La Cour des comptes a publié son rapport définitif de contrôle de la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (force covid, (gestions 2020 et 2021). Un rapport truffé d’irrégularités de la part des autorités contractantes. Pour exemple, à la page 80, le rapport révèle le paiement de primes à des agents membres de CTE inexistants. En effet, peut-on lire sur le document, l’ouverture d’un centre de traitement épidémiologique (CTE) doit répondre à des normes et conditions dont l’existence d’un local adapté et équipé ainsi qu’un personnel technique qualifié pour prendre en charge les malades contrôlés positifs au Covid-19. Ainsi, au regard de ces conditions, les structures telles que la PNA, le SEIPS, l’IPD et le SAMU ne peuvent pas être considérées comme des CTE. Par conséquent, leur personnel ne peut pas être considéré comme membre relevant de CTE. Toutefois, indique le rapport et selon la situation produite par la DAGE, des primes ont été payées à ce personnel.
Concernant la PNA qui n’a pas abrité de CTE, un montant de 48 450 000 FCFA a été payé au personnel composé de pharmaciens et de personnels administratif et technique (manœuvre, comptable, assistant de direction…). Sur la liste des bénéficiaires de ces primes, ne figurent ni médecins ni infirmiers, personnes-clés dans la prise en charge des cas de COVID.
115 650 000 de francs CFA ont été payés en tout aux structures dont le personnel a bénéficié de primes en 2020. Il s’agit de l’Institut Pasteur (40 500 000 francs CFA), du Service d’Assistance Médicale d’Urgence (SAMU) (15 750 000), du SNEIPS (10 950 000) et enfin de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) (48 450 000).
Pour le paiement des primes aux personnels de CTE inexistants, explique le rapport pour finir, Monsieur Ousseynou NGOM, DAGE du MSAS affirme que « L’institut Pasteur, le SNEIPS, la PNA, le SAMU tout comme le COUS ne sont pas des CTE mais des services opérationnels qui interviennent directement dans la lutte contre la COVID. De ce point de vue, il avait été retenu de leur octroyer des motivations au même titre que les CTE.
Concernant la PNA qui n’a pas abrité de CTE, un montant de 48 450 000 FCFA a été payé au personnel composé de pharmaciens et de personnels administratif et technique (manœuvre, comptable, assistant de direction…). Sur la liste des bénéficiaires de ces primes, ne figurent ni médecins ni infirmiers, personnes-clés dans la prise en charge des cas de COVID.
115 650 000 de francs CFA ont été payés en tout aux structures dont le personnel a bénéficié de primes en 2020. Il s’agit de l’Institut Pasteur (40 500 000 francs CFA), du Service d’Assistance Médicale d’Urgence (SAMU) (15 750 000), du SNEIPS (10 950 000) et enfin de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) (48 450 000).
Pour le paiement des primes aux personnels de CTE inexistants, explique le rapport pour finir, Monsieur Ousseynou NGOM, DAGE du MSAS affirme que « L’institut Pasteur, le SNEIPS, la PNA, le SAMU tout comme le COUS ne sont pas des CTE mais des services opérationnels qui interviennent directement dans la lutte contre la COVID. De ce point de vue, il avait été retenu de leur octroyer des motivations au même titre que les CTE.
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