassane Ouattara.
Le tribunal l'avait reconnu coupable de "diffusion de nouvelles fausses de nature à porter atteinte au moral de la population" et d'"atteinte à l'ordre public".
Ancien chef de la rébellion qui contrôlait la moitié nord de la Côte d'Ivoire dans les années 2000, puis Premier ministre et président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro s'est brouillé avec Alassane Ouattara en 2019, année de son départ en exil.
Il a été condamné en 2020 en son absence à 20 ans de prison pour "recel de détournement de deniers publics" en Côte d'Ivoire, puis à la perpétuité un an plus tard pour "atteinte à la sûreté de l'Etat".
Il est depuis fin 2023 revenu en Afrique et se trouve entre le Niger et le Burkina Faso, deux pays dirigés par des régimes militaires hostiles à la Côte d'Ivoire.
Damana Pickass, un autre opposant, lui cadre du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) de l'ex-président Laurent Gbagbo, est actuellement jugé, notamment pour "atteinte à la défense nationale".
Il est entendu pour son rôle présumé dans l'attaque d'une caserne à Abidjan en 2021.
Ces procès se tiennent quelques mois avant l'élection présidentielle, prévue le 25 octobre.
Kando Soumahoro et Mamadou Traoré sont des cadres de Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement politique de Guillaume Soro, aujourd'hui en exil. La justice avait ordonné sa dissolution en 2021.
"Nous allons nous pourvoir en cassation" car "les poursuites du parquet ne sont pas fondées", a déclaré à l'AFP un de leurs avocats, Souleymane Diallo. "GPS n’est pas un parti politique, mais une association", a-t-il ajouté.
Kando Soumahoro avait été condamné en août en première instance pour "maintien illégal d'un parti politique".
La cour lui reprochait d'avoir signé, au nom de GPS, une déclaration conjointe de partis d'opposition qui appelaient à une refonte du système électoral avant la présidentielle d'octobre 2025.
M. Soumahoro avait déjà effectué une peine de prison en 2019, avec d'autres cadres du parti, condamnés pour "diffusion de fausses nouvelles" et "troubles à l'ordre public".
En août 2024 également, Mamadou Traoré avait été condamné à la même peine de deux ans, pour des propos tenus sur sa page Facebook contre le président ivoirien Alassane Ouattara.
Le tribunal l'avait reconnu coupable de "diffusion de nouvelles fausses de nature à porter atteinte au moral de la population" et d'"atteinte à l'ordre public".
Ancien chef de la rébellion qui contrôlait la moitié nord de la Côte d'Ivoire dans les années 2000, puis Premier ministre et président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro s'est brouillé avec Alassane Ouattara en 2019, année de son départ en exil.
Il a été condamné en 2020 en son absence à 20 ans de prison pour "recel de détournement de deniers publics" en Côte d'Ivoire, puis à la perpétuité un an plus tard pour "atteinte à la sûreté de l'Etat".
Il est depuis fin 2023 revenu en Afrique et se trouve entre le Niger et le Burkina Faso, deux pays dirigés par des régimes militaires hostiles à la Côte d'Ivoire.
Damana Pickass, un autre opposant, lui cadre du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) de l'ex-président Laurent Gbagbo, est actuellement jugé, notamment pour "atteinte à la défense nationale".
Il est entendu pour son rôle présumé dans l'attaque d'une caserne à Abidjan en 2021.
Ces procès se tiennent quelques mois avant l'élection présidentielle, prévue le 25 octobre.
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