Quand Aminata Tall juge la famille Wade.


Quand Aminata Tall juge la famille Wade.
DAKARACTU.COM -Après avoir claqué la porte du gouvernement et celle du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), Aminata Tall n’a pas fait dans la dentelle pour parler de la famille présidentielle, particulièrement de Mme Viviane Wade et son fils Karim. A entendre l’ex-secrétaire générale de la présidence, la famille du chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, est au cœur du système de gouvernance de l’Etat du Sénégal. Et la faute n’incombe à personne d’autre qu’au président de la République qui n’a pas pu faire la part des choses entre les questions étatiques hautement stratégiques et celles portant sur la gestion familiale. Invité à l’émission Grand Jury de la RFM, la candidate à la magistrature suprême est d’avis que "la première dame, Viviane Wade, n’a pas fondamentalement la stature qu’il fallait adopter dans une telle position. Nous avons connu des premières dames qui ne prenaient pas la parole mais qui le faisaient par l’intermédiaire des ministères concernés sur les questions relatives au social, à la santé ou à l’éducation." Mme Tall qui a l’impression que Viviane Wade se mêle de tout dans l’appareil étatique. «L’Etat n’est pas comme la famille. Nous sommes habitués à la discrétion d’une Première dame qui d’habitude ne parle pas toujours», se désole l’ex-dame de fer du PDS qui n’épargne pas non plus le fils du président de la République. Selon elle, Karim Wade devrait plutôt s’inscrire dans la démarche des enfants de nos précédents chefs d’Etat. Mais, s’empresse-t-elle d’ajouter, "puisqu’il a voulu se lancer en politique en créant la Génération du Concret, il doit user d’une grande prudence et d’une grande maîtrise politique pour ne pas être vue comme une rival du PDS." Chose que d’aucuns considèrent comme étant le cas vu la phagocytose de toutes instances du parti libéral qui, selon elle, a perdu son âme. Dans le cadre purement personnel et individuel, Aminata Tall assure qu'elle est loin de haïr Karim Wade qu’elle considère comme son fils.
Lundi 26 Septembre 2011




1.Posté par Jombaniaw le 26/09/2011 06:16
De toute maniere, ta fille est toujours a cote de Wade et tu as interet a ne pas hair Karim puisque ta fille est toujours bien dans la maison des Wade!

2.Posté par krikra le 26/09/2011 07:54
La fin des Wade:quiconque sait observer et connait l'histoire, la justice divine sait que la fin des Wade sera gravé dans les livres d'histoire, tellement elle sera humiliante, pitoyable et tragique. Les grandes personnes disent "akh bou yagué rek, yar la wouti". Quant à toi CYS, sache que le fait d'être caché dans un immeuble ne t'épargnera pas au cas où celui ci s'écroulerait.

3.Posté par Citoyen le 26/09/2011 18:26
Trop facile ce rôle que prétend jouer Aminata Tall après avoir vécu pendant des décennies du PDS et son maître.
Ils sont plusieurs aujourd'hui dans le même cas, ils seront nombreux demain à tenter de se recycler.

Le navire coule, les places se font rares. On se fait jeter ou on s'en va, et puis on devient un prétendu opposant.
Aujourd'hui Aminata Tall, hier Idrissa Seck, Macky Sall, Cheikh Tidiane Gadio, et demain beaucoup d'autres "barons et baronnes" de l'actuel régime viendront grossir les rangs de cette nouvelle transhumance qui ne dit pas son nom.

Un premier point commun à eux tous, ils ont été longtemps les compagnons du "maître" des ténèbres, puis complices des exactions du régime de l'alternoce, complices de fait.

Un autre point commun : aucun d'entre eux n'a a son actif la moindre réalisation utile profitable ni au pays ni à son peuple. A moins qu'arroser des applaudisseurs ndiaga ndiaye avec de l'argent public puisse être assimilé dans l'esprit de certains comme oeuvre d'utilité publique.

Le politique, les politiques, la sphère politique. Ce sont les cancers qui pendant 40 ans ont empêché le développement, et qui depuis 11 ans rongent le Sénégal jusqu'aux os et le boivent jusqu'au sang de son peuple.

Il nous faut du sang neuf, des gens patriotes, honnêtes, travailleurs, compétents, et qui ont fait la preuve au moins une fois dans leur vie d'une contribution d'utilité publique ou privée mais bien réelle, concrète, visible, palpable.

A défaut, le destin du Sénégal restera entre les mains de gens qui se battent pour prendre la place des uns des autres, sans autre objectif (50 ans d'histoire comme preuve) qu'en savourer au mieux la gloire du titre et le confort des avantages (pendant 40 ans), au pire un libre accès aux coffres des maigres ressources du pays (depuis 11 ans).

Il est urgent qu'émerge une nouvelle race de dirigeants qui relègue tous ces parasites au rang de l'histoire.
Oui, urgent !



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